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Musicien

Chuck Berry

Chuck Berry

Date de naissance 18.10.1926 à Saint Louis, MO, Etats-Unis d Amérique

Date de décès 18.3.2017 à St. Charles, MO, Etats-Unis d Amérique

Alias Charles Edward Anderson Berry

Chuck Berry

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Charles Berry, dit Chuck Berry, né à Saint-Louis (Missouri) le 18 octobre 1926 et mort le 18 mars 2017 à Wentzville, comté de Saint Charles (Missouri), est un guitariste, chanteur et auteur-compositeur américain. Il est l'un des pionniers du rock‘n’roll.

Avec les chansons comme Maybellene (1955), Roll Over Beethoven (1956), Rock and Roll Music (1957) et Johnny B. Goode (1958), Chuck Berry a développé le « rhythm and blues » de son temps en y apportant des éléments distinctifs de ce qui deviendra le « rock 'n' roll » : des paroles axées sur la vie adolescente, le consumérisme ainsi qu’une musique donnant la part belle aux solos de guitare et à la mise en scène de son/ses interprète(s) - autant d’éléments qui exerceront une influence majeure sur la musique rock subséquente.

Ce poète[2],[3] a influencé de nombreux autres artistes, et fait des émules ; une bonne part de son répertoire est continuellement repris depuis sa parution jusqu'à nos jours.

Chuck Berry fut probablement le seul compositeur qui, de son vivant, pouvait se produire en concert dans n'importe quel endroit de la planète en recrutant sur place à la dernière minute « éventuellement le jour même, dans le bistrot d'en face la salle de concert » les musiciens pour l'accompagner qui connaissent déjà son répertoire, et peuvent improviser dessus.

Biographie

Jeunesse

Charles Edward Anderson Berry est né le 18 octobre 1926 à Saint-Louis, dans le Missouri. Il est le quatrième des six enfants de Henry William Berry et Martha Bell Banks. Son père est charpentier et diacre dans une église baptiste du quartier, tandis que sa mère est institutrice. La famille Berry, qui appartient à la classe moyenne, vit dans un quartier afro-américain relativement prospère du nord de Saint-Louis, The Ville (en). Charles Berry s'intéresse à la musique à un jeune âge, et se produit en public pour la première fois en 1941 dans son lycée.

Chuck Berry découvre la musique dans l'église locale où il se rend régulièrement avec ses cinq frères et sœurs. Ses parents font en effet partie de la chorale locale. Il est scolarisé à la Simmons Grade School puis à la Sumner High School. Il apprend la basse et la guitare dans le Glee club de son école[4].

En 1944, alors qu'il est encore au lycée, Berry est arrêté par la police pour avoir braqué trois magasins de Kansas City avant de voler une voiture saoul avec quelques amis. Dans son autobiographie, il explique que sa voiture était tombée en panne et que l'arme avec laquelle il avait menacé le propriétaire du véhicule volé n'était pas chargée[5]. Il est condamné et envoyé à la Intermediate Reformatory for Young Men, une maison de correction située à Algoa, près de Jefferson City. Durant son séjour, il s'adonne à la boxe et participe à un groupe de chant. Il en ressort le jour de son vingt-et-unième anniversaire, en 1947.

Charles Berry se marie, le 28 octobre 1948, avec Theretta Suggs, dite « Toddy ». Leur fille, Darlin Ingrid Berry, naît le 3 octobre 1950. Pour subvenir aux besoins de sa famille, Berry prend divers emplois à Saint-Louis : ouvrier dans deux usines automobiles, concierge de l'immeuble où il vit. Il suit brièvement des cours de cosmétologie avec ses sœurs au Poro College of Cosmetology fondé par Annie Malone (en)[6]. Sa situation financière est suffisamment bonne pour lui permettre d'acheter une petite maison sur Whittier Street en 1950, qui figure au National Register of Historic Places depuis 2008.

Afin d'arrondir ses fins de mois, Berry joue dans les bars et les boîtes de nuit de Saint-Louis avec des groupes locaux. Il joue du blues depuis qu'il est adolescent, empruntant les riffs et l'attitude de T-Bone Walker. Son style de guitare est également influencé par son ami Ira Harris, qui lui donne des leçons. Il se produit avec le trio du pianiste Johnnie Johnson à partir de 1953. Le trio joue principalement du blues et des ballades, mais Berry décide d'intégrer des chansons de country à leur répertoire. Ce genre, particulièrement populaire chez les blancs de la région, suscite d'abord la surprise dans leur public en majorité noir, mais il attire peu à peu un public plus diversifié.

Premiers succès chez Chess Records (1955-1962)

Chuck Berry se rend à Chicago en mai 1955. Il y fait la connaissance de Muddy Waters, qui lui conseille d'entrer en contact avec Leonard Chess, le co-fondateur de la maison de disques Chess Records. Leonard Chess, conscient que le marché du rhythm and blues se réduit, cherche à diversifier ses productions. Ce n'est donc pas le blues de Berry qui l'intéresse, mais une chanson plus inattendue : sa reprise de Ida Red (en), une chanson country de Bob Wills. Le 21 mai 1955, Berry enregistre sa version de Ida Red, rebaptisée Maybellene, avec Johnnie Johnson au piano, Jerome Green (du groupe de Bo Diddley) aux maracas, Jasper Thomas à la batterie et Willie Dixon à la contrebasse. Le single se vend à plus d'un million d'exemplaires et atteint la première place du classement rhythm and blues du magazine Billboard. À la fin du mois de juin 1956, Roll Over Beethoven se classe no 29 du hit-parade, et Chuck Berry participe à la tournée « Top Acts of '56 », durant laquelle il se lie d'amitié avec Carl Perkins. Fin 1957, il participe à une autre tournée, « Biggest Show of Stars for 1957 », organisée par Alan Freed, aux côtés des Everly Brothers et de Buddy Holly, entre autres.

Entre 1957 et 1959, Chuck Berry produit une douzaine de singles à succès, dont quatre qui se classent dans le top 10 des ventes : School Days (mars 1957), Rock and Roll Music (septembre 1957), Sweet Little Sixteen (janvier 1958) et Johnny B. Goode (mars 1958). Il apparaît dans les films Rock Rock Rock (1956) et Go, Johnny, Go! (1959), avec un petit rôle dans le second. À la fin de la décennie, il est devenu une véritable vedette. Il ouvre une boîte de nuit à Saint-Louis, le Berry's Club Bandstand, et investit dans l'immobilier.

En décembre 1959, Berry est arrêté par des détectives pour violation du Mann Act[7] (une loi de 1910 qui criminalise le franchissement avec une femme d'une frontière inter-états si le but est la prostitution ou "tout autre but immoral") : il avait ramené Janice Escalanti du Mexique[8], une jeune Apache de langue espagnole[réf. souhaitée], âgée de 14 ans, recrutée comme préposée au vestiaire dans sa discothèque interraciale de Saint-Louis. Après qu'il l'a licenciée, elle est allée se plaindre d'abord à la police de Yuma dans l'Arizona, où elle comptait rester, puis à St Louis au Missouri[8]. Elle est arrêtée quelques semaines plus tard pour prostitution. À la suite de ses incriminations, peut avoir lieu un premier procès de Berry. Un premier procès, qui condamne Chuck Berry à cinq années de prison et 5 000 dollars d'amende, est cassé en appel l'attitude du juge n'ayant pas permis un jugement équitable. Il est à nouveau condamné lors du second procès à trois ans ferme[9] ; son appel est rejeté. Berry passe vingt mois dans une prison fédérale de l'Indiana, le laissant indigné, et dépressif[10].

Le 31 mai 1960[réf. nécessaire], Berry doit faire face à une nouvelle accusation dans le cadre de la loi Mann, cette fois par rapport à Joan Mathis, qui réfutera chacun des griefs du procureur. En Août Berry est acquitté de toutes les charges pesant sur lui[8].

Bien qu'il ait continué à enregistrer des chansons et donner des concerts pendant ces procès, fatalement sa popularité en souffre et les ventes de ses singles s'en ressentent.

Nouveaux succès, entre Chess et Mercury (1963-1979)

À sa sortie de prison, Chuck Berry bénéficie d'un regain de popularité grâce aux groupes anglais de la British Invasion, qui ont publié des reprises de ses chansons : les Beatles enregistrent Roll Over Beethoven sur leur deuxième album, tandis que Come On est la face A du premier single des Rolling Stones[11]. D'autres groupes s'en sont fortement inspirés, comme les Beach Boys, dont le tube Surfin' U.S.A. (1963) reprend la mélodie de Sweet Little Sixteen. Berry publie huit singles en 1964-1965, dont trois se classent dans le top 20 : No Particular Place to Go (en) (une nouvelle version humoristique de School Days), You Never Can Tell et Nadine (en). Il change de maison de disques en 1966, quittant Chess pour Mercury Records. Il enregistre cinq albums chez Mercury, dont son premier live, Live at the Fillmore Auditorium, sur lequel il est accompagné par le Steve Miller Band.

Les concerts de Chuck Berry restent particulièrement appréciés, malgré son comportement parfois difficile, il lui arrive de parler longuement entre les morceaux, ainsi que de changer ses paroles dans d'imprévisibles improvisations, comme beaucoup de poètes le font[réf. nécessaire]. Sa tournée au Royaume-Uni en janvier 1965 est ainsi marquée par des performances parfois « médiocres », et sa méthode de travail, qui consiste à faire appel à des groupes locaux sans répéter avec eux avant les concerts, nuit à sa réputation dans le métier, tout comme son refus de toute négociation de contrat[12]. Sur le sol américain, il se produit lors de grands festivals, comme le Schaefer Music Festival (en), à Central Park, en juillet 1969, ou le Toronto Rock and Roll Revival Festival, au mois d'octobre.

Chuck Berry retourne chez Chess Records en 1970. En dépit d'une campagne tentant vainement de la faire interdire de diffusion à la BBC, My Ding-a-Ling décroche le no 1 du Hit-Parade au Royaume Uni et aux États-Unis, en 1972[13], son seul no 1 parmi une quarantaine de titres apparus aux classements des Charts anglais ou américains durant sa carrière[13]. Il s'agit d'une chanson amusante, « le sous-entendu est au pire, du niveau des cartes postales de bord de mer, ou de l'humour au music-hall » , dira le patron de la BBC[14] ; pour Yves Bigot cette chanson est « carrément pornographique et musicalement inattendue »[15].

Son single suivant, Reelin' and Rockin' (en), marque sa dernière apparition dans le top 40 en tant qu'interprète. Ces deux chansons figurent sur l'album The London Chuck Berry Sessions, enregistré à Londres dans la foulée du succès d'albums similaires de Howlin' Wolf et Muddy Waters. Le contrat de Berry avec Chess prend fin en 1975 avec un album simplement intitulé Chuck Berry. Quatre ans plus tard, Atco Records publie Rock It, le dernier album studio de Chuck Berry avant 2017.

Sur la route (1979-2017)

Tout au long des années 1970, Berry tourne « seul, sans manager ni musicien »[16], dans sa Cadillac, avec sa seule guitare Gibson, confiant dans le fait de trouver sur place un groupe connaissant sa musique, et capable de le suivre sans avoir répété avant. Ces concerts, qui s'inscrivent dans le mouvement oldies, dépendent fortement de la qualité du groupe du moment et nuisent à la réputation du chanteur, aliénant ses anciens fans sans lui en gagner de nouveaux. Son concert le plus notable de la décennie est celui qu'il donne le 1er juin 1979 à la Maison-Blanche, à la demande du président Jimmy Carter[10].

La fin des années 1970 est marquée par de nouveaux problèmes avec la justice : l'IRS accuse Berry, qui se fait généralement payer en liquide à chaque concert, d'évasion fiscale et d'éventuel « travail au noir » avec les musiciens qu'il recrute[8]. Le chanteur plaide coupable et se voit condamné à quatre mois de prison et 1 000 heures de travaux d'intérêt général, qui se traduisent par des concerts de bienfaisance[8].

Berry continue à donner entre 70 et 100 concerts par an tout au long des années 1980. En 1986, le cinéaste Taylor Hackford réalise le film-documentaire Hail! Hail! Rock 'n' Roll, entièrement consacré aux concerts organisés par Keith Richards pour célébrer le soixantième anniversaire de Chuck Berry. « Berry, homme de scène cabotin et conquérant, arbore fièrement sa guitare Gibson ES-335 rouge[17] », notamment entouré du pianiste Johnnie Johnson (son mentor des premiers jours), du batteur Steve Jordan et des guitaristes Eric Clapton, Robert Cray, ainsi que des chanteuses Etta James et Linda Ronstadt et de Keith Richards lui-même. La même année, il fait partie des premiers musiciens intronisés au Rock and Roll Hall of Fame à Cleveland, dans l'Ohio.

À la fin des années 1980, Chuck Berry rachète un restaurant à Wentzville, dans le Missouri, le Southern Air[18]. En 1987 à New York il est accusé pour agression suite à la plainte d'un femme qui l'accuse de l'avoir frappé au visage, il s'en tire avec une amende de 250 $[10],[19]. En 1990, il est poursuivi par plusieurs femmes qui ont affirmé qu'il avait placé une caméra dans les toilettes pour dames d'un restaurant qu'il possède à Saint-Louis[10]. Une descente chez lui avait trouvé des vidéos de femmes, dont une apparemment mineure, utilisant les toilettes du restaurant, et 62 grammes de marijuana[19]. Berry, le propriétaire, affirme que c'était pour attraper un employé soupçonné de voler le restaurant. Mettant fin aux accusations de « mauvais traitement sur mineure », il plaide coupable de possession de marijuana[19]. Il est alors condamné à une peine de prison de six mois avec sursis, accompagnée de deux ans de probation sans surveillance, et reçoit l'injonction de faire un don de 5 000 $ à un hôpital local[19]. Sa culpabilité ne sera jamais prouvée devant le tribunal, Berry optant pour un règlement « à l'amiable » suite à cette action collective[19]. L'un des biographes, Bruce Pegg[20], estime que la compensation qui aurait été versée à 59 femmes, serait d'un montant de environ 1,2 million de dollars, sans compter les frais de justice. Les avocats de Berry avaient argué qu'il avait été victime d'une machination en vue de profiter de sa richesse[10].

Après l'an 2000, il donne une série de concerts qui rencontrent un vif succès, remplissant les salles européennes. Il se produit également un mercredi par mois au Blueberry Hill, un restaurant de Saint-Louis. Le 1er janvier 2011, âgé de 84 ans, l'artiste très fatigué doit interrompre une prestation à Chicago, après avoir donné un concert erratique[21]. En octobre 2016, à l'occasion de ses 90 ans, il annonce son retour avec un nouvel album, Chuck (en)[22].

Mort

La police du comté de Saint Charles (Missouri) est appelée, le 18 mars 2017, à 12 h 40 heure locale, pour une urgence médicale au domicile de Chuck Berry à Wentzville. Après des tentatives de réanimation infructueuses, le chanteur est déclaré mort à 13 h 26 par les secours[23].

Les funérailles de Chuck Berry ont eu lieu le 9 avril 2017 à la salle de concert The Pageant (en) à Saint-Louis dans le Missouri[24].

Discographie

Style

Chuck Berry est l'un des pionniers du rock and roll, aussi bien en termes de musique que d'attitude. Dans ses chansons les plus célèbres des années 1950, Maybellene, Roll Over Beethoven, Rock and Roll Music et Johnny B. Goode, il développe le rhythm and blues dans la direction qui sera celle du rock and roll, avec des solos de guitare et des paroles qui parlent de danse, de voitures et de la vie scolaire, autant de sujets qui s'adressent directement aux adolescents[25]. Ses chansons sont de véritables petites histoires construites autour d'un riff de guitare, un modèle suivi par de nombreux auteurs-compositeurs de rock par la suite[26]. Ses chansons ont été reprises par de nombreux artistes, dans des genres très variés[25].

Sans être extraordinairement technique, Berry possède un jeu de guitare unique, clair et excitant, influencé par Carl Hogan (en) et T-Bone Walker[27],[25]. Son attitude sur scène influence également de nombreux guitaristes[28]. Il est notamment l'inventeur du duckwalk, un mouvement qui s'effectue avec les genoux pliés, parfois avec une jambe en l'air[29].

« Le rythme swing qu'il utilisait lui donnait un parfum différent. C'est la signification du roll dans "rock'n'roll" : quelque chose qui rebondit. » affirme Keith Richards à propos de Chuck, l'un de ses maîtres[30].

Hommages et distinctions

  • En 1977, Johnny B. Goode est choisi pour être emporté par la sonde Voyager I sur le Voyager Golden Record[31]. C'est le seul titre rock'n'roll gravé sur ce disque contenant des sons et des images, afin de présenter à d'éventuels êtres extraterrestres la quintessence de la production vivante sur Terre (sous forme d'un inventaire des Arts et des Sciences)[32],[33].
  • En 1984, Chuck Berry reçoit le Grammy du couronnement d'une carrière.
  • En 1986, il fait partie des premiers musiciens intronisés au Rock and Roll Hall of Fame.
  • En 2000, il reçoit le Kennedy Center Honors[34].
  • En 2003, Rolling Stone Magazine l'a classé 6e meilleur guitariste de tous les temps[35] et 25e plus grand chanteur de tous les temps[36].
  • Il est également classé 7e sur la liste des 10 plus grands joueurs de guitare électrique de tous les temps par le magazine Time en 2009[37].
  • Il est récompensé en 2012 du premier PEN Award pour paroles de chansons d'excellence littéraire aux cotés de Leonard Cohen[38].
  • En 2014, il reçoit le prix Polar Music[39].

Matériel

Voici une liste du matériel le plus souvent employé par Chuck Berry[40] :

  • Gibson Les Paul Goldtop (à cordier trapèze) 1952
  • Gibson Byrdland ES 5 (trois micros) 1951
  • Gibson ES 350

À partir de 1958, Chuck Berry utilise presque exclusivement des Gibson ES-335 :

  • Gibson ES-335 standard
  • Gibson ES-335 T sunburst 1958
  • Gibson ES-335 (à cordier trapèze) 1960
  • Gibson ES-335 rouge TDC

Publication

  • (en) Chuck Berry, Chuck Berry: The Autobiography, Simon & Schuster, 1988 (ISBN 0-671-67159-6).

Références

  1. « Chuck Berry, père fondateur du rock est mort », AFP, 19 mars 2017.
  2. Stéphane Deschamps, « Hommage à Chuck Berry, premier poète du rock en Amérique », Les Inrockuptibles,‎ 21 mars 2017 (lire en ligne)
  3. « Disparition. Chuck Berry Le poète du rock a rejoint les étoiles », L'Humanité,‎ 20 mars 2017 (lire en ligne)
  4. (en) « Chuck Berry dies at 90, a founding father of rock 'n' roll », Los Angeles Times, 18 mars 2017.
  5. Pegg 2003, p. 14.
  6. Pegg 2003, p. 20-22.
  7. http://www.pbs.org/unforgivableblackness/knockout/mann.html
  8. (en) Mikal Gilmore (en), « Chuck Berry: Farewell to the Father of Rock », sur www.rollingstone.com, 7 avril 2017
  9. Pegg 2003, p. 144-157, 161.
  10. (en) Bernard Weinraub, « Sweet Tunes, Fast Beats and a Hard Edge », The New York Times, 23 février 2003.
  11. Pegg 2003, p. 163.
  12. Pegg 2003, p. 173-174.
  13. (en)« Chuck Berry Top Songs », musicvf.com.
  14. (en)Jill Lawless « 'Ding Dong!' Joins List of BBC-Censored Songs After Thatcher Death », Billboard, 4 décembre 2013.
  15. Dictionnaire du rock, 2000, sous la direction de Michka Assayas, article « Chuck Berry » écrit par Yves Bigot
  16. Témoignage de Jean-Marie Périer sur France 3.
  17. Voir sur lemonde.fr du 19 mars 2017.
  18. (en) « Chuck Berry », history-of-rock.com (consulté le 8 septembre 2014)
  19. (en) Mark Kemp, Chuck Berry Biography, Rolling Stone]]
  20. "C. Berry a refusé de parler à Pegg au cours des six années où il œuvrait sur cette biographie. (Écrivant par ailleurs lui même son autobiographie)" http://www.nytimes.com/2003/02/23/us/sweet-tunes-fast-beats-and-a-hard-edge.html?pagewanted=5 .
  21. (en) « Chuck Berry recovering at home from exhaustion after Chicago show », 1er janvier 2011 (consulté le 8 septembre 2014).
  22. « Chuck Berry, 90, announces first album in 38 years », The Guardian, 18 octobre 2016
  23. (en) St. Charles County Police Department, « Post Facebook annonçant le décès de Chuck Berry », sur Facebook, 18 mars 2017 (consulté le 19 mars 2017).
  24. « Chuck Berry honoré par le public de sa ville natale », Radio Canada, 9 avril 2017.
  25. (en) « Chuck Berry », Britannica Online Encyclopedia (consulté le 21 février 2010).
  26. (en) Joe Lynch, « Chuck Berry Didn't Invent Rock 'n' Roll, But He Turned It Into an Attitude That Changed the World », The Hollywood Reporter, 18 mars 2017.
  27. Miller, James (1999). Flowers in the Dustbin: The Rise of Rock and Roll, 1947–1977. Simon & Schuster. p. 104. (ISBN 0-684-80873-0).
  28. (en) Jack Wilkins et Peter Rubie, Essential Guitar, David & Charles, 2007 (ISBN 9780715327333, lire en ligne), p. 68.
  29. (en) Mark Phillips et Jon Chappell, Guitar for Dummies, John Wiley & Sons, 23 mai 2011 (ISBN 9781118054734, lire en ligne), p. 1.
  30. Journal Rolling Stone du mois de mai 2017 (Fr), (cf. l'autobiographie du guitariste des Rolling Stones).
  31. Voir sur lefigaro.fr, consulté le 21 mars 2017.
  32. Voir sur konbini.com.
  33. Voir sur sciencesetavenir.fr.
  34. (en) « Kennedy Center: Biographical Information for Chuck Berry », kennedy-center.org (consulté le 18 février 2010).
  35. (en) « The 100 Greatest Guitarists of All Time », sur Web.archive.org, 5 mai 2008 (consulté le 12 septembre 2014).
  36. Voir sur rollingstone.com.
  37. « Time Magazine Picks the 10 Best Electric Guitar Players », sur Fretbase.com, 24 août 2009 (consulté le 7 octobre 2011).
  38. (en) James Sullivan, « Chuck Berry, Leonard Cohen Get First PEN Songwriting Awards », Rolling Stone, 27 février 2012.
  39. (en) Mark Brown, « Rock'n'Roll Pioneer Chuck Berry Wins Polar Music Prize in Sweden », The Guardian, 26 août 2014 (consulté le 28 août 2014).
  40. Informations recueillies dans le magazine Blues Again! no 3.

Bibliographie

  • (en) Bruce Pegg, Brown Eyed Handsome Man: The Life and Hard Times of Chuck Berry, Routledge, 2003 (ISBN 0-415-93751-5).

Liens externes

Dernière modification de cette page 11.07.2017 12:11:22

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