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Musicien

Stanley Clarke

Stanley Clarke - © Stanley Clarke and George Duke / Photo: ga8waybrotha - (www.flickr.com)

Date de naissance 30.6.1951 à Philadelphia, PA, Etats-Unis d Amérique

Stanley Clarke

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Stanley Clarke, né le 30 juin 1951 à Philadelphie, est un musicien américain. Il joue essentiellement de la contrebasse et de la basse électrique.

Biographie

Jeunesse

Après avoir étudié à la Philadelphia Musical Academy durant quatre ans, Stanley Clarke se produit avec des groupes rock de la région de Philadelphie[1].

Carrière de musicien

À l'âge de 18 ans, il intègre en tant que contrebassiste la formation du pianiste Horace Silver et commence à se forger une réputation dans le milieu jazz. Au début des années 1970, il accompagne le saxophoniste Joe Henderson durant un an. Clarke joue également pour Pharoah Sanders et Stan Getz. Grâce à ce dernier, le contrebassiste fait la connaissance du claviériste Chick Corea avec lequel il fonde le groupe de jazz fusion Return to Forever en 1972. Clarke participe à l'enregistrement de plusieurs albums du groupe et entame également une carrière solo en tant que bassiste de jazz-rock. Il tourne avec sa propre formation dès 1976[1],[2].

Clarke se produit avec des musiciens rock comme Jeff Beck, ou encore les guitaristes Ron Wood et Keith Richards des Rolling Stones, qu'il côtoie au sein des The New Barbarians (en)[3]. Durant les années 1980, il enregistre avec le claviériste George Duke et avec le groupe Animal Logic (en), également composé du batteur Stewart Copeland et de la chanteuse Deborah Holland[4]. En 1995, il joue sur l'album The Rite of Strings avec le guitariste Al Di Meola et le violoniste Jean-Luc Ponty[5].

Clarke compose également pour le cinéma et la télévision. Durant les années 1990 il signe la musique de plusieurs films, dont Boyz N the Hood et Poetic Justice de John Singleton, Passager 57 de Kevin Hooks, ou encore Little Big League d'Andrew Scheinman[6].

Depuis 2008, il fait partie du groupe de bassistes SMV avec Marcus Miller et Victor Wooten[7].

Labels discographiques

En 1992, Stanley Clarke lance l'éphémère label discographique Slamm Dunk, une filiale d'Epic Records. Durant les années 2000, il fonde le label indépendant Roxboro Entertainment Group[8].

Style musical et influences

Stanley Clarke commence à s'intéresser à la musique par l'intermédiaire d'œuvres classiques, et de compositeurs tels que Bach et Richard Wagner. Il apprend plusieurs instruments durant son enfance, notamment l'accordéon et le violon, puis se consacre à la contrebasse. Il découvre le rock et le jazz et adopte la basse électrique sous l'influence de musiciens comme Billy Cox[2],[9].

Il est considéré comme une figure importante du courant jazz-rock[10].

Récompenses

En 1991, Stanley Clarke reçoit un BMI Film & TV Awards pour le morceau Black on Black crime dans le film Boyz N the Hood.

En 2011, lors de la 53e cérémonie des Grammy Awards, son album The Stanley Clarke Band est récompensé dans la catégorie « meilleur album de jazz contemporain » (Best Contemporary Jazz Album)[8].

Discographie

  • 1973 : Children of Forever (One Way)
  • 1974 : Stanley Clarke (Nemperor)
  • 1975 : Journey to Love (Nemperor)
  • 1976 : School Days (Nemperor)
  • 1977 : Live (1976-1977)
  • 1978 : Modern Man (Nemperor)
  • 1979 : I Wanna Play for You (Epic)
  • 1979 : Lips (Epic)
  • 1980 : Rocks, Pebbles and Sand (Epic)
  • 1981 : The Clarke/Duke Project, Vol. 1 (Epic)
  • 1982 : Let Me Know You (Columbia)
  • 1983 : The Clarke/Duke Project, Vol. 2 (Columbia)
  • 1984 : Time Exposure (Epic)
  • 1985 : Find Out! (Epic)
  • 1986 : Hideaway (Epic)
  • 1988 : If This Bass Could Only Talk (Portrait)
  • 1989 : 3 (Epic)
  • 1992 : Passenger 57 (Epic)
  • 1993 : East River Drive (Epic)
  • 1993 : Live at the Greek (Epic)
  • 1995 : Rite of Strings (Gai Saber)
  • 1995 : At the Movies (Epic Soundtrax)
  • 2003 : 1, 2, to the Bass
  • 2007 : The Toys of Men
  • 2008 : Thunder (groupe SMV)
  • 2009 : Jazz In The Garden
  • 2010 : The Stanley Clarke Band
  • 2014 : Up
  • 2015 : D-Stringz avec Biréli Lagrène et Jean-Luc Ponty (Impulse!)
  • 2018 : The Message

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) David Dicaire, Jazz Musicians, 1945 to the Present, McFarland, 2006, 282 p. (ISBN 9780786420971, lire en ligne), p. 223-227
  • (en) Julie Coryell et Laura Friedman, Jazz-Rock Fusion : The People, The Music, Hal Leonard Corporation, coll. « Biographies and Commentary », 2000, 368 p. (ISBN 9780793599417, lire en ligne), p. 21-23

Références

  1. Julie Coryell et Laura Friedman, p. 21
  2. David Dicaire, p. 224
  3. (en) Lewis Porter, Paul MacArthur, « Clarke, Stanley (M.) », Baker's Biographical Dictionary of Musicians, 2001 (inscription nécessaire)
  4. (en) Jonathan Takiff, « Animal Logic: 2 + 1 = A Group Of 3 Unlikely Musicians », The Philadelphia Inquirer, 29 novembre 1989
  5. David Dicaire, p. 224-225
  6. (en) David Montero, « Bassist Stanley Clarke Is In High Gear », Chicago Tribune, 8 septembre 1994
  7. (en) Shaun Brady, « Philly's Stanley Clarke branches out », The Philadelphia Inquirer, 5 août 2008
  8. (en) Nate Jackson, « Grammy winner Stanley Clarke taps eclectic musicians for his Roxboro push », Los Angeles Times, 9 mars 2011
  9. Julie Coryell et Laura Friedman, p. 22
  10. Joe Farmer, « Stanley Clarke », RFI, 3 octobre 2009

Liens externes

Dernière modification de cette page 15.12.2018 00:37:29

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