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Musicien

Bruce Springsteen

Bruce Springsteen - © Manuel Martinez Perez (2009), en.wikipedia.org

Date de naissance 23.9.1949 à Long Branch, NJ, Etats-Unis d Amérique

Bruce Springsteen

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Bruce Frederick Joseph Springsteen, surnommé The Boss, né le 23 septembre 1949 à Long Branch (New Jersey), est un chanteur et auteur-compositeur américain.

Il est l'un des artistes ayant vendu le plus d'albums aux États-Unis avec plus de 64 millions d'albums écoulés[1]. Il en a aussi vendu plus de 120 millions à travers le monde[2].

Selon le classement établi par le magazine Rolling Stone, il figure à la 36e place parmi les 100 plus grands chanteurs de tous les temps, à la 23e place des plus grands artistes[3], et est classé 96e meilleur guitariste de tous les temps[4].

Biographie

Les débuts

Bruce Springsteen a grandi à Freehold. Un soir, alors qu'il regarde la télévision, Bruce tombe par hasard sur un concert du « King », Elvis Presley. C'est une véritable révélation pour le jeune homme qui déclarera quelques années plus tard : « […] the way that Elvis freed your body, Bob freed your mind. »[5] (« […] de la même façon qu'Elvis a libéré les corps, Bob a libéré les esprits »). Springsteen n'a alors plus qu'une idée en tête : se consacrer, corps et âme, à la musique. Sa mère lui offre sa première guitare, achetée chez un prêteur sur gages. Désormais, le jeune homme passe des journées entières à composer et à gratter frénétiquement les cordes de sa guitare, malgré la réticence de son père. Néanmoins, Springsteen persévère et, après quelques essais en solo, il commence à se produire avec divers groupes dont les noms vont souvent varier : the Castiles, Dr. Zoom & the Sonic Boom, le Bruce Springsteen Band et Steel Mill. Il commence à enregistrer avec le E-Street Band en 1972. Devant le découvreur de talents John Hammond (qui avait fait signer Bob Dylan un peu plus tôt), il interprète, à la guitare, quatre titres de sa composition, dont Growin’ Up et It’s So Hard To Be A Saint In The City. Dans la foulée, il signe un contrat pour un album avec Columbia en 1972. Springsteen amena avec lui en studio de nombreux musiciens amis originaires comme lui du New Jersey. La plupart de ces derniers formèrent le E Street Band. Son premier album, Greetings from Asbury Park, New Jersey, sorti en janvier 1973, lui valut la faveur des critiques, même si les ventes restèrent médiocres. Manfred Mann et son Earth Band ont repris une chanson de cet album, Blinded By The Light pour en faire un tube. La même année, Bruce sort The Wild, the Innocent and the E Street Shuffle, un album plus abouti que le précédent mais qui, encore une fois, ne rencontre qu'un succès local.

C'est de cette époque qu'il gagne le surnom affectueux du « Boss » qu'il déteste pourtant, car il est très directif avec ses musiciens et il les paye lui-même à chaque fin de concert[6].

La « Bossmania » (1974-1988)

Dans le Real Paper de Boston du 22 mai 1974, le critique musical Jon Landau écrit : « J'ai vu l'avenir du rock'n roll, il s'appelle Bruce Springsteen. Une nuit où j'avais besoin de me sentir jeune, il m'a fait me sentir comme si c'était la première fois que j'entendais de la musique. »[7] Landau devient ensuite le manager de Springsteen. Avec la sortie de son album Born to Run en 1975, Springsteen fait les couvertures des magazines Time et Newsweek la même semaine, le 27 octobre. Ce disque est une véritable consécration pour l'artiste et son groupe. Cet album ne dure que 39 minutes mais fait aujourd'hui partie des incontournables en matière de rock n'roll avec des titres empreints de fougue comme la chanson titre Born to Run.

En 1977, Bruce écrit la chanson Fire (en) pour Elvis Presley, qui décède la même année sans avoir pu la chanter. Bruce l'offrit au chanteur de rockabilly Robert Gordon qui l'enregistra sur l'album Fresh Fish Special en 1978. Cependant, à l'époque, une bataille judiciaire avec son ancien manager Mike Appel empêche Springsteen de composer pendant une longue période et contribue probablement à son album beaucoup plus sombre Darkness on the Edge of Town en 1978. Dans la lignée de Darkness, Bruce Springsteen compose Because the Night, un hit pour Patti Smith.

L'album The River, sorti en 1980, s'inscrit dans le même registre avec des titres poignants comme Point Blank. En 1979, il participe au concert No Nukes contre l'utilisation de l'énergie nucléaire.

En 1981, après avoir lu le livre de Joe Klein Woody Guthrie - A life, Bruce Springsteen interprète This Land Is Your Land lors de la plupart des concerts de sa longue tournée mondiale avec son groupe l'E Street Band ; la chanson se retrouve dans le coffret de Springsteen Live 1975-85. Bruce Springsteen participe également à l'album collectif Folkways - A Vision Shared en 1988 consacré aux géants de la folk-music, Leadbelly et Guthrie[8].

En 1982, il compose un album beaucoup plus intime, Nebraska, qu'il enregistre avec seulement une guitare, un harmonica et un tambourin sur un magnétophone quatre pistes. À l'origine, il ne s'agit que d'une démo. Sur les conseils de son manager, Jon Landau, Springsteen sort cet album sans la contribution du E Street Band. C’est son premier album solo ; par la suite il arrivera assez souvent qu'il se détache du E Street Band pour y revenir plus tard. En l'occurrence, il retrouve son groupe peu après l'enregistrement de Nebraska. En 1985, il fait partie des chanteurs chantant We are the World, composé par Michael Jackson et Lionel Richie.

La renommée de Springsteen lui vient probablement de son album aux millions d'exemplaires Born in the U.S.A. (1984) et la tournée mondiale à succès qui l'a suivi. George Bush utilisa même la chanson titre de l'album comme hymne pour sa campagne de 1988. Quelques années auparavant, Ronald Reagan avait tenté de se réapproprier les paroles de Born in the U.S.A. pour sa campagne électorale. Ce titre a d'ailleurs été victime d'une méprise. Beaucoup ont vu dans ses paroles un hymne à la gloire des États-Unis, une déclaration patriotique prônant l'hégémonie américaine, là où le ton se veut dénonciateur. Springsteen n'a pas apprécié ce ton patriotique attribué à ce titre. En réalité, Born in the U.S.A. raconte le retour au pays d'un vétéran de la guerre du Vietnam et le rejet qu'il subit de la part de ses concitoyens. L'appel au pays du refrain est plus teinté d'amertume que de fierté nationale. Springsteen déclara d'ailleurs lors des concerts de sa tournée en 2002, avant d'interpréter son tube planétaire : « J'ai chanté cette chanson pour dénoncer les conséquences de la guerre du Viêt Nam, aujourd'hui je la chante pour la paix »[9]. Replacé dans le contexte international de 2002, cela valait condamnation des intentions d'intervention armée en Irak de George W. Bush.

Pendant la période 1985-1988, toujours accompagné du E Street Band, il joua des dizaines de concerts dans des stades, notamment le 30 septembre 1985 au Los Angeles Memorial Coliseum. Son style est plus contemplatif et plus calme, à l'image de l'album Tunnel of Love (1987), une réflexion mature sur les multiples visages de l'amour trouvé, perdu et gâché.

Il réalise en été 1988 un concert de quatre heures à Berlin-Est, alors en zone communiste, devant 300 000 jeunes allemands de l'Est enthousiastes, et en profite pour leur dire en pensant au mur de Berlin : « Je ne suis ici pour aucun gouvernement, je suis venu pour jouer du rock'n'roll pour vous dans l'espoir qu'un jour toutes les barrières seront abolies ». Les concerts de Springsteen ont certainement contribué aux événements qui ont conduit à la chute du mur l'année suivante[10].

Les années solo (1988-1995)

Après 1989, il se sépare de son E Street Band (à part son pianiste Roy Bittan, son saxophoniste Clarence "Big Man" Clemons et sa femme guitariste Patti Scialfa) et sort deux albums solo en 1992 Human Touch et Lucky Town, poursuivant approximativement la même recherche que Tunnel of Love. De nombreuses critiques s'élèvent pour regretter le conformisme grandissant de ces albums.

Lauréat de Grammy Awards à plusieurs reprises, il reçut également un Oscar en 1993 pour sa chanson Streets of Philadelphia, de la bande originale du film Philadelphia, réalisé par Jonathan Demme[11].

La reformation provisoire du E Street Band pour enregistrer quatre inédits sur le Greatest Hits de 1995 sembla redonner du souffle au Boss. En effet, la critique salua unanimement son album de 1995 The Ghost of Tom Joad, reprise des thèmes du livre Les Raisins de la colère de John Steinbeck. L'artiste se lance dans une tournée mondiale, en solo, simplement armé d'une guitare et d'un harmonica. Dans cet album, Springsteen souligne les parallèles entre cette œuvre et l'époque actuelle et renoue ainsi avec un ton plus engagé. Né dans un milieu ouvrier, Bruce Springsteen prend fréquemment la défense des laissés-pour-compte. Ainsi, lors de sa tournée en France en 1985, il fit un chèque de 10 000 dollars au Bureau d'aide sociale de Saint-Étienne, ville sinistrée par la crise économique avec la fermeture de l'usine Manufrance[12].

Les influences de Bruce sont multiples : Tim Hardin, dont il reprend le titre Reason to believe pour l'une de ses chansons ; l'on citera Woody Guthrie, John Steinbeck dont il reprend le personnage de Tom Joad ou encore Jack Kerouac et Jack London, le premier pour sa vision du monde, le second pour sa manière de vivre ; citons enfin le personnage de bon père de famille américain, ouvrier, patriote, pratiquant, croyant, personnage stéréotype des romans américains.

Le retour aux sources (2000-2010)

Après la sortie d'une compilation d'inédits laissés de côté tout au long de sa carrière, Tracks en 1998, la reformation tant attendue du E Street Band sur scène eut lieu le 9 avril 1999, à Barcelone, à l'occasion d'une tournée mondiale. Elle fut notamment marquée par la chanson polémique inédite American Skin (41 Shots) dénonçant le meurtre d'un jeune noir, Amadou Diallo, par la police de New York le 4 février 1999. Les policiers ont tiré 41 balles sur ce jeune homme de 23 ans qui n'était pas armé[13]. Springsteen reçut de nombreuses menaces anonymes avant son concert à New York, lui enjoignant de ne pas y interpréter ce titre. Springsteen refusa de plier devant la pression et attendit la fin du concert pour interpréter de façon très intense cette chanson.

En 2002, la sortie de l'album The Rising constitua un événement pour deux raisons. Tout d'abord, l'album était le premier album du Boss et du E Street Band enregistré en studio depuis plus de quinze ans. Ensuite, une grande partie des chansons de l'album porte sur les attentats du 11 septembre 2001 (My City of Ruins a été composée à l'époque de l'album Nebraska, et Further on (Up the Road) a été jouée lors des derniers concerts de la tournée de reformation du E Street Band, en 2000). Une nouvelle tournée mondiale s'ensuivit, où on retrouva toute la fougue du Boss. Bruce s'élève contre la politique extérieure américaine et participe aux côtés d'artistes comme Neil Young, Esther Galil... au mouvement anti-guerre lors de l'invasion américaine en Irak.

En 2005, Springsteen renoue avec le genre intimiste avec l'album Devils and Dust. Dix ans plus tôt, le prix de l'académie Charles Cros l'avait récompensé pour la poésie des textes de l'album The Ghost of Tom Joad. Le chanteur effectue une tournée mondiale, en solo, et offre au public des versions acoustiques de ses plus grands titres (Racing In The Street, The River ou encore Point Blank).

En 2006, le Boss décide de rendre hommage au folk américain, incarné par Pete Seeger, dont il s'est souvent inspiré (mais aussi Woody Guthrie ou Hank Williams). Il publie l'album We Shall Overcome : The Seeger Sessions, puis part en tournée avec le Seeger Session Band et interprète des classiques du répertoire folk américain. Pendant cette tournée, il est accompagné d'une troupe de dix-sept musiciens (cuivres, banjo, violon...). L'album souligne tous les talents d'arrangeur musical de Springsteen et son profond attachement à la culture folk américaine, ses racines.

Le 2 octobre 2007, jour de sortie de l'album Magic, Springsteen entame une nouvelle tournée mondiale avec le E-Street band, tournée pendant laquelle disparut l'organiste Danny Federici (décédé le 17 avril 2008 d'un cancer de la peau). Le 15 juillet 2008 un EP titré Magic Tour Highlights, dont plusieurs duo notamment avec le chanteur guitariste Tom Morello de Rage Against the Machine est publié au profit de la fondation « Danny Federici Melanoma Fund ». Cet EP comprend quatre titres live enregistrés lors de sa tournée actuelle. Le Magic Tour est remarquable par la rapidité des concerts (la plupart ne durant pas plus de deux heures et demie comparé aux trois heures, voire quatre heures de concert durant les années 1980), et par le nombre de « raretés » que le Boss prit l'habitude de ressortir dans le dernier leg (en stade) de la tournée : des reprises de classiques du rock, et ses propres chansons, notamment de l'album The River, avec la réapparition, après près de vingt ans d'absence dans les concerts du E-Street Band, de Drive All Night ou Crush on You. Bruce Springsteen est réputé pour être la plus grande bête de scène de l'histoire du rock : l'intensité ou les moments d'émotions sont toujours au rendez-vous lors de ses concerts.

Lors de la campagne à l'élection présidentielle américaine de 2008, Bruce Springsteen, qui avait déjà pris position contre les Républicains quatre ans auparavant avec sa tournée "Vote for change", a apporté son soutien à Barack Obama. Le chanteur a notamment chanté dans l'avant-dernier meeting de campagne du candidat démocrate.

Le 11 janvier 2009, il remporte le Golden Globe de la meilleure chanson pour The Wrestler (extrait du film du même nom : The Wrestler) lors de la 66e cérémonie des Golden Globe[11]. Un nouvel album Working on a Dream est paru le 27 janvier 2009. Un album paru le 2 mars 2012 Wrecking Ball est le dernier album que le « Boss » ait écrit.

Springsteen joue à la mi-temps de la finale du Super Bowl, le 1er février 2009, Tenth Avenue Freeze-Out, Born To Run, Working On A Dream et Glory Days avec le E Street Band[14] puis donne son unique concert en France pour le Working On A Dream Tour le 16 juillet 2009 au festival des Vieilles Charrues à Carhaix en centre Finistère (Bretagne)[15],[16]. Complet en seulement trois semaines, 43 000 festivaliers viennent ce soir là applaudir le « Boss » pendant plus de 2h30. La coquette somme d'un million d'euros a été nécessaire pour tout payer, entre le « Boss », ses musiciens, ses techniciens et les roadies. Pendant la tournée 2009, Bruce Springsteen joue à plusieurs reprises des albums dans leur intégralité : Born to Run et Darkness on the Edge of Town lors de plusieurs concerts, deux concerts exceptionnels au Madison Square Garden, le 7 et le 8 novembre 2009 sont consacrés respectivement à l'album The Wild, the Innocent and the E Street Shuffle et à l'album The River joués pour la première fois dans leur intégralité. Lors du dernier concert de la tournée le 22 novembre 2009, Springsteen et le E Street Band jouent l'album Greetings from Asbury Park, N.J. dans son intégralité. Ce dernier concert dure plus de 3 h et 40 minutes pour un total de trente-quatre morceaux.

Springsteen est aussi un militant pour les droits des homosexuels. En 2012, il a apporté son soutien à une campagne de publicité pour le mariage gay appelée « The Four 2012 »[17].

Le 15 novembre 2010 sort un coffret célébrant les trente ans de Darkness on the Edge of Town. Il contient l'enregistrement d'un concert de la tournée 1978 à Houston, un double CD de titres inédits enregistrés à la même période que l'album qui fait également partie du coffret sous une forme « remasterisée » ; à cela s'ajoute une version de concert de l'album enregistrée au Paramount Theater d'Asbury Park fin 2009. Le double CD d'inédits paraît aussi séparément sous le titre The Promise.

En 2013, l'université Rutgers, New Jersey, propose un cours entier basé sur l'analyse de l'interprétation des textes bibliques par Bruce Springsteen, the Bruce Springsteen Bible Seminar[18]. Les cours dispensés par Azzan Yadin-Israel, professeur de littérature rabbinique, n'accueilleront pas plus de vingt élèves[19]. Ce dernier entend s'attarder sur les références à l'Ancien Testament, nombreuses dans les chansons de Bruce Springsteen. Il est à noter que l'université de Princeton avait déjà proposé un cours intitulé Sociology from E Street: Bruce Springsteen’s America.

Springsteen a publié son premier livre, un roman autobiographique intitulé Outlaw Pete, basé sur la chanson éponyme de l'album Working on a Dream, illustré par Franck Caruso. Le livre est sorti le 4 novembre 2014. Le 17 novembre 2014, Springsteen sort The Album Collection Vol . 1 1973-1984, un coffret de 8 disques, version remastérisée de ses sept premiers albums studio, dont certains pour la première fois.

Springsteen a fait ses débuts d'acteur en 2014 dans l'épisode final de la saison 3 de la série de Van Zandt, Lilyhammer[20], dont le titre Loose Ends fait référence à une chanson de Springsteen. Il y interprète Giuseppe Tagliano[21], le frère du personnage de Van Zandt, Frank Tagliano alias Giovanni "Johnny" Henrikssen. Giuseppe est un entrepreneur et propriétaire d'une entreprise de pompes funèbres qui travaille occasionnellement comme tueur à gages pour une famille de la mafia à laquelle Frank est associé.

Vie privée

La mère de Bruce Springsteen, Adele Zerilli, est d'origine italienne[22] (le grand-père maternel de Bruce est né à Vico Equense, près de Naples[23]). Le père de Bruce, Douglas Frederick Springsteen, est d'origine irlandaise.

Bruce a deux sœurs cadettes, Virginia (naissance en 1950) et Pamela (naissance en 1962). Pamela Springsteen, après une brève carrière d'actrice, est devenue photographe. Elle a réalisé les photographies de plusieurs albums de son frère.

Bruce Springsteen rencontre durant la tournée de Born in the U.S.A. Julianne Philips, une actrice et mannequin. Ils se marient en mai 1985. Tombé amoureux de Patti Scialfa, chanteuse dans son groupe E Street Band, il divorce en 1989 de Julianne pour épouser Patti en 1991[24], avec qui il a trois enfants[25] : Evan Jame Springsteen (24 juillet 1990), Jessica Rae Springsteen (30 décembre 1991) et Sam Ryan Springsteen (5 janvier 1994).

Dans son autobiographie Born to Run publiée en 2016, Bruce Springsteen révèle son combat contre la dépression depuis des décennies, et précise qu'il a mis entre parenthèses sa carrière en 1988 pour entamer une psychanalyse[26].

Composition du groupe

Membres actuels du E Street Band[27]

  • Bruce Springsteen
  • Steven Van Zandt - guitare, mandoline (remplace Suki Lahav [violon] en 1977; parti en 1984 pour une carrière solo sous le nom de Little Steven; revenu en 1995)
  • Patti Scialfa - chant et guitare (également l'épouse de Bruce Springsteen)
  • Max Weinberg - batterie (remplace Ernest « Boom » Carter en 1975, qui avait remplacé Vinnie « Mad Dog » Lopez en 1974 ou 1975)
  • Garry W. Tallent - basse
  • Roy Bittan - piano (remplace David Sancious en 1975)
  • Nils Lofgren - guitare (remplace Steven van Zandt en 1984; reste dans le groupe après le retour de Van Zandt)

Membres additionnels

  • Soozie Tyrell - violon et guitariste (enregistre avec Springsteen en 1995, rejoint le groupe officiellement en 2002 pour l'album The Rising et la tournée)
  • Charles Giordano - orgue, synthé, accordéon (remplace Danny Federici en 2008)
  • Everett Bradley - percussions et chœurs
  • Jake Clemons - saxophone (neveu de Clarence Clemons)
  • Barry Danielian - trompette
  • Clark Gayton - trombone
  • Curtis King - chœurs
  • Eddie Manion - saxophone
  • Cindy Mizelle - chœurs
  • Michelle Moore - chœurs
  • Tom Morello - chant et guitare
  • Curt Raam - trompette

Membres disparus

Discographie

Albums Studio

Sortie Titre Position
5 janvier 1973 Greetings from Asbury Park, N.J. - - - - 60 41
5 novembre 1973 The Wild, the Innocent and the E Street Shuffle - - - - 59 33
1er septembre 1975 Born to Run 20 31 - - 3 17
2 juin 1978 Darkness on the Edge of Town 14 7 - - 5 16
17 octobre 1980 The River 3 1 - - 1 2
20 septembre 1982 Nebraska 18 3 - - 3 3
4 juin 1984 Born in the U.S.A. 2 1 - 1 1 1
6 octobre 1987 Tunnel of Love 5 1 - 2 1 1
31 mars 1992 Human Touch 3 2 - 1 2 1
31 mars 1992 Lucky Town 6 3 - 2 3 2
25 novembre 1995 The Ghost of Tom Joad 10 15 - 8 11 16
30 juillet 2002 The Rising 3 1 - 2 1 1
25 avril 2005 Devils and Dust 3 2 5 1 1 1
25 avril 2006 We Shall Overcome : The Seeger Sessions 9 3 10 5 3 3
2 octobre 2007 Magic 3 1 11 4 1 1
27 janvier 2009 Working on a Dream 2 1 - 1 1 1
5 mars 2012 Wrecking Ball 3 3 1 1 1 1
13 janvier 2014 High Hopes 2 1 ? ? 1 1

Compilations et Albums Live

Sortie Titre Position
4 novembre 1986 Live/1975-85 - - - 6 1 4
12 avril 1993 In Concert/MTV Plugged 23 - - 8 189 4
18 mars 1995 Greatest Hits 1 - - 1 1 1
10 novembre 1998 Tracks 39 - - - 27 -
13 avril 1999 18 Tracks 33 - - 11 64 23
3 avril 2001 Live in New York City 10 19 - 13 5 12
11 novembre 2003 The Essential Bruce Springsteen - - - 35 14 28
28 février 2006 Hammersmith Odeon, London' 75 - - - - - -
4 juin 2007 Live in Dublin 27 31 49 28 23 21
2 juin 2009 Greatest Hits 2 1 2 1 1 1
15 novembre 2010 The Promise 2 1 2 9 1 1
8 mars 2013 Collection : 1973-2012 ? - ? ? - -
16 octobre 2015 The Essential Bruce Springsteen ? ? ? ?
4 décembre 2015 The Ties That Bind : The River Collection
23 septembre 2016 Chapter and verse

Vidéographie

Date de sortie Titre
15 décembre 1992 In Concert/MTV Plugged
3 mars 1996 Blood Brothers
16 janvier 2001 The Complete Video Anthology 1978/2000
6 novembre 2001 Live In New York City
18 novembre 2003 Live in Barcelona
6 septembre 2005 VH1 Storytellers
15 novembre 2005 Wings For Wheels (The Making Of Born To Run) (Born To Run : 30th Anniversary Edition)
15 novembre 2005 Hammersmith Odeon, London '75 (Born To Run : 30th Anniversary Edition)
5 juin 2007 Live In Dublin
22 juin 2010 London Calling : Live In Hyde Park
16 novembre 2010 The Promise, The Darkness On The Edge Of Town Story
22 juillet 2013 Springsteen & I
14 janvier 2014 Born in the U.S.A. Live : London 2013 (DVD bonus en édition limitée sur High Hopes)
4 décembre 2015 The River Tour, Tempe 1980 (Coffret The Ties That Bind : The River Collection)

Prix et distinctions

Awards

Autres distinctions

  • Prix Polar Music en 1997[29].
  • Introduit au Rock and Roll Hall of Fame, 1999[30].
  • Introduit au Songwriters Hall of Fame, 1999[31].
  • Introduit au New Jersey Hall of Fame, 2007[32].
  • Golden Globe de la meilleure chanson pour The Wrestler (extrait de The Wrestler, film du même nom) en janvier 2009[11]
  • Born to Run a été nommé « hymne officieux des jeunes » par l'État du New Jersey, ce que Springsteen a toujours trouvé déplacé disant que la chanson traite du départ du New Jersey[33].
  • En 2001, un astéroïde découvert le 4 septembre 1999 par l'astronome Ian P. Griffin à Auckland (Nouvelle-Zélande), est baptisé « (23990) Springsteen » en son honneur[34].
  • Classé 23e au classement 2004 du magazine Rolling Stone des 100 plus grands artistes de tous les temps[35].
  • Prix Kennedy Center Honors le 6 décembre 2009 remis par Barack Obama[36].
  • Médaille présidentielle de la Liberté, plus haute décoration civile des États-Unis, le 22 novembre 2016, remise par Barack Obama[37].

Récompenses distinguant les ventes d'albums et simples

Springsteen en concert[38]

Tournées avec le E Street Band
  • Greetings From Asbury Park Tour, 1972-1973, 179 concerts.
  • The Wild And Innocent Tour, 1973-1975, 217 concerts.
  • Born To Run Tour, 1975, 69 concerts.
  • The Chicken Scratch Tour, 1976, 35 concerts.
  • The Lawsuit Tour, 1976-1977, 29 concerts.
  • Darkness Tour, 1978, 112 concerts.
  • The River Tour, 1980-1981, 139 concerts.
  • Born In The USA Tour, 1984-1985, 158 concerts.
  • Tunnel Of Love Express Tour, 1988, 68 concerts.
  • Amnesty International Tour, 1988, 20 concerts.
  • Reunion Tour, 1999-2000, 134 concerts.
  • The Rising Tour, 2002-2003, 125 concerts.
  • Vote For Change Tour, 2004, 20 concerts.
  • Magic Tour, 2007-2008, 103 concerts.
  • Working on a Dream Tour, 2009, 85 concerts.
  • Wrecking Ball Tour, 2012-2013, 133 concerts.
  • High Hopes Tour, 2014-2015, 34 concerts.
  • The River Tour (2016, 2017) 86 concerts.
Tournées avec d'autres groupes
  • Human Touch Tour, 1992-1993, 108 concerts.
  • Seeger Sessions Tour, 2006, 60 concerts.
Tournées en solo
  • Solo Acoustic Tour, 1996-1997, 129 concerts.
  • Devils and Dust Acoustic Tour, 2005, 74 concerts.

Liens externes

Références

  1. (en) « Gold & Platinum - RIAA », sur RIAA (consulté le 16 février 2016).
  2. (en) « Springsteen has high hopes for radical marketing wheeze », sur The Irish Times (consulté le 16 février 2016).
  3. « Bruce Springsteen - 100 Greatest Artists », sur Rolling Stone (consulté le 16 février 2016).
  4. « Bruce Springsteen - 100 Greatest Guitarists », sur Rolling Stone (consulté le 17 mars 2016).
  5. « Bruce Springsteen on Dylan | The Rock and Roll Hall of Fame and Museum », sur rockhall.com (consulté le 17 mars 2016).
  6. Marc Dufaud, Bruce Springsteen. Une vie américaine, éditions Camion Blanc, 2010, p. 38
  7. « ‘I Saw Rock And Roll Future': The History of Bruce Springsteen and Jon Landau », sur Ultimate Classic Rock (consulté le 17 mars 2016)
  8. Extraits de l'avant-propos de Jacques Vassal à l'autobiographie de Guthrie En route pour la gloire
  9. « Your song 6# : Born in the USA, Bruce Springsteen | frontstage/ », sur blog.lesoir.be (consulté le 17 mars 2016)
  10. « I'm not here for any government. I've come to play rock'n'roll for you in the hope that one day all the barriers will be torn down » « The night Bruce Springsteen played East Berlin – and the wall cracked », sur The Guardian (consulté le 12 novembre 2013)
  11. AlloCine, « Prix et nominations de Bruce Springsteen », sur AlloCiné (consulté le 29 octobre 2016)
  12. « Bruce Springsteen », sur lesechos.fr, 17 juillet 2009 (consulté le 29 octobre 2016)
  13. (en) « Rock History 101: Bruce Springsteen’s “American Skin (41 Shots)” », sur Consequence of Sound (consulté le 17 mars 2016)
  14. « Top 5 Super Bowl Halftime Performances », sur Ultimate Classic Rock (consulté le 17 mars 2016)
  15. « Bruce Springsteen a retourné les Vieilles Charrues », leparisien.fr,‎ 29 octobre 2016 (lire en ligne)
  16. Bruno Lesprit (Carhaix (Finistère), envoyé spécial), « Bruce Springsteen, à la découverte des festivals, dope Les Vieilles Charrues », Le Monde.fr,‎ 17 juillet 2009 (ISSN 1950-6244, lire en ligne)
  17. http://www.huffingtonpost.com/2012/10/02/bruce-springsteen-gay-marriage-the-four-campaign-_n_1932197.html
  18. La théologie selon Bruce Springsteen enseignée aux États-Unis
  19. Bruce Springsteen Bible seminars start in American university
  20. AlloCine, « Filmographie de Bruce Springsteen », sur AlloCiné (consulté le 29 octobre 2016)
  21. AlloCine, « Lilyhammer - Saison 3 » (consulté le 29 octobre 2016)
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