Banca dati musicale

Musicista

Claude François

Claude François

nato il 1.2.1939 a Ismaïlia, Egitto

morto il 11.3.1978 a Paris, Île-de-France, Francia

Purtroppo non disponiamo ancora d'alcuna biografia in lingua italiana.

Claude François

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Claude François, surnommé « Cloclo », né le 1er février 1939 à Ismaïlia en Égypte et mort accidentellement le 11 mars 1978 à l'âge de 39 ans à Paris, est un chanteur populaire et producteur français des années 1960 et 1970.

Tout au long de ses seize années de carrière, il fut l'un des artistes français les plus appréciés du public. Son succès et sa popularité ne se sont pas démentis après sa disparition. Nombre de ses chansons sont restées dans les cœurs et les mémoires, comme Belles ! Belles ! Belles !, Cette année-là, Le Lundi au soleil, Le téléphone pleure, Magnolias for Ever, Alexandrie Alexandra ou encore Comme d'habitude (My Way en version anglaise).

Biographie

Origines et enfance

La famille paternelle de Claude François est lyonnaise[1]. Ses arrière-grands-parents Nicolas Joseph François, né à Saint-Maurice-sur-Moselle (Vosges) en 1835, et Marie Anne Delphine Callon, née à Mars (Ardèche) en 1845, se sont mariés en 1872 à Port Saïd (Égypte), où Nicolas Joseph François était télégraphiste pour la Compagnie du canal de Suez. Leurs trois enfants, Gustave, Elisa et Adolphe voient ainsi le jour successivement à Port Saïd, Suez et Ismaïlia[2].

Adolphe François, grand-père de Claude François, caporal-fourrier au 52e régiment d'infanterie, est tué à Tahure, dans la Marne, le 25 septembre 1915, lors de la Première Guerre mondiale, alors qu'il n'a que trente-cinq ans[1]. Il laisse trois fils, dont Aimé François[Note 1], lesquels travailleront comme chefs du trafic du canal de Suez.

Aimé François épouse une Italienne, Lucia Mazzei[Note 2], dite « Chouffa ». La famille de Lucia est originaire de Calabre, en Italie. Lucia s'occupe du foyer familial et a longtemps joué du piano. Ses deux frères, l'un violoniste, l'autre pianiste, accompagnaient les films muets, puis ont joué pour le Five o'clock tea de l'armée britannique qui occupait le canal de Suez[3].

Le couple a deux enfants :

  • Marie-Josée François, dite « Josette », née en 1934, la fille aînée, qui écrira ses mémoires en 2008[Note 3].
  • Claude Antoine Marie François, né le 1er février 1939 : il est de tradition chez les François d'appeler les garçons par un prénom commençant par un A, mais sa mère imposa le prénom de « Claude ». Antoine lui fut donc attribué en deuxième prénom et Marie, le prénom de la Vierge, en troisième pour protéger l'enfant.

L'enfance de Claude se passe dans une des belles villas de la Compagnie du canal de Suez à Ismaïlia. Sa famille, qui a des domestiques, mène un train de vie très aisé[4]. Cependant, durant la Seconde Guerre mondiale, Ismaïlia est bombardée par les Allemands et la villa de la famille François est détruite. Le jeune Claude et sa sœur sont alors recueillis par leur grand-mère paternelle qui habite une vieille maison proche des quartiers populaires : Claude s'y mêle aux jeunes enfants d'origines diverses (grecs, maltais, italiens, arabes), il y reste jusqu'à l'âge d'aller à l'école[5].

Ses parents le placent en internat dans une école confessionnelle. Puis ils l'inscrivent au lycée français du Caire comme externe (1953-1954). La chambre qu'il loue est en face de Radio le Caire si bien qu'il y est toujours fourré, écoutant en avant-première les disques français ou américains. Il décroche la première partie du bac[Note 4] mais non la seconde[6]. À cette époque, le jeune Claude assiste aux répétitions de ses oncles maternels et fait une première année de violon[7].

En 1956, la famille François est expulsée d’Égypte (avec de nombreux Français et Britanniques) à la suite de la nationalisation du canal de Suez par le président égyptien Nasser. Sur fond d'un déchaînement soudain d'hostilité envers les étrangers occidentaux, le départ d'Égypte s'effectue en catastrophe sous les coups, les crachats, les injures, les humiliations (la mise à nu lors du passage à la douane) et les jets de pierres[8]. Le navire accoste au Havre, d'où ils gagnent Paris.

Après un séjour dans une chambre d'hôtel, les François, fatigués de quémander quelques subsides auprès de la Compagnie du canal de Suez, partent en train pour Monte-Carlo où réside, depuis son mariage l'été précédent, leur fille Josette[9],[10]. Ruinée, la famille s’installe d'abord à Monaco dans un appartement acquis grâce à la prime de réinstallation donnée par la Compagnie du canal de Suez (Claude étudie au lycée Albert-Premier), puis à Nice[11]. Ils vivent dans une certaine pauvreté : Claude dort par terre sur le sol de l'appartement, vole à l'étalage, se nourrit de pain trempé dans de la vinaigrette, ce qui lui cause un ulcère à l'estomac et l'exempte du service militaire[12].

Carrière

Débuts

En 1958, Claude, à la recherche d’un travail, devient employé de banque. Il se délasse en jouant de la tumba dans un petit orchestre qu’il a formé avec quelques copains. Il finit par trouver un emploi dans le grand orchestre du Sporting Club de Monte Carlo, dirigé à l'époque par Louis Frosio : d’abord percussionniste, il en devient ensuite chanteur (il gagne 1 000 francs par soirée), avec à son répertoire Colette Deréal, Charles Aznavour, Mouloudji, Ray Charles. Il fait un tabac en interprétant en arabe la chanson de Bob Azzam, Mustapha. Parallèlement, il s’inscrit à l’Académie nationale de musique dans toutes les classes (clarinette, flûte, chant classique, timbales et percussions, harmonie) et prend des leçons particulières pour former sa voix. En 1959, il fait partie, en tant que chanteur, de l’orchestre de Marcel Blanchi à l’hôtel Provençal à Juan-les-Pins[13]. Si sa rémunération lui permet enfin de vivre et de faire vivre sa famille, il est désapprouvé dans son choix par son père qui aurait voulu qu'il devienne comptable. Sa mère le soutient toutefois dans sa passion pour la musique[6].

À l'été 1961, il monte à Paris sur les conseils de Brigitte Bardot et de Sacha Distel[14], rencontrés sur la Côte d'Azur (Claude a donné des cours de danse à Brigitte Bardot dans la boîte de nuit le Papagayo à Saint-Tropez) ; il est accompagné d'une jeune danseuse d'origine anglaise, Janet Woollacott, rencontrée en 1959 lors d'un spectacle et épousée le 5 novembre 1960 à Monaco. Son père, qui ne lui parlait plus depuis deux ans, était malgré tout venu au mariage, avant de mourir d’une maladie des poumons le 19 mars 1961[6].

À l'époque, la variété française connaît un grand bouleversement avec les débuts de l'émission de radio Salut les copains, la vogue du rock 'n' roll puis du twist et l'avènement de ceux que l'on ne tardera pas à appeler les yéyés[15].

Claude se fait engager dans la formation d’Olivier Despax, les Gamblers, au poste de percussionniste, mais les cachets sont maigres[16]. Le 16 septembre 1961, il passe une audition aux disques Fontana, mais ne convainc pas le directeur artistique Jean-Jacques Tilché, qui accepte toutefois une deuxième audition.

En 1962, Claude François, sous le pseudonyme de « Kôkô », enregistre son premier disque, Le Nabout twist (en version française et en version arabe) : si la chanson est bien reçue en Afrique, elle ne rencontre pas le succès escompté en France[14]. En attendant une nouvelle occasion, il rejoint Les Gamblers et joue pendant tout l’été 1962 au Papagayo à Saint-Tropez. De son côté, Janet est engagée comme danseuse à l’Olympia, où elle rencontre Gilbert Bécaud, pour qui elle va quitter Claude[14].

De retour à Paris, Claude signe un contrat de cinq ans avec les disques Fontana[14]. À l'automne 1962, il obtient son premier succès, avec Belles ! Belles ! Belles !, adaptation de Girls Girls Girls (Made to Love), composée par Phil Everly, des Everly Brothers, et interprétée initialement par Eddie Hodges, dont il s'est inspiré pour la version française et dont il cosigne les paroles avec Vline Buggy. Ayant fait le siège du bureau de Daniel Filipacchi à Europe 1, il obtient que son 45 tours passe deux fois par jour dans l'émission Salut les copains tout au long de la semaine. Sa carrière est lancée : le disque s'écoule à 1,7 million d'exemplaires[6],[17]. Belles ! Belles ! Belles ! est son premier scopitone, réalisé par Claude Lelouch[14] : il chante dans la neige, dans un bois de la région parisienne, au milieu de jeunes filles dans une tenue hors de saison[18]. Sa participation à plusieurs émissions de télévision lui permet de se faire connaitre auprès d'un large public. Il passe à l'Olympia le 18 décembre, en première partie de Dalida et des Spotnicks.

Reconnaissance

Prise en main par l'imprésario Paul Lederman, sa carrière démarre véritablement. Les tournées s'enchaînent au rythme de ses succès : Marche tout droit, adaptation de la chanson Walk right in des Rooftop Singers, Pauvre petite fille riche, Dis-lui et Si tu veux être heureux, adaptation de If you wanna be happy de Jimmy Soul[19]. Avec son allure de jeune homme de bonne famille, ses chansons aux paroles agréables, il séduit un public féminin de plus en plus nombreux[20]. Il demande à Michel Bourdais, portraitiste et documentaliste au magazine Salut les copains, de dessiner son portrait. Ce dessin hyper-réaliste sera pour Claude le point de départ d’une longue réflexion sur l’image qu’il doit donner de lui[21],[22].

Le 5 avril 1963, il est pour la deuxième fois à l’Olympia, où il participe à un gala consacré aux jeunes chanteurs, surnommés à l'époque « idoles des jeunes »[23]. À noter, parmi ses musiciens : Michel Cassez, dit Gaston, futur Compagnon de la chanson, et le pianiste de jazz René Urtreger. En octobre, il sort Si j'avais un marteau, version française de If I Had a Hammer, composé par Pete Seeger, et repris avec succès par Trini Lopez. Le titre reste plusieurs semaines no 1. Le 29 octobre, après avoir participé à un Musicorama spécial, Claude reçoit, des mains du comédien Maurice Biraud, ses deux premiers disques d’or[14],[24].

Avec le succès, l'argent est au rendez-vous, à telle enseigne qu'après l'acquisition d'un appartement à Paris, au 46, boulevard Exelmans, dans le 16e arrondissement[25], il achète en 1964 l'ancien moulin communal de Dannemois dans l'Essonne pour en faire sa résidence secondaire. Il y installe sa mère et sa sœur qui dès lors retrouvent l'aisance et la sérénité de leur vie en Égypte[24]. Quelques semaines plus tard, il interprète La Ferme du bonheur[20]. L'été venu, il fait une tournée triomphale, qui donne lieu à un film de Claude Vernick, au titre éloquent, L’été frénétique[26].

En septembre, Claude François fait à nouveau l’Olympia, mais cette fois c'est en vedette qu'il chante chez Bruno Coquatrix. Il enchaîne de nouveaux succès : Donna, Donna, J’y pense et puis j’oublie[14]. Il bat tous les records de recettes établis par Édith Piaf et Gilbert Bécaud et à chaque apparition déclenche des scènes d'hystérie collective[27].

Côté sentimental, il fait la connaissance de France Gall, jeune chanteuse de 17 ans (lui en a 25). C'est le début d'une liaison qui durera jusqu'en 1967[28].

Le 25 février 1965, Claude est blessé au cours d'un gala à Abbeville, la scène s'étant effondrée sous ses pieds alors qu'il dansait. Ayant plusieurs côtes fracturées, il reste immobilisé cinq semaines durant. Au cours de l'année 1965, il enregistre une quinzaine de titres, dont Les Choses de la maison et Même si tu revenais[20].

L'année 1966 voit l’apparition des Claudettes (ou Clodettes), ses danseuses attitrées, dont l'idée lui a été soufflée par Michel Bourdais[29]. Le 25 décembre, son premier Olympia avec quatre d’entre elles est un événement, qui séduit et déchaîne le public. Claude utilise alors le dessin qu'a fait de lui Michel Bourdais trois ans plus tôt pour en faire le symbole de sa mutation artistique. Il redonne l'original à son auteur en marque d'amitié et de reconnaissance en y inscrivant les mots « Bravo… c'est merveilleux »[30].

En 1967, il est coauteur avec Jacques Revaux pour la musique, et Gilles Thibaut, du titre Comme d'habitude, dont le texte s'inspire de sa rupture avec France Gall[réf. nécessaire]. Le succès est au rendez-vous et la chanson, bientôt reprise par Paul Anka puis Frank Sinatra sous le titre My Way, devient un succès mondial qui connaît de multiples reprises (notamment par Elvis Presley, Nina Hagen, Nina Simone, Sid Vicious).

Le 13 mars 1967, Claude François et Janet Woollacott divorcent.

Consécration

Son contrat chez Philips arrivant à son terme, Claude fonde sa maison de disques, Flèche, acquérant ainsi son indépendance artistique[20]. La chanteuse belge Liliane Saint-Pierre est la première artiste qui enregistre sous ce label. Après une « histoire de cœur » avec la chanteuse Annie Philippe, rencontrée en tournée mais qui refuse de l'épouser, il se console avec Isabelle Forêt, blonde aux yeux bleus et mannequin de son état, qui devient sa compagne. Elle donne le jour à Claude junior, le 8 juillet 1968. Sa naissance n'est révélée à la presse que quelques mois plus tard[14].

L'année 1968 est celle de sa première tournée en Afrique noire, qui le mène, en dix jours, de Fort Lamy (Tchad) à Dakar (Sénégal) en passant par Yaoundé et Douala (Cameroun), Libreville (Gabon), Abidjan (Côte d'Ivoire) et Niamey (Niger). À Libreville, il donne un concert devant 15 000 personnes au grand stade de la ville et est reçu officiellement par le président Albert Bongo, sa famille et ses ministres[31].

L'année 1969 est une année faste sur le plan familial et le plan professionnel. Le 15 novembre 1969, sa compagne, Isabelle Forêt, lui donne un second garçon, Marc, mais il décide là encore d'en taire la naissance pour le protéger[14]. Le même mois, son passage à l'Olympia – seize jours à guichets fermés – est un nouveau succès avec son spectacle à l'américaine, où il est accompagné de quatre danseuses, huit musiciens et l'orchestre de l'Olympia[20]. Il travaille désormais avec Jean-Pierre Bourtayre comme directeur artistique et installe son quartier général au 122, boulevard Exelmans à Paris (où une plaque lui rend hommage). Ses nouveaux disques, Éloïse en début d’année et Tout éclate, tout explose en fin d'année, sont des succès[14].

En 1970, sa chanson Parce que je t'aime mon enfant est adaptée en anglais et reprise l'année suivante par l'acteur Richard Harris[32] puis par Elvis Presley sous le titre My Boy. Le 14 mars 1970, un malaise le surprend pendant un concert à Marseille, salle Vallier[14]. On apprendra plus tard qu’il s’agissait d’un coup monté en accord avec son producteur. Il part se reposer aux îles Canaries mais à son retour, le 17 mai, il est victime d’un accident de voiture sur l’autoroute près d’Orange. Le nez fracturé, les pommettes éclatées, il doit subir une rhinoplastie. À peine remis, il repart en tournée avec Dani et C. Jérôme[20].

En 1972, il enregistre aux États-Unis le titre C'est la même chanson dans les studios de la Tamla Motown à Détroit[20]. Il se sépare de la mère de ses enfants, avant de rencontrer Sofia Kiukkonen, une mannequin finlandaise de 19 ans, avec qui il reste quatre ans.

Le 20 janvier 1973, Maritie et Gilbert Carpentier consacrent à Claude François leur émission télévisée Top à… . Il y retrouve Dalida, avec qui il chante en duo Ciao ciao bambino, Come prima et Volare. Durant toute l'année, il est omniprésent à la télévision, participant quatre fois à l'émission de divertissement Cadet Rousselle. Au cours de l'enregistrement d'une de ces émissions, le 15 mars, il se retrouve en insuffisance respiratoire en raison de la déviation de la cloison nasale dont il souffre. Il est hospitalisé et opéré de toute urgence[33].

En juillet, à Marseille, lors du premier concert de sa tournée d'été, un fan éméché lui lance une canette de bière au visage. Blessé à l'arcade sourcilière, le chanteur doit jeter l'éponge au bout de trois quarts d'heure[34].

En septembre, il sort Le téléphone pleure, titre qui à l'origine était prévu pour Joe Dassin mais repéré par son nouveau directeur artistique Gérard Louvin, qui s'écoule à plus de 2,5 millions d'exemplaires et qu'il reprend l'année suivante en anglais (Tears on the Telephone (en)) et en espagnol (Llora el telefono)[Note 5],[Note 6]. Le 15 décembre, il chante devant 20 000 spectateurs survoltés au Parc des expositions de la porte de Versailles au profit de la fondation Perce-neige en faveur de l'enfance handicapée[14].

Le 30 juin 1975, le journaliste Yves Mourousi organise un concert de Claude François au profit de la recherche médicale, devant un public de 30 000 personnes rassemblées au Jardin des Tuileries à Paris. Claude ne peut attaquer sa première chanson qu'au bout de dix minutes de hurlements frénétiques. Après divers débordements de ses admiratrices, le spectacle se termine par un feu d'artifice et sous une pluie de confettis et de ballons à l'effigie du chanteur. Ce sera son dernier concert dans la capitale[35]. Le 17 décembre, il se produit au palais de l'Élysée pour le Noël des enfants et chante en duo avec le président Valéry Giscard d'Estaing[36].

En 1976, Claude François sort un album destiné aux enfants de « 7 à 77 ans », ainsi que les chansons Cette année-là et La Solitude, c'est après, qu'il enregistre aussi en Italien. Pour Antenne 2, il enregistre l'émission La bande à Cloclo, à laquelle il convie ses amis chanteurs et comédiens et dont il est entièrement l'auteur. Diffusée le 11 juillet, elle conquiert un large public[14]. En septembre 1976, à l'occasion d'un cocktail organisé pour le lancement du parfum Eau noire qu'il a créé, devant un parterre de quelque quatre cents invités, il arrive avec au bras Kathalyn Jones, sa nouvelle compagne[6], rencontrée dans l'avion, en juillet, au retour d'un voyage du chanteur aux États-Unis. Elle se rendait à Paris pour y faire des photos de mode. Cette année-là, il enregistre avec Martine Clémenceau le duo Quelquefois[37].

Durant l'année 1977, Claude François écoule de nombreux succès : Je vais à Rio, Toi le soleil, C'est comme ça que l'on s'est aimé enregistré en duo avec Kathalyn Jones. Avec les chansons Magnolias for Ever et Alexandrie Alexandra[Note 7], écrites par Étienne Roda-Gil, le chanteur affiche sa volonté de renouveler quelque peu son répertoire.

Carrière internationale

Il arrive sur le marché anglais en 1976 avec l'adaptation anglaise de Le téléphone pleure (classé 35e au Top 40)[38]. Pour ses titres, il s'adjoint la collaboration d'un imprésario britannique, Richard Armitage, et fait appel à Norman Newell et Roger Greenaway pour réécrire en anglais plusieurs de ses chansons (Monday morning again, Love will call the tune, My boy) ou pour composer des titres originaux (I'm leaving for the last time, Keep on driving[39]).

En octobre 1977, il est la co-vedette d'une émission franco-britannique, tournée à Honfleur et Deauville, et présentée par Cliff Richard. Il y interprète une adaptation en anglais de Chanson populaire (Love Will Call the Tune), My Boy (chantée en 1973 par Elvis Presley, laquelle est une adaptation de la chanson de Claude Parce que je t'aime mon enfant) et So Near and Yet so Far.

Le 16 janvier 1978, il donne un concert au Royal Albert Hall à Londres, devant 6 000 spectateurs. Il commence son spectacle par My Way, qu’il doit bisser. Au terme de sa prestation, après huit rappels et avoir terminé par un solo de batterie déchaîné, il quitte la scène épuisé mais comblé[40]. Les 3 et 4 février, il retrouve son public belge au Forest National, la plus grande salle de concerts de Bruxelles, puis à Charleroi, à Liège et à Wavre. Le 18 février, il participe à l’émission La Grande Parade sur RTL, présentée par Michel Drucker en direct de Lyon. Il donne son tout dernier concert le 24 février 1978 à Lyon[41].

Les 9 et 10 mars 1978, la BBC l’accueille dans ses studios suisses de la station de Leysin, dans le canton de Vaud pour y enregistrer Snowtimes, une émission spéciale qui doit être diffusée en deux parties : en mai 1978 et à Noël 1978 sur la BBC et qui constitue une nouvelle étape de sa carrière internationale. Avec les Clodettes, il enregistre ses dernières compositions : The Vagabond, Bordeaux rosé (chanson du groupe britannique Kaleidoscope), Alexandrie Alexandra le 9, Day Dreamer, une adaptation franco-anglaise du Mal aimé, et deux versions de I Believe in Father Christmas (chanson de Greg Lake), une chanson inédite de circonstance, le 10, pour la BBC à Leysin[14].

L'homme d'affaires

Parallèlement à ses activités de chanteur, Claude François, éternel touche à tout, s'est investi dans diverses activités. C'est ainsi, qu'en 1972, il reprend le magazine Podium[42], qui devient rapidement la plus grosse publication pour les jeunes, supplantant même le célèbre Salut les copains[Note 8]. La même année, il crée une agence de mannequins, Girls Models.

Son attirance pour les jolies femmes le pousse, au printemps 1974, à racheter une revue de charme, Absolu. Il se transforme, pour l'occasion, en photographe, signant ses photos du pseudonyme de François Dumoulin[14]. Les clichés sont tous pris au Moulin[43].

En septembre 1976, il lance son parfum Eau noire.

Décès

Claude François meurt le samedi 11 mars 1978, à 15 heures, à son domicile parisien du 46 boulevard Exelmans, d’un œdème pulmonaire[44] provoqué par une électrocution accidentelle dans sa salle de bain alors qu'il prenait une douche[45]. En redressant pour la énième fois, en maniaque du détail qu'il est, l'applique électrique murale de travers située au-dessus de sa baignoire, ses doigts restent collés au cuivre, les fils étant en partie dénudés[46]. Ironie du sort, un électricien était venu le mardi matin précédent pour des problèmes électriques dans son appartement mais n'avait pu accéder à la salle de bain : il aurait fallu, pour l'atteindre, qu'il traverse la chambre dans laquelle dormait le chanteur, ce que sa secrétaire Françoise avait exclu pour éviter de le réveiller, aussi un autre rendez-vous avait-il été pris le 13 mars[47]. Malgré l'intervention de Kathalyn qui, protégée par des semelles en bois, arrache Claude François de l'applique, malgré la ventilation assistée des pompiers et le massage cardiaque du médecin, le Dr Noël, son cœur, qui s'est remis à battre, s'arrête au bout de deux minutes. Le pompier, le major Bernard Jacquinot, annonce la nouvelle à Kathalyn et à l'attachée de presse du chanteur. Claude François devait, dans l'après-midi, participer à l'enregistrement de l'émission Les Rendez-vous du dimanche, présentée par Michel Drucker. À 16 heures, la radio et la télévision annoncent son décès par bulletin spécial. Sa disparition tragique cause une grande émotion à travers la France[48],[6],[49],[46],[50].

Le journal Libération titre le surlendemain « Claude François : a volté. Le chanteur préféré des moins de dix ans s'est électrocuté dans sa salle de bains » (le jeu de mots « a volté » étant une allusion aux élections législatives du dimanche 12 mars)[51].

Le 15 mars 1978, son nouveau 45 tours Alexandrie Alexandra arrive chez les disquaires, le jour même de ses obsèques, qui ont lieu en l'église d'Auteuil, à Paris, tandis que des milliers de fans pleurent à l'extérieur[6].

À la demande de ses proches, le chanteur est embaumé, à l'instar de son idole Elvis Presley[46], et vêtu d'un costume en velours bleu nuit et d'une simple chemise blanche, avant d'être enterré au cimetière de Dannemois dans le caveau familial[52].

Vie privée

Famille

  • Janet Woollacott, sa première épouse[Note 9].
  • Isabelle Forêt[Note 10], qui fut sa compagne de 1967 à 1972 et lui donna deux enfants :
    • Claude François junior, surnommé enfant Coco, né le 8 juillet 1968,
    • Marc François, né le 15 novembre 1969.

Marc, le fils caché de Claude François

Claude François dissimule durant six années l'existence de son second fils, Marc, selon la version officielle pour le protéger. Son existence est révélée à la presse en 1975. Une autre version est parfois avancée pour expliquer cette dissimulation : Claude François aurait tu la naissance de cet enfant pour protéger sa carrière, pour ne pas donner à son public l'image d'un homme rangé. Un fait que confirme Josette, la sœur du chanteur, lors d'un entretien en 2012[53].

Sofia Kiukkonen, sa compagne à l'époque, révèle en 2008 que l'artiste lui a caché l'existence de ce fils trois années durant. Selon elle[54], « Claude François voulait conserver son image de séducteur, d'homme libre pour ses fans. Pour sa carrière. La seule chose qui comptait à ses yeux ».

Justice et administration fiscale

Le 4 avril 1973, les journaux titrent : « Claude François inculpé de fraude fiscale », la direction générale des impôts lui reprochant d'avoir pendant trois ans dissimulé ses bénéfices personnels ainsi que les profits de deux sociétés de production et de ventes de disques dont les dirigeants sont sa sœur et son beau-frère, tous deux étant précédemment inculpés de complicité. Le 24 juin, il est condamné à huit mois de prison avec sursis et 25 000 Francs d’amende. Il doit également s'acquitter d'un arriéré d’impôts de quelque 500 000 Frs[20]. Il apprend par la suite qu'il a été dénoncé et que c'est son comptable qui a fraudé sur la comptabilité des différentes entreprises ; Claude n'y serait donc pour rien[55].

Faits divers

Le 24 juin 1973, une dépendance de sa propriété de Dannemois est la proie d’un incendie. Sont présents Isabelle et leurs deux enfants. Grâce à l'intervention des jeunes du village, tous les occupants sont évacués. Claude, qui est en tournée, ne se rendra compte des dégâts que quelques jours plus tard. Il est d'autant plus persuadé que l'incendie est d'origine criminelle qu'un cocktail Molotov a été jeté dans ses bureaux du boulevard Exelmans au début du mois. L'affaire ne sera jamais tirée au clair[56],[57].

Le 5 septembre 1975, il est la victime collatérale d’un attentat à l’hôtel Hilton de Londres (en), revendiqué par l'IRA provisoire et qui fait deux morts et 63 blessés[58]. Il doit la vie à une cliente qui, étant devant lui, le protège involontairement de la déflagration d’une première bombe cachée sous une table. Il en réchappe, mais avec les deux tympans crevés[59].

Le 25 juin 1977, il enregistre une émission télévisée avec Michel Sardou et y présente sa fiancée, Kathalyn Jones. Le tournage terminé, passé minuit, il file, sur l'autoroute du Sud, vers sa résidence de Dannemois[Note 11] avec sa compagne, son chauffeur, son habilleuse et une programmatrice d'Europe no 1. Il double une voiture, qui n'apprécie pas et le double à son tour, et ainsi de suite. Lors du dernier dépassement, il fait une queue de poisson à l'autre voiture, qui une dernière fois le double et se perd dans le noir. À quelques kilomètres du village, la voiture, qui les attend, reprend Claude en chasse. À près de 230 km/h, celui-ci essuie plusieurs coups de feu (pneu crevé, feux brisés, carrosserie trouée, une balle se loge même dans le tableau de bord). Les tireurs abandonnent lorsque le chanteur s'engage dans la petite route qui mène au moulin. Le chanteur et ses passagers s'en sortent indemnes[60],[61]. Quelques jours plus tard, les auteurs des coups de feu sont retrouvés : ils étaient fichés au grand banditisme.

Succession

Alain-Dominique Perrin, homme d'affaires réputé et l'un des amis du chanteur disparu, est nommé exécuteur testamentaire. Chargé d'apurer les dettes (15 millions de francs) et de gérer l'héritage, le temps que Claude Jr et Marc François soient majeurs, il met plusieurs années à redresser les finances et doit vendre pour ce faire son moulin de Dannemois et le magazine Podium[62]. En mai 1978, le matériel de scène et des vêtements (chemises, costumes) avaient d'ailleurs été rapidement vendus aux enchères. En mars 1982, 3 500 bouteilles de la cave du chanteur sont à leur tour vendues aux enchères à Drouot pour un total de 570 000 francs[63].

L'ancien moulin de Dannemois, dont Claude François était propriétaire, est aujourd'hui partagé entre un musée et un club qui reçoit des chanteurs de l'époque. Sur le sol du hall parsemé d'étoiles et sur les poignées de portes de la partie américaine du moulin, dessinées par Claude, on peut lire les initiales « CF »[64].

Droits d'auteurs

Le chiffre d'affaires de Jeune Musique SA (une quarantaine de chansons, dont Comme d'habitude, sa version anglaise, My Way, Alexandrie Alexandra et Magnolias Forever) oscille entre 500 000 et 1 million d'euros[65]. Il existe plusieurs dizaines de versions de Comme d'habitude, et plusieurs centaines de reprises de My Way, la version anglaise, dont Claude François est le coauteur (en français), le co-compositeur[Note 12] et le coéditeur. My Way, à lui seul, génère un chiffre d'affaires annuel de 1 million d'euros, partagé entre tous les ayants droit.
Dans un premier temps, Coco, le fils aîné de Claude François, installé aujourd'hui à Bruxelles, et Marc François touchent un seizième des droits d'auteurs provenant des titres du catalogue de Jeune Musique SA[66]. Par contre, ils ont cédé le catalogue d'Isabelle Music (Chanson populaire, Viens à la maison, etc.) au début des années 2000, à EMI[67].
Marc François cède par la suite ses parts dans Jeune Musique SA[Note 13] à son aîné. En échange, il devient le seul propriétaire de l'hôtel particulier parisien de leur père[68].

Fin novembre 2009, en association avec un groupe d'investisseurs comportant notamment Xavier Niel, le label français Because rachète Jeune Musique SA à Coco, qui conserve néanmoins une participation minoritaire[69].

Discographie

La discographie de Claude François comporte un peu plus de 450 titres (près de 500 chansons avec les versions en public). Il en a commercialisé près de 400 et 50 sont en l'état de maquettes inédites.
Sa discographie en langues étrangères comporte des titres en anglais, en italien, en espagnol et en japonais.
L'ensemble de sa discographie se partage entre trois majors du disque : Universal (ex-Philips) pour les titres de 1962 à 1972, Sony-BMG (ex-C.B.S.) pour la période 1972-1975 et Warner (ex-Carrère) pour 1976-1978[70].

Discographie française

  • Claude François a édité une quarantaine d'albums de 1962 à 1978 et commercialisé au moins 350 titres en français. La liste du lien ci-dessous concerne environ 370 titres différents commercialisés et un relevé exhaustif des essais et répétitions.

Trois de ses chansons originales ont été reprises et adaptées en anglais :

  • Comme d'habitude : My Way, adapté par Paul Anka et repris notamment par Frank Sinatra et Elvis Presley,
  • Parce que je t'aime mon enfant : My boy, adapté par Phil Coulter et Bill Martin, chanté par l'acteur Richard Harris (1971)[71] et par Elvis Presley (1973)[72],
  • Plus rien qu'une adresse en commun : Do I love you, adapté et chanté par Paul Anka[73].

Discographie étrangère

  • Claude François a enregistré près de 60 chansons en anglais dont une dizaine sont restées des essais (voire des maquettes de chansons qu'il allait adapter en français), une vingtaine en italien, quatre en espagnol, une en arabe en 1961 et une en japonais en 1965.

Chansons préférées des Français

Selon un sondage de 2003, les cinq chansons de Claude François préférées des Français sont[74] :

  1. Belles ! Belles ! Belles !
  2. Comme d'habitude
  3. Alexandrie Alexandra
  4. Cette année-là
  5. Le Lundi au soleil

Style

L'interprète

Claude François est avant tout un interprète. Il ne compose et écrit que très peu de chansons, mais elles sont un indice de ses préoccupations personnelles. Dans la première partie de sa carrière, comme tous les chanteurs français de sa génération, il fait surtout des adaptations en français de titres américains et/ou anglais, ceux-ci n'étant pas diffusés ou étant tout simplement cédés directement à l'exportation pour adaptation. Parmi les chansons qu'il a composées lui-même - seul ou en collaboration - il y a : Geordie (1965), Mais combien de temps (1966), Dans les orphelinats (1968), Comme d'habitude (1967), Seule une romance (1971), En attendant (1972), Dors petit homme (1976). Claude François préfère faire appel à des paroliers qui lui écrivent du sur mesure. Parmi eux, Vline Buggy, qui fut la première et à laquelle il resta attaché ; puis, plus tard, Gilles Thibaut, Eddy Marnay, Jean-Michel Rivat, Michèle Vendôme, Yves Dessca (lequel devient producteur de Gloria Gaynor), Jacques Plante, Pierre Delanoë, Jean-Loup Dabadie (Je danse en 1971 et Nina nana en 1972), mais aussi Norman Newell pour la traduction de ses chansons en anglais. En 1977, il marque sa volonté de donner un sens plus pointu à son répertoire en sollicitant Étienne Roda-Gil.

Si Claude François s'inspire souvent de la Motown, et en particulier du compositeur Lamont Dozier, associé aux frères paroliers-producteurs Brian & Eddie Holland, il fait également appel à des compositeurs étrangers (le Suisse Patrick Juvet pour le titre Le Lundi au soleil, le Britannique Roger Greenaway pour des titres en anglais) ou français comme Éric Charden (Mais quand le matin, Aida), Alice Dona (C'est de l'eau, c'est du vent, Un peu d'amour, beaucoup de haine, Gens qui pleurent, gens qui rient), Alain Le Govic (plus connu sous le nom d'Alain Chamfort), Jacques Revaux (Comme d'habitude) et plus exceptionnellement Serge Gainsbourg (Hip Hip Hip Hurrah en 1967), Didier Barbelivien (Dimanche après midi et Mandy en 1976)... Mais Jean-Pierre Bourtayre qui, s'inspirant des sources de la Motown, lui compose ses plus grands succès.

Son sens de la précision lui fait modifier toutes les partitions et paroles qui lui sont présentées. L'exemple le plus connu est celui de Comme d'habitude. Autre exemple, la modification du titre de Belles ! Belles ! Belles !, que Vline Buggy avait initialement intitulé Rien rien rien (Belles ! Belles ! Belles ! est une adaptation d'un morceau des Everly Brothers intitulé Made To Love).

Concerts

Claude François s'est produit 1 188 fois sur scène (entre le 18 décembre 1962 et le 24 février 1978, date de son dernier concert, au palais d'Hiver de Lyon) et est apparu 313 fois à la télévision (France, Belgique, Canada, Italie, Espagne, Angleterre), du 21 janvier 1963 au 10 mars 1978.

Sa maison de disques Flèche et le journal Podium font découvrir de nouveaux talents comme Alain Chamfort et Nicolas Pinelli, ce dernier assurant la première partie de nombreux concerts de Claude à travers la France et la Belgique[75].

Les Claudettes

Les Claudettes (ou Clodettes) sont les danseuses mythiques de Claude François, les premières à avoir dansé en petite tenue devant les caméras de la télévision française.

Les Fléchettes

Catherine Welch, Francine Chantereau, Martine Latorre et Dominique Poulain furent les choristes attitrées de Claude François sous le nom de groupe Les Fléchettes.

Perceptions et postérité

« Le mal aimé » de la presse d'opinion

En dépit de son succès auprès du grand public et du soutien de la presse populaire, Claude François a longtemps été peu apprécié par la presse d'opinion et par une certaine élite intellectuelle dédaigneuse, lui reprochant les paillettes, le strass sur ses costumes et dans ses spectacles, ses danseuses court-vêtues et le peu de profondeur de ses chansons[70].

En avril 2012, dans une analyse psychologique du film Cloclo, une chroniqueuse culturelle du journal Libération, Marcela Iacub, ignore ou rejette[Informations douteuses] [?] l'implication véritable de Claude François dans la composition musicale de My Way (seule la musique est commune à Comme d'habitude et à son adaptation en anglais), pour faire de la carrière artistique du chanteur une imposture, voire une escroquerie, et assimiler ce faisant sa mort à un suicide inconscient[76].

Carrière posthume

Selon Bertrand Dicale, l'image et le répertoire de Claude François sont singulièrement réévalués à partir des années 1990, réconciliant la France de Guy Lux et des Carpentier avec celle de Jacques Chancel[70]. Le développement réussi de cette carrière posthume est redevable à la gestion consciencieuse de son patrimoine artistique par ses fils mais aussi à la gestion de son image par Fabien Lecœuvre, qui parvient en quelques années à faire de Claude François une référence branchée, effaçant sa relative ringardisation des années 1980, commune à plusieurs chanteurs de variété des années 1970[70]. Assimilé à une icône populaire, comme peuvent l'être dans leur genre le paquebot France ou le Concorde, il est devenu un symbole de la France des années 1960 et 1970 et pour certains, le souvenir d'une jeunesse insouciante[77].

Production

Ventes de disques

Entre le début de sa carrière artistique, entamée le 27 septembre 1962, et le début de l'année 1978, Claude François enregistre un peu plus de 350 chansons en français et une petite centaine en langues étrangères et vend plusieurs millions de disques et d'albums[Note 14],[Note 15].

Il aurait vendu 61 millions de disques (35 millions de son vivant et 26 millions depuis sa mort)[45]. À l'occasion du trentième anniversaire de sa mort, le journal Libération qualifie l’artiste d’« androgyne à paillettes » et conteste le chiffre annoncé de 61,7 millions de disques vendus (dix fois moins selon le journal, citant le Syndicat national de l'édition phonographique). Dans son article du 11 mars, le quotidien ironise sur les émissions télé qui lui rendent hommage ainsi que sur ses 400 chansons « composées aux trois quarts d’adaptations »[78].

Selon une estimation réalisée sur une période couvrant les ventes par artiste de 1955 à fin 2009 (45 tours et albums), Claude François serait le cinquième plus gros vendeur de disques en France derrière Johnny Hallyday, Michel Sardou, Jean-Jacques Goldman et Sheila[79].

Édition

Claude François a fait la couverture de 219 magazines de son vivant et de 186 autres entre mars 1978 et mars 2006[80] et a été l'objet de 73 livres et biographies depuis sa mort[81].

Filmographie

Cinéma

  • 1977 : Drôles de zèbres, film de Guy Lux : apparition dans son propre rôle.

Hommages au cinéma

  • 1979 : Claude François, le film de sa vie, film documentaire de Samy Pavel.
  • 2004 : Podium, film de Yann Moix sur les sosies de Claude François, avec Benoît Poelvoorde.
  • 2012 : Cloclo, biopic de Florent Emilio-Siri avec Jérémie Renier.

Télévision

  • 1964 : L'été frénétique, documentaire de Claude Vernick.

Principales émissions télévisées

  • 1964 :
    • 16 millions de jeunes - reportage diffusé le 5 novembre 1964
  • 1966 :
    • Cendrillon -
  • 1967 :
    • Discorama - émission de Denise Glaser diffusée le 7 mai 1967
    • Ça c'est Claude François - émission de Jean-Christophe Averty diffusée le 27 mai 1967
  • 1968 :
    • Georges De Caunes reçoit
    • Studio 102 - 3 émissions présentées par Claude François et diffusées le 28 janvier, le 3 février et 3 décembre 1968
  • 1970 :
    • D'hier et d'aujourd'hui - émission de Pierre Tchernia diffusée le 3 juillet 1970
    • Télé Dimanche - émission diffusée le 6 décembre 1970 sur la première chaine de l'ORTF
  • 1971 :
    • Les étoiles de la chanson - émission diffusée le 13 avril 1971
    • Aujourd'hui Madame - émission diffusée le 24 juin 1971 (reportage au moulin de Dannemois)
  • 1972 :
    • Avec le cœur - émission produite et présentée par Claude François, et Michel Drucker, diffusée le 24 mai 1972[82] (rediffusée en avril 1978)
    • Samedi Soir - émission de Philippe Bouvard diffusée le 9 décembre 1972[83]
  • 1973 :
    • Top à Claude François - émission diffusée le 20 janvier 1973 sur la deuxième chaîne de l'ORTF
  • 1974 :
    • Top à Claude François - émission diffusée le 19 janvier 1974 sur la deuxième chaîne de l'ORTF
    • Domino - émission diffusée le 27 juin 1974
    • Top à Claude François - émission diffusée le 14 septembre 1974 sur la deuxième chaîne de l'ORTF
  • 1975 :
    • Une heure avec Claude François - émission diffusée le 14 mai 1975 sur la deuxième chaîne
    • Numéro Un Claude François - émission diffusée le 7 juin 1975 sur TF1
    • Système 2 - émission diffusée le 13 juillet 1975 sur Antenne 2
    • Système 2 - émission diffusée le 14 décembre 1975 sur Antenne 2
  • 1976 :
    • Numéro Un Claude François de 8 à 88 ans - émission diffusée le 13 mars 1976 sur TF1
    • La bande à Cloclo- émission diffusée le 11 juillet 1976 sur Antenne 2
    • Aujourd'hui madame de Valentino à Cloclo - émission diffusée le 11 août 1976
    • Midi-Première - émissions diffusées le 25 septembre et le 16 novembre 1976 sur TF1
    • Mosaïque - émission diffusée le 17 novembre 1976 sur la TSR
    • Midi-Première - émission diffusée le 25 décembre 1976 sur TF1
    • Les rendez-vous du dimanche (spécial Noël) - émission diffusée le 26 décembre 1976 sur TF1 (avec notamment Henri Salvador et les 2 fils de Claude François)
  • 1977 :
    • Midi-Première - émissions diffusées le 14 février 1977, le 22 et 23 avril 1977, le 14 mai 1977
    • Midi-Première - émission réalisée à Palavas les Flots et diffusée le 15 juillet 1977 sur TF1
    • Music hall à Provins - émission diffusée le 16 juillet 1977 sur TF1
    • Midi-Première - émissions diffusées le 20 et 21 septembre 1977 sur TF1
    • Seaside 1977- émission franco-britannique diffusée le 22 octobre 1977 sur TF1 et diffusé sur la BBC
    • Numéro Un Claude François - émission diffusée le 26 novembre 1977 sur TF1
    • Midi-Première - émission diffusée le 19 décembre 1977 sur TF1
    • Je veux être toi - reportage diffusé le 21 décembre 1977
    • L'école des fans - émission diffusée le 25 décembre 1977 sur Antenne 2
    • Les rendez-vous du dimanche (spécial Noël) - émission diffusée le 25 décembre 1977 sur TF1 (avec notamment Jodie Foster et les 2 fils de Claude François)
  • 1978 :
    • La bonne franquette - émission diffusée le 21 janvier 1978 sur RTL TV
    • Chansons à la carte - émission diffusée le 22 janvier 1978 sur la RTBF
    • Musique and Music - émission diffusée le dimanche 28 février 1978 sur Antenne 2 (dernière émission télévisée française à laquelle participe Claude François avant sa mort)[84]
    • Snowtime Special - Spéciales vacances blanches - émission franco-britannique réalisée les 9 et 10 mars 1978 à Leysin en Suisse[85],[86] et diffusée en deux versions sur TF1 le 13 mai et sur la BBC le 22 décembre 1978
    • Numéro Un Claude François - émission hommage diffusée en septembre 1978 sur TF1 et rediffusée en juillet 1984

Posthume

  • 1979 :
    • Claude François notre ami - Émission hommage de Guy Lux, diffusée le 12 mars 1979 et rediffusée le 8 mars 1983
  • 1987 :
    • Champs-Élysée spécial Claude François - Émission hommage de Michel Drucker, diffusée en mars 1987 et mars 1988
  • 2008 :
    • Spéciale Claude François : 30 ans déjà… - Émission hommage de Mireille Dumas, diffusée sur France 3 le 5 mars 2008 et rediffusée le 29 février 2012
  • 2012 :
    • Claude François: une chanson populaire - Hommage produit par Jean Paul Boucheny et réalisé par Frédéric Fiol, diffusé sur France 3 dans l’émission Discographie le 5 mars 2012.
  • 2017 :
    • Cette soirée-là – M. Pokora, entouré de nombreux artistes sur la scène du Zénith de Paris, propose un hommage à Claude Francois. Diffusé sur TF1 le 14 janvier 2017.

Hommages et évocations

  • En 1974, Annie Cordy fait allusion à Claude François dans la chanson La Bonne du curé[87] : « car les cantiques ça n'vaut pas Claude Françoué. »
  • En 1975 Noam chante Lollipop où il fait allusion à Claude François : « Claude François m'a invité, à chanter. »
  • En 1979, Michel Sardou chante Je ne suis pas mort, je dors, chanson implicitement dédiée, selon Marie-Christine Pouchelle, au chanteur disparu l'année précédente[88].
  • En juin 1980, Alain Turban sort un 45 tours sous le nom de « Allain » avec, en face A, Et je t'aime et, en face B, une chanson en hommage à Claude François, Tout le monde a pleuré, avec un texte composé des titres de chansons de Cloclo.
  • En 1982, Didier Barbelivien, Jean-Claude Petit et Humbert Ibach composent une chanson intitulée Je me souviens en hommage à Claude François et interprétée par Karen Cheryl[89].
  • Johnny Hallyday confie, en 1985, avoir enregistré la chanson Le Chanteur abandonné en pensant à Claude François[90].
  • En 1998, Pascal et Marie-Claude Lescure, couple d'admirateurs inconditionnels du chanteur, achètent le moulin de Dannemois laissé à l'abandon, le restaurent et l'exploitent avec succès en tant que musée des souvenirs et hôtel-restaurant à dîners-spectacles.
  • Le 11 mars 2000, à l'occasion du 22e anniversaire de sa mort, une place Claude-François est inaugurée à Paris, boulevard Exelmans, dans le 16e arrondissement, au pied de son ancien domicile parisien. Plusieurs rues sont baptisées de son nom dans d'autres communes de France, notamment à Montpellier et aux Herbiers. En 2005, une rue d'Ismaïlia, en Égypte, est également baptisée en son honneur.
  • En novembre 2003, a lieu à l'Olympia la première de Belles belles belles, comédie musicale rendant hommage aux titres de Claude François. Créée par des collaborateurs du chanteur (Daniel Moyne, Jean-Pierre Bourtayre et Gérard Louvin), ce 1er jukebox musical français rassemble 23 tubes de l’interprète.
  • En mars 2008, des artistes, dont Jeanne Cherhal, Vincent Baguian, Alain Chamfort, A.S. Dragon, La Grande Sophie, Adrienne Pauly et Elodie Frégé rendent hommage à Claude François en reprenant ses chansons dans un album intitulé Autrement dit (Mercury/Universal) alors que sort un disque de ses chansons reprises en japonais. En juillet 2008, les Francofolies de La Rochelle programment un hommage à Claude François, où une douzaine d'artistes, dont Arthur H, Didier Wampas, Christophe Mali, Jean Guidoni, Marka, Sacha Toorop, recréent le dernier concert de février 1978 du chanteur à Lyon et interprètent ses chansons[91].
  • En 2012, un film intitulé Cloclo retrace sa vie, avec Jérémie Renier dans le rôle-titre.
  • En 2014, sa chanson Stop au nom de l'amour (reprise de Stop! In the Name of Love) illustre le fond sonore d'une discothèque à Paris en 1973 dans le film américain X-Men: Days of Future Past[92].
  • Le 14 mars 2015, une plaque commémorative est apposée sur la facade du 46 boulevard Exelmans dans le 16e arrondissement de Paris où le chanteur a vécu pendant 15 ans et où il est décédé. Étaient présents ses fils, le maire du 16e arrondissement, la compositrice Vline Buggy, l'animateur radio André Torrent, le biographe officiel Fabien Lecœuvre, ainsi que les Clodettes, les Fléchettes, des collaborateurs de Claude et des fans.
  • En 2016, M. Pokora, sur l'album My Way, reprend plusieurs succès de Claude François.

Notes et références

Notes

  1. Né à Ismaïlia, le 2 mars 1908 et mort à Nice dans les Alpes-Maritimes, le 19 mars 1961.
  2. Née à Ismaïlia le 20 février 1910, et morte le 22 décembre 1992 à Paris 8e.
  3. Josette François, Claude François, mon frère, Éditions Hors Collection, février 2008.
  4. Jusqu'en 1965, le baccalauréat comportait une première partie, et une deuxième partie. L'obtention de cette première partie était obligatoire pour passer en terminale et postuler au baccalauréat.
  5. Repris en italien sous le titre Piange il telefono par Domenico Modugno en 1975.
  6. La chanson serait inspirée d'une chanson américaine de 1968, The Telephone Call, sur CBS/COLUMBIA, cf. Topic: The Telephone Call / Tina & Daddy, sur SHS secondhandsongs.
  7. La chanson, enregistrée en 1977, est commercialisée en 45 tours le 15 mars 1978, soit quatre jours après ses obsèques.
  8. En 1975, Podium devient « le magazine no 1 des jeunes ».
  9. Décédée le 13 novembre 2011 à l'âge de 73 ans. Anglaise, Janet était née à Nottingham le 4 novembre 1939.
  10. Le patronyme se rencontre aussi orthographié « Forest » : cf. Christophe Chadefaud, Jérémie Renier : « Claude François était devenu ma drogue », L'Express, 15 mars 2012 : « Isabelle Forest, la mère de ses deux fils. » et La famille de Claude François bouleversée par « Cloclo », Le Parisien.fr, 19 février 2012 : « à l’issue de la projection privée de « Cloclo », Isabelle Forest ne cache pas son émotion. »
  11. Au volant de sa Mercedes 450 SEL 6.9.
  12. Il est notamment l'auteur du pont.
  13. Société d'édition créée par Claude François en 1967.
  14. 4 700 000 albums sont certifiés par la SNEP, qui décerne les certifications à la demande expresse de chaque société phonographique, après qu'un cabinet d'expertise comptable a lui-même certifié, une fois les comptes vérifiés auprès de la société, que le seuil des ventes requis est atteint. Ainsi, l'album Dix ans déjà est certifié Double platine (600 000 exemplaires) en 2001.
  15. Il n'y a pas de source actuelle fiable sur le nombre de disques vendus, toutefois, au 31 décembre 2007, Le Figaro Musique (cf. infra) évoque un total de 62 millions de disques et envisage 150 000 à 200 000 albums et un marché des DVD de 70 000 à 100 000 pour 2008.

Références

  1. Sophie Majou, « L’arrière-grand-père paternel de Cloclo était Lyonnais ! », Le Progrès, 25 mars 2012.
  2. Daniel Lesueur 2016, p. 5
  3. Daniel Lesueur 2016, p. 6
  4. « Biographie détaillée de Claude François »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) (consulté le 13 mai 2017), sur MesBiographies.com.
  5. Claude François, Mémoires inédites, Éditions Carrère & Michel Lafon, 1985, p. 11-12.
  6. Biographie détaillée de Claude François, sur MesBiographies.com.
  7. Caillet, Sylvie & François, Claude Jr., Qui était Claude François ? (retranscription d'une interview), éd. Fernand Lanore, mars 1982, p. 13-14.
  8. Claude François, Mémoires inédites, Éditions Carrère & Michel Lafon, 1985, p. 18.
  9. Claude François, Mémoires inédites, Éditions Carrère & Michel Lafon, 1985, p. 19
  10. Claude François, Autobiographie par Fabien Lecœuvre, Albin Michel, 2012, p. 33-35.
  11. François Jouffa, François Claude (1939-1978), sur Encyclopædia Universalis.
  12. Claude François, Autobiographie par Fabien Lecœuvre, op. cit., p. 42.
  13. Claude François, Autobiographie par Fabien Lecœuvre, op. cit., pp. 38-39 et 48-49.
  14. Biographie, sur claudefrancois-lesite.fr, op. cit.
  15. Claude François, sur RFI musique : « Le début des années 1960 est une époque de grands bouleversements pour la variété française. Commence l’ère de Salut les Copains, émission de radio célèbre, des reprises en français de grands tubes américains, du twist et autres yé-yé. »
  16. Claude François, sur RFI musique : « Claude François se fait engager dans la formation d’Olivier Despax, les Gamblers. Mais la situation rester précaire. Les cachets ne sont pas très importants […]. »
  17. Claude François (1939-1978), un mythe de la chanson française qui avait peur de tout, sur le site bilingue français-russe La langue française : « Un jour de l’automne 1962, dans les couloirs d’Europe 1, on voit, « un jeune inconnu, tenant dans sa main un disque 45 tours… Il s’accrochait à ce disque comme à une bouée de sauvetage. Il me dit qu’il ne quitterait pas cet endroit avant d’avoir rencontré Daniel Filipacchi1 ; c’était presque une question de vie ou de mort. Pendant que j’écoutais sa chanson (Belles ! Belles ! Belles !), je le regardais, tiré à quatre épingles, aussi nerveux que touchant… Daniel promit qu’il passerait son disque deux fois par émission tous les jours de la semaine... En 1962, l’émission de Daniel était la seule écoutée par toute la jeunesse du pays » (note 2 : Jean-Marie Périer, Mes années 60 (Ed. Fillipacchi, 1998)). »
  18. Claude François, Autobiographie par Fabien Lecœuvre, op. cit., p. 71.
  19. Claude François, Autobiographie par Fabien Lecœuvre, op. cit., p. 76.
  20. Claude François, sur RFI musique.
  21. Michel Bourdais, Claude François à la recherche de son image ou l'histoire d'un dessin, Fan de Toi, 2008.
  22. Michel Bourdais nous parle de Claude François, sur le site Salut les sixties.
  23. « Biographie »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) (consulté le 13 mai 2017), claudefrancois-lesite.fr
  24. Claude François, Autobiographie par Fabien Lecœuvre, op. cit., p. 77.
  25. Hommage à Claude françois, sur LEXILOGOS Claude François.
  26. Claude François, Autobiographie par Fabien Lecœuvre, op. cit., p. 88.
  27. Claude François, Autobiographie par Fabien Lecœuvre, op. cit., p. 89 : « Cette année-là, il bat tous les records de recettes établis par Édith Piaf et Gilbert Bécaud. [...] A chacune de ses apparitions, Claude déclenche de véritables hystéries collectives. »
  28. France Gall : le destin d'une star-courage par Grégoire Colard, son attaché de presse, senioractu.com, 5 octobre 2007 : « sa première grande passion commence en 1964, puisqu’elle va vivre une histoire impossible avec Claude François. »
  29. Michel Bourdais nous parle de Claude François, op. cit. : « Fin 1964, Claude François demande à Michel Bourdais de dessiner des sortes de BD pour divulguer les pas des danses dont il est le créateur. Durant une séance de travail, Michel souffle à Claude l’idée de monter un show avec des danseuses. Tous deux délirent alors en imaginant des danseuses plus que « court vêtues », style pin-up d’Aslan publiées chaque mois dans le magazine de charme « Lui ». Les Clodettes verront bientôt le jour après le séjour de Claude à Las Végas. »
  30. Michel Bourdais nous parle de Claude François, op. cit..
  31. Claude François, Mémoires inédites, Éditions Carrère & Michel Lafon, 1985, p. 63-65.
  32. Richard Harris chante My Boy
  33. Claude François, Autobiographie, par Fabien Lecœuvre, Albin Michel, édition 2012, 393 p., p. 201.
  34. Claude François, Autobiographie, op. cit., p. 203.
  35. Claude François, Autobiographie, op. cit., p. 240-241.
  36. Et Giscard avait choisi Claude… (source : Josette Martin, Claude François. L'envers du décor, Éditions Carrère & Michel Lafon, mars 1987). Voir aussi Claude François, Mémoires inédites, Michel Lafon, Carrère, 1985, p. 186
  37. http://www.ina.fr/divertissement/chansons/video/I00010962/claude-francois-et-martine-clemenceau-quelquefois.fr.html
  38. Song artist 331 - Claude François
  39. Pochette de disque
  40. Claude François, Autobiographie par Fabien Lecœuvre, op. cit., p. 319.
  41. Claude François, Autobiographie par Fabien Lecœuvre, op. cit., p. 324.
  42. François Jouffa se souvient de Claude François, Le Post archives, 12 mars 2011.
  43. « La photographie érotique de Claude François »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) (consulté le 13 mai 2017), Le Journal de la Photographie, 23 mai 2013. Pour les 35 ans de sa mort, L'Hotel Drouot à Paris a organisé une vente aux enchères des diapositives originales.
  44. "Claude François s’est électrocuté". Par le major Bernard Jacquinot, Propos recueillis par Bertrand Tessier, Paris Match, 15 mars 2012.
  45. Claude François toujours rentable, trente ans après sa mort, Franceinfo, 1er novembre 2011.
  46. Laurent Delahousse, Un jour, un destin, 21 octobre 2011.
  47. Bertrand Tessier, La dernière nuit de Claude François, Archipel, 2012, p. 185
  48. Claude François: le récit de sa dernière journée
  49. Claude François : une mort foudroyante
  50. Claude François, Autobiographie par Fabien Lecœuvre, op. cit., p. 334 : « À 16 heures, un flash spécial à la radio et à la télévision annonce le décès de Claude François. C'est la stupeur dans la France entière. L'événement est national et reste, aujourd'hui encore, d'après de nombreux sondages, l'un des plus marquants des années 70. »
  51. Hervé Marchon, Libé. Les Meilleurs titres, Éditions de la Martinière, 2016, p. 87.
  52. Pierre Pernez, Claude François en souvenirs, City Edition, 2013, p. 207.
  53. « Claude-François, vie hystérique » sur Marianne.
  54. « Claude François a trahi mon amour » sur parismatch.com.
  55. Pierre Pernez, Claude François en souvenirs, City Edition, 2013
  56. Claude François (1939-1978), un mythe de la chanson française qui avait peur de tout, op. cit..
  57. Claude François, Autobiographie, op. cit., p. 202.
  58. (en) « 1975: London Hilton bombed », sur BBC News (consulté le 21 mars 2015).
  59. Attentat Hilton Londres : interview Claude François, sur ina.fr.
  60. Retranscription d'une interview, Caillet, Sylvie & François, Claude Jr., Qui était Claude François ?, éd. Fernand Lanore, mars 1982.
  61. Claude François, Autobiographie par Fabien Lecœuvre, op. cit., pp. 303-305.
  62. Cloclo, un business «forever» qui génère des millions, Le Figaro, 29 février 2008.
  63. La cave de Claude François mise aux enchères à Drouot, Journal d'Antenne 2, 3 mars 1982, archives de l'INA.
  64. Trente ans après sa mort, Claude François est toujours rentable, AFP, 11 mars 2008.
  65. Claude François Jr, op. cit.
  66. Détail précisé par Claude François Jr, ibid., Le Figaro.
  67. Ibid., Le Figaro, 2008.
  68. Léna Lutaud, « Cloclo, un business « forever » qui génère des millions », Le Figaro, 29 février 2008.
  69. Le label Because rachète les droits de l'œuvre de Claude François, Le Monde, 25 novembre 2009.
  70. Bertrand Dicale, « Claude François forever, envers et contre tous », sur rfimusique.com, 11 mars 2008 (consulté le 22 novembre 2009) : « il fut considéré longtemps, par une certaine critique et une partie du public, comme un véritable ennemi : trop de brillant, trop de sourires, trop de filles sexy autour de lui, trop peu de sens dans ses chansons. »
  71. Claude François - Elvis Presley et Re: Claude François - Elvis Presley.
  72. Parce que je t'aime mon enfant.
  73. Lexilogos sur Claude François
  74. [PDF] Louis Harris, « Claude François 25 ans après - Le palmarès de ses chansons », sur lh2.fr (consulté le 22 novembre 2009)
  75. Un unique 45-tours pour Nicolas Pinelli, disque Flèche Phonogram, Face A : J’ai entendu pleurer maman (P. Marfisi - F. Léandri), Face B : À la vie, à la mort (Claude François - Jean-Pierre Bourtayre - Noé Willer) en 1974, et Podium, numéros 27 à 31, 33 à 39, de 1974 à 1975.
  76. Marcela Iacub, Cloclo en VO, Libération, 13 avril 2012.
  77. Ludovic Dunod, Dans les pas de Claude François, Le rendez-vous des voyageurs, le blog de Si loin, si proche, RFI, 26 avril 2012.
  78. Ludovic Perrin, « Cloclorico », sur liberation.fr, 11 mars 2008 (consulté le 22 novembre 2009).
  79. « Les Ventes par Artiste de 1955 à fin 2008 », sur infodisc.fr (consulté le 22 novembre 2009)
  80. « Claude François en quelques chiffres », sur nouvelobs.com, 10 mars 2008 (consulté le 22 novembre 2009).
  81. « Les secrets de la carrière posthume de Claude François », sur lefigaro.fr, 4 mars 2008 (consulté le 22 novembre 2009).
  82. Fabien Lecœuvre, Claude François, autobiographie, op. cit., p. 180 : « Ainsi, du 10 au 13 avril 1972, il enregistre son émission intitulée « Avec le cœur ». Ce show réalisé par Rémy Grumbach, est diffusé le mercredi 24 mai sur la première chaîne de télévision. »
  83. Claude françois et podium, interview par Philippe Bouvard, 9 décembre 1972
  84. Magnolias for ever, émission du 28 février 1978
  85. Alexandrie Alexandra (enregistrée le 9 mars) et I believe in Father Christmas (dernière apparition publique télévisée, enregistrée le 10 mars 1978) à Leysin en Suisse
  86. Claude François, Day Dreamer, 10 mars 1978 à Leysin
  87. Fiche de la chanson, sur le site Bide et musique.
  88. Marie-Christine Pouchelle, « Sentiment religieux et show business : Claude François objet de dévotion populaire », in Jean-Claude Schmitt (dir.), Les Saints et les stars : le texte hagiographique dans la culture populaire : études, Éditions Beauchesne, 1983, 302 pages, p. 283 : « Je ne suis pas mort, je dors : grâce à la chanson que Michel Sardou a implicitement dédiée à son ami et concurrent malheureux, nous savons que Claude François s'est engagé dans l'immortalité et le cycle éternel des réincarnations. »
  89. Fiche de la chanson, sur le site Bide et musique.
  90. Daniel Lesueur, L'Argus Johnny Hallyday, Éditions Alternatives, 2003, p. 147.
  91. « Nous sommes tous Claude François », Francofolies 2008.
  92. «X-Men, Days of Future Past» sort ses griffes, Le Parisien, 25 mai 2014.

Voir aussi

Bibliographie

  • Philippe Chevallier, La chanson exactement. L'art difficile de Claude François, PUF, 2017 (ISBN 978-2130789048).
  • Daniel Lesueur, Claude François. Biographie & discographie argumentée, Camion blanc, 2016 (ISBN 978-2357797529).

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