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Musicien

Charles Trenet

Charles Trenet

Date de naissance 18.5.1913 à Narbonne, Languedoc-Roussillon, France

Date de décès 19.2.2001 à Créteil, Île-de-France, France

Charles Trenet

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Charles Trenet, né le 18 mai 1913 à Narbonne et mort le 19 février 2001 à Créteil, est un auteur-compositeur-interprète français.

Surnommé « le Fou chantant », il est l'auteur de près de mille chansons à l'inspiration souvent poétique, dont certaines, comme La Mer, Y'a d'la joie, L'Âme des poètes, ou encore Douce France, demeurent des succès populaires intemporels, au-delà même de la francophonie.

Biographie

Enfance

Charles Trenet naît en 1913 à Narbonne, trois ans après son frère Antoine, dans la maison de ses parents (Lucien Trenet et Marie-Louise Caussat) au 2 rue Anatole-France (à l'époque) – maison devenue aujourd'hui le musée Charles Trenet, au 13, avenue Charles-Trenet. Son père est mobilisé pendant la Première Guerre mondiale, mais sa famille garde le niveau de vie de la bourgeoisie de province grâce à son grand-père maternel Auguste, marchand de bois qui s'est opportunément reconverti en tonnelier et fournit en vin les soldats en guerre[2].

En 1920, ses parents divorcent. Charles partage alors son enfance entre Narbonne où réside sa mère, et Saint-Chinian où habite son père, Lucien, notaire et violoniste amateur. Plus tard, Trenet évoquera sa vision de la féminité à Narbonne comme celle de la masculinité pour Perpignan[3]. Il développe sa sensibilité à la musique et au rythme grâce à sa mère, qui joue au piano le morceau Hindustan et écoute sur le phonographe familial des standards de jazz de George Gershwin, et aussi grâce à son père qui a découvert ces rythmes par les soldats américains pendant la guerre de 14-18.

Charles et son frère Antoine sont placés chez les Pères de la Trinité, un collège religieux à Béziers[4]. « L'école était libre mais pas moi » confie-t-il plus tard. Il garde de ses années de pensionnat le souvenir douloureux de l'absence maternelle, thème récurrent dans son œuvre (Le Petit Pensionnaire, L'Abbé à l'harmonium, Vrai vrai vrai…).

Trenet découvre le théâtre, la poésie et le sens du canular grâce à Albert Bausil, poète de Perpignan, ami de son père qui y a acheté une étude de notaire en 1922, et de son journal hebdomadaire Le Coq catalan, dont le titre est déjà un calembour (coq à talent). Dès l'âge de treize ans, il y publie des poèmes sous le pseudonyme de « Charles » ou « Jacques Blondeau », et joue dans différentes pièces. Pendant deux ans, il dévore les ouvrages de poésie de la bibliothèque de Bausil, développant sa culture littéraire. Période joyeuse faite de complicité intellectuelle où Bausil l'initie aux jeux de mots mais aussi probablement aux jeux sexuels[5].

En 1928, après avoir été renvoyé du lycée à la suite d'une injure envers le surveillant général, Trenet quitte Perpignan pour Berlin, où vivent sa mère Marie-Louise et son second mari, le réalisateur Benno Vigny, tandis que son père se remarie avec une certaine Françoise. Pendant dix mois, il fréquente une école d'art et rencontre des célébrités allemandes, amies de son beau-père, comme Kurt Weill ou Fritz Lang, et voyage également à Vienne et Prague aux côtés de sa mère[6]. À seize ans, à son retour en France, il se rapproche du poète Albert Bausil. Il se destine à la peinture – son premier vernissage a eu lieu en 1927 –, prépare un roman, Dodo Manières, qui sera publié en 1939, et s'identifie totalement au monde des arts[3].

Charles et Johnny

Au début des années 1930, il quitte Narbonne pour Paris dans le but de poursuivre dans le journalisme[6], tout en ayant convaincu son père qu'il y étudie à l'école des arts décoratifs le dessin et l'architecture, comme son grand-père architecte[Note 1]. Pour gagner sa vie à son arrivée à Paris, il réussit à travailler dans les studios de cinéma Pathé, en tant qu'accessoiriste : il est chargé de faire les « claquettes » annonçant le début d'une scène. Il se mêle au groupe d'artistes de Montparnasse. Il rencontre Antonin Artaud, Jean Cocteau et Max Jacob[Note 2], auxquels il confie ses envies littéraires, et qui le surnomment le « téméraire ». Il compose ses premières chansons pour le film Bariole de son beau-père Benno Vigny[7]. S'inspirant de Pills et Tabet, Gilles et Julien[8], il forme en 1933 le duo « Charles et Johnny » avec son ami le pianiste suisse Johnny Hess, rencontré en 1932 au College Inn, un club de jazz. Les deux compères, familiers du cabaret Le Bœuf sur le toit, y rencontrent souvent le chanteur Jean Sablon, auquel ils confient l'interprétation de la chanson qu'ils composent l'espace d'un soir, Vous qui passez sans me voir, (musique de Paul Misraki) et qui devient bientôt un succès planétaire. Joséphine Baker leur met le pied à l'étrier en convainquant Henri Varna de les prendre sous contrat au Palace. Adeptes du style « fleur bleue », ils chantent également au cabaret Le Fiacre jusqu'en 1936.

Des débuts en solo éclatants

Le service militaire met fin au duo : en octobre 1936, Trenet est appelé sous les drapeaux à la base d'Istres. Il participe à quelques galas en solo, dont l'un à Marseille au cabaret du Grand Hôtel Noailles, à l'occasion duquel il est surnommé le « Fou chantant ». C'est à ce moment de sa carrière qu'il compose et écrit ses chansons les plus célèbres : Y'a d'la joie, Je chante, Fleur bleue. Ces chansons sont – dans un premier temps – confiées à d'autres interprètes : Y'a d'la joie est d'abord chantée par Maurice Chevalier au Casino de Paris, dans la revue Paris en joie, pour l'Exposition internationale de février 1937, puis dans le film L'Homme du jour, de Julien Duvivier. La Valse à tout le monde est interprétée par Fréhel, et Quel beau dimanche par Lys Gauty. Isolé et éloigné de Paris, Charles Trenet parvient à se faire muter à la base de Vélizy dans les Yvelines.

Libéré du service militaire en décembre 1937, il commence véritablement sa carrière en solo par une première séance d'enregistrement chez Columbia : Je chante et Fleur bleue. En janvier 1938, Trenet grave Y'a d'la joie et se réapproprie « son » œuvre par la même occasion. En mars 1938, grâce à l’imprésario Audiffred, vient son premier grand triomphe sur la scène d'un music-hall, à l'A.B.C.[Note 3]. Il chante également au micro de Radio Cité, notamment le titre Boum !, pour lequel il reçoit sa première consécration : le grand prix du disque.

En 1938, il tourne en vedette dans les films La Route enchantée et Je chante[Note 4].

N'aimant pas son visage poupin, il se crêpe les cheveux, visse sur sa tête un chapeau de feutre mou rabattu en arrière, s'habille avec un complet-veston bleu et plante un œillet rouge à sa boutonnière : le « Fou chantant » entame dès lors une longue tournée internationale qui le conduit en Angleterre, en Espagne, en Italie, au Maroc, en Grèce, en Turquie et en Égypte[9].

La guerre

La Seconde Guerre mondiale éclate et Trenet est mobilisé. Les journaux annoncent même officiellement sa mort[10] ! Il donne une entrevue, en août 1940 au quotidien L'Éclaireur de Nice, dans laquelle il déclare : « C'est la troisième fois qu'on me tue. Je n'arrive pas à comprendre les raisons pour lesquelles on veut me trucider par persuasion. »

Pendant l'occupation, Trenet se consacre essentiellement au cinéma et joue dans six films dont Je chante, Romance de Paris et Adieu Léonard. Écrit par Jacques Prévert en collaboration avec son frère Pierre et réalisé par ce dernier, Adieu Léonard est le seul de ces films à rester dans la mémoire des cinéphiles. Sa carrière cinématographique prend fin avec la guerre[7].

À partir de 1941, il chante à Paris aux Folies Bergère, où il interprète des chansons telles qu'Espoir – « Tous les jours noirs ont leurs lendemains » – et Douce France, dont la salle reprend le refrain comme un hymne de la résistance, la chanson étant un soutien moral aux « expatriés de force » et non un acte de collaboration[3]. Trenet dénonce son contrat au bout de quatre jours, lorsqu'il découvre dans le public la présence de soldats allemands[réf. nécessaire].

En 1944, il est dénoncé dans le journal Je suis partout pour sa ressemblance avec « le juif Harpo Marx » ou dans le journal Le Réveil du peuple, au motif que Trenet est une anagramme de Netter, « nom spécifiquement juif ». En fuyant la Gestapo, il est blessé par des agents d'une balle dans la jambe. Hospitalisé, il doit retourner chez sa mère pour trouver les papiers qui prouvent sa « non-judéité » sur quatre générations, réfutant ainsi ces assertions, ce qui lui vaut de ne plus être inquiété par la Gestapo[11].

À la Libération, la commission d'épuration le critique, notamment pour avoir composé des hymnes pour le régime de Vichy et chanté un concert en Allemagne (sur les trois de prévus) avec Tino Rossi. Il est condamné à 8 mois d'inactivité, ramenés à 3 mois et préfère partir pour l'Amérique[12],[13].

Trenet évoque cette période de l'Occupation dans deux chansons, Jeunesse plumée, écrite en 1962 et Nous, on rêvait, écrite en 1992. Il admet que cette sombre période a tari son inspiration : selon lui, ses œuvres postérieures à la guerre n'ont plus la fraîcheur et l'insouciance de ses premiers refrains[3].

L'Amérique

En 1945, Trenet part pour une tournée au Québec puis à New York[14], où il connaît un assez grand succès. Il va ainsi parcourir pendant près de deux ans le continent américain, du Brésil au Canada. Ce voyage au Canada lui inspire plusieurs chansons, notamment Dans les pharmacies et Dans les rues de Québec. Jusqu'en 1954, il parcourt le monde de concert en concert, sans s'arrêter d'écrire et de composer.

Retour en France

En 1954, Trenet rentre à Paris où le public ne l'a pas oublié. Ses nouveaux succès comme La Mer – écrite dans le train entre Perpignan et Montpellier – ou Nationale 7 confortent sa notoriété. D'autres grandes chansons datent des années 1950 : La Folle Complainte – bien que d'un aspect extravagant, l'une de ses œuvres parmi les plus riches –, Moi, j'aime le music-hall et L'Âme des poètes.

Au début des années 1960, avec la vague yéyé, Charles Trenet se fait plus rare sur scène. Ces années sont pour lui l'occasion de se consacrer à la peinture et l'écriture. Il publie le roman Un Noir éblouissant (chez Grasset).

En 1968, Trenet a cinquante-cinq ans et trente années de carrière, qu'il envisage de fêter sur la scène de Bobino, mais les événements de mai 68 le font renoncer, et c'est au Don Camilo qu'il effectue une rentrée discrète. Son grand retour se fait l'année suivante au Théâtre de la Ville[15].

Second retour et premiers adieux

Il reprend la route des studios et de la scène en 1971 pour faire ses adieux à l'Olympia en 1975. Il a alors soixante-deux ans. Affecté par la mort de sa mère en 1979[Note 5], il s'enferme dans le silence et retourne dans sa propriété du sud de la France.

Le producteur québécois Gilbert Rozon, qui admire Trenet, se met alors en tête de relancer sa carrière[16], et finit par le convaincre. Charles Trenet revient à la scène en 1983 à l'occasion du festival Juste pour rire de Montréal. Il ne la quittera plus. En 1987, âgé de soixante-quatorze ans, il obtient un grand succès au Printemps de Bourges[Note 6], où Jacques Higelin, inconditionnel des chansons de Trenet, l'a déjà présenté – voire imposé – lors du premier festival, à l'époque résolument rock, en 1977.

Les années passent, mais « le Fou chantant » reste indémodable et inépuisable. Il fête ses quatre-vingts ans sur scène à l'Opéra Bastille en mai 1993 devant de nombreux admirateurs, dont le président de la République française François Mitterrand. En 1999, il est fait membre de l'Académie des beaux-arts après avoir été refusé à l'Académie française en 1983[7]. Il enregistre sa dernière chanson Les poètes descendent dans la rue en studio, le 5 mars 1999, avec des musiciens de l'Orchestre philharmonique de Radio France, à l'occasion de la première édition du Printemps des Poètes. Son dernier concert a lieu, en novembre 1999, salle Pleyel à Paris, où il donne trois récitals, chantant assis.

Décès

Fatigué, Charles Trenet se retire chez lui, où deux accidents cardio-vasculaires successifs l'épuisent[7]. Transporté à l'hôpital Henri-Mondor de Créteil, il meurt le 19 février 2001, à l'âge de quatre-vingt-sept ans.

Son corps est incinéré et ses cendres sont déposées au cimetière de l'ouest de Narbonne, dans le caveau familial en simple ciment.

Contestation de l'héritage

Il a légué quelques années plus tôt la totalité de son patrimoine à Georges El Assidi, qui fut son secrétaire particulier pendant près de vingt ans[17]. Selon Lucienne Trenet (demi-sœur de Charles), et Wulfran Trenet (fils de Claude et neveu de Charles), Georges El Assidi aurait dilapidé l'héritage, et ils contestent en 2008 le testament signé du 28 décembre 1999 en assignant ce dernier pour « abus de faiblesse, extorsion, violence et homicide volontaires »[18]. L'affaire aboutit à un non-lieu[19],[Note 7].

Un second procès en appel se tient à partir du 31 janvier 2013. La cour d'appel rejette la demande d'annulation du testament le 6 mars 2013[20].

Vie privée

Charles Trenet, qui fréquentait beaucoup avant-guerre les grandes figures du milieu homosexuel de Montparnasse (Cocteau, Max Jacob) n'a cependant jamais parlé publiquement de sa vie privée, à l'exception d'une « aventure pendant la guerre, avec une jeune femme qui s'appelait Monique Pointier », mais cette relation est rompue car la mère de Charles, Marie-Louise Caussat, ne la supporte pas et laisse entendre qu'elle ne peut pas avoir d'enfant[21].

Affaires judiciaires

  • Nota : cette section est (notamment) réalisée à partir de la source Les années 1960 : Tempéramentale[22]. Au début des années 1960, Trenet est en procès contre Claude François et Charlie Chaplin, qu'il accuse de plagiats. Les deux se règleront à l'amiable.

Conséquence d'une plainte anonyme, le 13 juillet 1963, le chanteur, qui séjourne alors dans sa propriété « Le Domaine des Esprits », proche d'Aix-en-Provence, est appréhendé en compagnie de quatre jeunes hommes dont deux de vingt ans[Note 8] et inculpé d'outrages à la pudeur et attentats aux mœurs[Note 9]. Mis sous mandat de dépôt, il est écroué à la prison d'Aix. Son ex-cuisinier, chauffeur et secrétaire, qui l'accuse de l'avoir contraint à recruter de jeunes personnes pour des parties, est également incarcéré. Sa détention, durant laquelle Charles Trenet compose une prière pour les prisonniers et une chanson pour le gardien-chef — grâce à l'archevêque du diocèse Monseigneur Charles de Provenchères, ses nombreux soutiens ont réussi à lui faire parvenir un harmonium —, dure vingt-huit jours. Quelques mois plus tard, il est condamné en première instance à un an de prison et 10 000 francs d'amende avec sursis. Un jugement dont il fait appel : il obtient un non-lieu et est blanchi par la justice[23].

Cet épisode révèle au public son homosexualité ; il avait toujours souhaité rester discret sur ce sujet[24].

Distinctions

Décorations

  • Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres (1982)
  • Officier de l'ordre des Palmes académiques (1989)
  • Commandeur de l'ordre national du Mérite (1995)
  • Commandeur de la Légion d'honneur (1998)

Prix et médailles

  • Prix Candide pour Vous qui passez sans me voir (1937)
  • Prix Candide pour Boum ! (1938)
  • Grand prix du disque de l'Académie Charles-Cros pour Voyage au Canada (1951)
  • Prix Tino Rossi pour Printemps à Rio (1952)
  • Grand prix du disque de l'Académie Charles-Cros pour L’âme des poètes (1952)
  • Grand prix du disque de l'Académie du disque français pour l’ensemble de son œuvre (1954)
  • Disque et chapeau d'or pour La mer (1955)
  • Grand prix du disque de la ville de Paris (1956)
  • Abeille d’or de la poésie (1959)
  • Prix Jean-Antoine (1960)
  • Prix de la chanson poétique Vincent Scotto pour Kangourou (1962)
  • Prix de la chanson humoristique pour L’horrible tango (1962)
  • Diplôme Prestige de la France (1965)
  • Prix de l'Académie Charles-Cros in honorem (1967)
  • Ruban d’honneur de la chanson française (1967)
  • Trophée du MIDEM (1971)
  • Médaille de la ville de Narbonne (1971)
  • Prix du grand concours RTL pour La mer (1972)
  • Trophée des 7 d’or (1975)
  • Médaille d’or Albert Willemetz de la SACEM (1977)
  • Trophée des Victoires de la musique (1985)
  • Disque d'or pour Mon cœur s'envole (1992)
  • Trophée Django d’or pour La mer (1996)
  • Médaille d’or de la ville de Cannes (1996)
  • Médaille de la ville de Montreux (1996)
  • Time for Peace Award de l'Organisation des Nations unies (1997)
  • prix Grand-siècle-Laurent-Perrier (1998)
  • Trophée d'honneur des Molières (2000)

Élection

  • Membre de l’Académie des Beaux-Arts (1999)

Œuvres

Chansons emblématiques

  • La Mer
  • Y'a d'la joie
  • L'Âme des poètes
  • Je chante
  • Douce France
  • La Romance de Paris
  • Le Soleil et la Lune
  • Fleur bleue
  • Le Jardin extraordinaire
  • Que reste-t-il de nos amours ?
  • Boum !
  • Nationale 7

Discographie

Écrits

  • Dodo Manières, Albin Michel, 1940.
  • La Bonne Planète, Brunier, 1949.
  • Un noir éblouissant, Bernard Grasset, 1965 (rééd. Lattès, 1989).
  • Mes jeunes années racontées par ma mère et par moi, Robert Laffont, 1978 (rééd. 1992).
  • La Route enchantée, Le Temps singulier, 1981. Présentation de Serge Gainsbourg.
  • Pierre, Juliette et l'automate, Robert Laffont, 1983 (rééd. 1999).
  • Œuvres d'éternelle jeunesse : Dodo Manières et La Bonne Planète, Michel Lafon, 1988.
  • Boum, Chansons folles, Seuil, coll. « Point Virgule », 1988.
  • Le Jardin extraordinaire, les chansons de toute une vie, Le Livre de Poche, 1992.
  • Tombé du ciel, l'intégrale, Plon, 1993.
  • Madame la pluie, Limaille, 1993.
  • Bulles enchantées, DS, 1993. Illustré par Filipandré.

Filmographie

  • 1938 : Je chante de Christian Stengel : Charles
  • 1938 : La Route enchantée de Pierre Caron : Jacques Minervois
  • 1941 : Romance de Paris de Jean Boyer : Georges Gauthier
  • 1942 : Frédérica de Jean Boyer : Gilbert Legrant
  • 1943 : Adieu Léonard de Pierre Prévert : Ludovic Malvoisin
  • 1943 : La Cavalcade des heures d'Yvan Noé : Charles
  • 1951 : Bouquet de joie de Maurice Cam : Lui-même
  • 1952 : Giovinezza de Giorgio Pàstina : Cantante
  • 1953 : Boum sur Paris de Maurice de Canonge : Lui-même
  • 1953 : Les Chansons ont leur destin (court métrage) de Jean Masson :
  • 1954 : An jedem Finger zehn d'Erik Ode
  • 1957 : Printemps à Paris de Jean-Claude Roy : lui-même (+ paroles sur une musique de Francis Lopez[25])
  • 1957 : C'est arrivé à 36 chandelles de Henri Diamant-Berger : lui-même
  • 1965 : L'Or du duc de Jacques Baratier : musique de Charles Trenet[26]
  • 1988 : Un été à Paris de René Gilson (musique et chansons)

Documentaire

  • 1994 : Trenet d'aujourd'hui, d'hier et de toujours, film documentaire réalisé par Claude-Jean Philippe, documents d'archives, I.N.A. Entreprise/TF1/Arte

Citations

  • « Je fais des chansons, comme un arbre fait des pommes. » (en réponse à la question sur sa manière d'écrire des chansons)
  • « Tout ce qui vient du cœur réussit. »[27]
  • « Chez moi, il y a un rêve permanent. Je ne vois pas les choses telles qu'elles sont. »
  • « Quand on a rêvé sa vie, il faut vivre son rêve. »
  • « La vie est un rêve, traversée de temps à autre par un cauchemar. On le digère, et le rêve recommence. »
  • « Il faut garder quelques sourires pour se moquer des jours sans joie. »[28]

Sur Charles Trenet :

  • « Tout bégayait. Tout traînait. Plus rien ne traîne et tout parle... C'est grâce aux chansons de Charles. » Jean Cocteau (1er janvier 1940)
  • « Les interprètes des chansons n'ont même pas eu le temps de se rhabiller. Ils étaient tout nus sur la route, avec Trenet devant, seul, magnifique. » Léo Ferré
  • « Charles fait partie de ces enfants qui, lorsqu'ils font tomber leur gâteau dans la boue, le ramassent, le nettoient et le dévorent. » Gaston Bonheur
  • « Le premier auteur-compositeur-interprète français que l'on puisse dire vraiment inspiré par le jazz est ce garçon du nom de Charles Trenet. […] Cette pulsation nouvelle, cette extraordinaire joie de vivre apportée par les chansons que ce garçon ébouriffé lançait à la douzaine, étaient nées de la conjoncture d'un remarquable don poétique et de la vitalité du jazz assimilé pleinement par une fine sensibilité. » Boris Vian (En avant la zizique… et par ici les gros sous, 1958)
  • « Sans lui, nous serions tous des experts-comptables. » Jacques Brel
  • « Vous prenez n'importe quel auteur, les plus importants des États-Unis, et vous comparez les œuvres : les Américains écrivent de très très bonnes chansons que nous adorons, qui sont très très belles mélodiquement, les phrases viennent bien comme du papier peint la plupart du temps. Mais jamais il n'y a la profondeur d'une chanson française, et surtout d'une chanson de Trenet. » Charles Aznavour[29]

Hommages

  • En 1976, Dalida reprend, à sa manière, La Mer qui sort dans son 33 tours Coup de chapeau au passé.
  • En 1979, Michel Sardou évoque La Mer dans L'Anatole et dédie sa chanson à Charles Trenet (album Verdun). Michel Sardou évoque une nouvelle fois Trénet, en 1990, dans la chanson La maison des vacances (album Le Privilège), dont la musique rappelle les accords et la rythmique typiques du « Fou chantant » :
    « Dans la maison d'vacances, C'est tellement loin Paris, On fredonne Douce France, En cueillant des radis [...] J'espère qu'le vieux Trenet, Ne me f'ra pas d'ennuis, Cette musique il est vrai, Ressemble à ce qu'il fit, S'il exige un procès, Je le perdrais tant pis, La maison s'en irait, J'nai pas payé l'crédit, Je sais qu'il sait d'avance, Que tout a été dit, Et quand les souris dansent, Le chat qui dort sourit ». (paroles Michel Sardou, Didier Barbelivien - musique D. Barbelivien)
  • En 1980, Georges Brassens reprend J´ai connu de vous, Verlaine, Boum !, Terre et En quittant la ville, j'entends dans l'album Georges Brassens chante les chansons de sa jeunesse.
  • En 1985, Jean Bertola enregistre Honte à qui peut chanter, chanson inédite de Georges Brassens qui évoque Y a d'la joie.
  • En 1994, Charles Aznavour chante Trenetement, une chanson écrite « façon Trenet ».
  • En 1997, Jérôme Savary, en compagnie de son Grand Magic Circus, met en scène Y'a d'la Joie !… et d'l'amour, un spectacle consacré à Charles Trenet et son œuvre[Note 10],[Note 11].
  • En 2002, le spectacle Chapeau Monsieur Trenet[30] voit le jour, créé par Jeff Leygnac. Depuis et à travers la France entière, la troupe rend toujours hommage avec gaieté au poète disparu.
  • En 2003, Marie-Christine Maillard revisite son répertoire à la sauce jazzy. Elle concrétise ce projet avec la tournée et l'album Marie chante Trenet. Celui-ci rencontre le succès sur le marché asiatique et plus particulièrement à Taïwan, en Corée du Sud et au Japon[31],[32],[33].
  • En 2004, Jacques Higelin effectue une tournée de spectacles durant plus d'un an, dont deux séries de concerts au Trianon de Paris aux printemps et automne 2005 intitulés Higelin enchante Trenet. Il interprète « le fou chantant », tantôt en restant proche des versions originales, tantôt sur ses propres arrangements[Note 12].
  • Le 17 février 2011, la chaîne France 5 diffuse à l'occasion du 10e anniversaire de sa disparition, un documentaire réalisé par Jacques Pessis en hommage à Charles Trenet.
  • Le 18 mai 2013, Google rend hommage à Charles Trenet pour son centième anniversaire[34].
  • Le 16 février 2013, la chaîne Arte diffuse le documentaire Charles Trenet, l'ombre au tableau où l'animateur Karl Zéro raconte la part d'ombre de Charles Trenet à travers des archives oubliées et les témoignages de ses amis proches – Charles Aznavour, Jean-Jacques Debout ou de son biographe Jacques Pessis.
  • En mai 2015, la ville de Paris nomme un de ses nouveaux jardins en son nom.
  • En août 2017, sur l'aire de repos de Narbonne-Vinassan de l'autoroute A9, une statue lui rend hommage[35].

Charles Trenet dans la mémoire populaire

Dans la chanson

  • Salut Trenet !, de Plume Latraverse sur l'album Chirurgie Plastique, 1979
  • Dans sa célèbre chanson Femme, femme, femme, Serge Lama évoque Trenet aux côtés de Maurice Chevalier afin de souligner leur apport symbolique à la chanson française (« De Trenet, de Chevalier / Ce soir on est les héritiers... »).
  • Dans Gaby, oh Gaby, Alain Bashung fait une très nette allusion à La Mer («… qu'on voit danser le long des golfes pas très clairs »). Dans Helvète Underground, il préconise : « Pense à dire du bien d'Charles Trenet… »
  • Lisa Zane, actrice et chanteuse américaine, a interprété en français Que reste-t-il de nos amours ?[Note 13].
  • En 1986, le groupe français Carte de séjour, mené par Rachid Taha, se fait remarquer en réinterprétant la chanson Douce France.

Au cinéma

  • La chanson Boum ! est jouée par Jacques Demy, dans Jacquot de Nantes, réalisé par Agnès Varda.
  • Dans Baisers volés, de François Truffaut, la chanson Que reste-t-il de nos amours ? accompagne la fin du film.
  • Dans Les Vacances de Mr Bean, Mr Bean et les autres chantent La Mer à la fin.
  • Dans Le Monde de Nemo, La Mer est le générique de fin (version anglaise).
  • Dans le film Un thé au Sahara de Bernardo Bertolucci, Je chante est citée pour souligner le thème visuel des mouches.
  • Dans Innocents: The Dreamers (The Dreamers), autre film de Bertolucci, Eva Green effectue un strip-tease sur La Mer.
  • La chanson Boum ! est entendue à plusieurs reprises dans le film Toto le héros de Jaco Van Dormael (1990).
  • La chanson Y'a d'la joie clôt Effroyables Jardins, entonnée par Jacques Villeret et reprise par son public.
  • Dans Le Scaphandre et le Papillon de Julian Schnabel, Mathieu Amalric est victime d'une attaque cérébrale sur La Mer.
  • Dans Mortadel et Filémon, lors de la première scène, on entend à la radio Trenet chanter Tombé du ciel.
  • Dans Voyeur, le générique de fin contient I Wish You Love, la version anglaise de Que reste-t-il de nos amours ?.
  • Dans Hellraiser 3 de Anthony Hickox (1992), un vieux poste de radio joue La chanson Boum !.
  • Dans L.A. Story (1991) de Mick Jackson, le générique d'introduction s'accompagne de la chanson La Mer.
  • Dans Les Keufs (1987) de Josiane Balasko, le générique d'introduction s'accompagne de la chanson Ménilmontant.
  • Dans La Taupe de Tomas Alfredson, la chanson La Mer interprétée par Julio Iglesias accompagne la fin du film.
  • Dans Skyfall de Sam Mendes, la chanson Boum ! apparaît lors de la visite du repaire de Javier Bardem.
  • Dans Hasards ou coïncidences de Claude Lelouch, la chanson Bonsoir jolie Madame est reprise plusieurs fois dans la version (tronquée de son introduction), qu'en donne l'acteur Marc Hollogne.

Dans la bande dessinée

  • Dans l'album de Tintin Le Temple du Soleil, le capitaine Haddock chante Le Soleil et la Lune.
  • Dans l'album de Tintin Au pays de l'or noir, la chanson Boum ! est parodiée en publicité : Dupont et Dupond chantent « Boum, quand votre moteur fait boum, la dépanneuse Simoun... »)[36].
  • Dans de nombreux albums d'Astérix, il est maintes fois fait allusions à l'œuvre de Charles Trenet. Ainsi dans La Serpe d'or, Obélix chante Douce Gaule. Dans Astérix et les Goths, Panoramix fredonne Revoir Lutèce, tandis qu'une patrouille des barbares chante un air inspiré de La Marche des jeunes. On retrouve la même chanson, cette fois entonnée par une patrouille romaine, dans Astérix chez les Belges – des légionnaires y font aussi leurs lessives en chantant : « Je chante, je chante, je chante tout en latin, je chante, je suis romain ». Les rares fois où on l'autorise à chanter, le barde Assurancetourix revisite le répertoire de Trenet : il chante Menhirmontant dans Astérix gladiateur, il s'essaie à une variation de Un rien me fait chanter dans Astérix et les Normands et, dans Astérix chez Rahàzade, il chante La Mer et Il pleut dans ma chambre.
  • En 1962, le cocker Bill, de la série Boule et Bill, fredonne À la porte du garage (60 gags de Boule et Bill, no 1)
  • Dans un album de Boule et Bill[Lequel ?], un pharmacien fredonne « Dans les pharmacies… ».
  • Dans l'Album Passez muscade (Tif et Tondu) de Tif et Tondu, le scénariste Maurice Rosy fait mettre en scène par le dessinateur Willy Maltaite (WILL) une chanteuse interprétant En avril à Paris.

Dans la publicité

  • En 1975, à la télévision, Charles Trenet parodie Le Jardin extraordinaire dans un spot publicitaire pour le désodorisant Wizard[37].
  • En 1995, Y'a d'la joie est utilisée pour l'eau Badoit.
  • En 2002, Tombé du ciel agrémente un spot publicitaire pour Mercedes-Benz.
  • En 2003, Douce France est utilisée pour le shampoing Dop.
  • En 2004, l'INPES utilise la chanson Que reste-t-il de nos amours ? dans son spot de campagne de prévention contre le sida.
  • En 2008, Route Nationale 7 est utilisée pour Altaya : La Route Bleue.
  • En 2016, Boum est utilisée pour le Samsung Galaxy S7[38].

À la télévision

  • Dans la série américaine Lost, la chanson La Mer est régulièrement citée.
  • Dans la série The X-Files (saison 1 : Le Message).
  • Dans la saison 21 des Simpson (épisode 19 : The Squirt and the Whale), la thème de fin est La Mer.
  • Dans le téléfilm Un amour à taire, la chanson Je chante est diffusée à plusieurs reprises.

À la radio

  • Le studio 105 de la Maison de Radio France est baptisé « Charles Trenet » en 1995.

Divers

  • Dans la brochure franco-allemande Chansons de France avec vingt-sept chansons de divers ACI français se trouve la chanson Je chante (Ich singe), transcrite en allemand par Didier Caesar du duo Stéphane et Didier (Kernen, RFA) et en français sur le disque Chansons préférées. Le duo l'interprète en français et en allemand, ainsi que la chanson Boum ! (Bumm).
  • Le 18 février 2011, Nice-Matin publie sur son site internet une chanson inédite de Trenet, don d'un habitant d'Antibes, Thierry Guillo, intitulée Vas-y Tonton (la France te demande), d'environ trois minutes, enregistrée, d'après le journal, au piano à « La Carrière », sa maison antiboise, et reprise parfois partiellement durant les meetings de la campagne présidentielle de 1988 de François Mitterrand.
  • Le youtuber MisterJDay utilise régulièrement la chanson Les Intellectuels dans ses vidéos pour ironiser sur la naïveté de certains internautes ainsi que dans certaines de ses introductions vidéo.

Notes et références

Notes

  1. Sa passion du dessin se retrouve dans ses affiches qu'il réalise pour la plupart.
  2. C'est Jacob qui lui conseille de ne pas publier ses poèmes mais de les chanter.
  3. Il s'y produit pour la première fois le 25 mars 1938 en vedette américaine de Lys Gauty.
  4. L'intrigue de Je chante a pour cadre une institution pour jeunes filles du grand monde. Un jeune professeur (Charles Trenet) y déclenche cette sorte d'allégresse que seul le Fou chantant peut déclencher fin 1938, entraînant dans une folle farandole tous les gens du château, dont une bande de collégiennes sexy et extatiques.
  5. Il lui dédiera une chanson Que veux-tu que je te dise maman, 1981.
  6. En première partie, Font et Val, Alain Meilland, Leny Escudero et Jacques Higelin chantent ses chansons dans un hommage intitulé « Les Fous chantant ».
  7. Finalement, Georges El Assidi se serait fait voler l'héritage par deux escrocs, le Français Maurice Khardine et l'avocat danois Johan Schütler, dirigeants la société Nest à laquelle El Assidi a confié la gestion de l'intégralité du patrimoine Trenet. Source : « Succession de Trenet : la justice lance deux mandats d'arrêt internationaux », 30 juillet 2012, Le Monde.fr.
  8. À l'époque, la majorité sexuelle est de quinze ans en France, hormis pour les relations homosexuelles où elle est de vingt-et-un ans.
  9. . Ces chefs d'inculpation sont fantaisistes et n'ont jamais existé en droit français. La source a probablement inversé les termes et confondu avec l'attentat à la pudeur et l'outrage public à la pudeur (ou moins probablement l'outrage aux bonnes mœurs).
  10. Dans les années 1950, entassée dans une Juva Quatre décapotable, une famille prend la route de la Riviera pour des congés payés bien mérités. Les chansons de Charles Trenet bercent cette pièce, décrite comme « une revue marseillaise à l'ancienne » par son metteur en scène, Jérôme Savary.
  11. Charles Trenet en était très satisfait.
  12. Un CD tiré des soirées au Trianon sort en septembre 2005.
  13. Titre en écoute sur le site de l'artiste.

Références

  1. Carte d'identité de Charles Trenet en 1986.
  2. Sa Route Enchantée, portail des amis de Charles Trenet.
  3. Nelson Monfort, Le roman de Charles Trenet, Éditions du Rocher, 2013, 300 p. (ISBN 978-2268075105).
  4. Jean-Philippe Segot, Charles Trenet à ciel ouvert, Fayard, 2013 (lire en ligne), p. 11.
  5. Jean-Philippe Segot, Charles Trenet à ciel ouvert, Fayard, 2013, p. 47.
  6. Interview à la sortie du livre Mes jeunes années sur le site de l'INA.
  7. « Le « fou chantant » est dans un état critique », sur La Dépêche du Midi, 22 avril 2000.
  8. Sandro Cassatti, Charles Trenet, une vie enchantée, City éditions (lire en ligne).
  9. Charles Trenet, le « Fou chantant », émission diffusée sur Europe1, le 18 février 2011.
  10. Paris-Soir, édition du 30 juillet 1940.
  11. Richard Cannavo, Monsieur Trenet, p. 318.
  12. « Charles Trenet : bio-express et discographie », dans Le Nouvel Obs, 19 février 2001.
  13. Céline Fontana, La chanson française, Hachette pratique, 2007, p. 51.
  14. Lors de son arrivée à New-York en 1948, il est emprisonné durant vingt-six jours dans le centre d'immigration d'Ellis Island, soupçonné d'homosexualité, en pleine période de maccarthysme.
  15. Voir sur charlestrenet.eu.
  16. « « Il était encore plein de projets » Gilbert Rozon, son manager depuis vingt ans », sur leparisien.fr, 2001.
  17. Depuis 1979. Voir sur Youtube.
  18. Julien Jouanneau, L'Affaire Trenet, bataille pour un héritage, Éd. Rocher, 2009
  19. L'avocat de Georges El Assidi rappelle le non-lieu ayant conclu le procès Source Faits divers, le mag « Trenet : la bataille de l'héritage », 24 janvier 2010.
  20. « Charles Trenet. La demande d'annulation du testament rejetée », sur ouest-france.fr, 6 mars 2013 (consulté le 18 mai 2013).
  21. Jacques Pessis, Trenet, le philosophe du bonheur, Archipel, 2011, p. 73
  22. Biographie - Les années 1960 : Tempéramentale Association « Le Fonds pour la Mémoire de Charles Trenet »
  23. Karl Zéro, documentaire Charles Trenet, l'ombre au tableau sur Arte, 16 février 2014, 35 min 30 s.
  24. Pourquoi je suis gai… Trenet et l'homosexualité, Portail des Amis de Charles Trenet
  25. Histoire du Cinéma Français : Encyclopédie des films 1956-1960, de Maurice Bessy, Raymond Chirat, André Bernard, édition Pygmalion Gérard Watelet, p. 94
  26. Histoire du Cinéma Français : Encyclopédie des films 1961-1965, de Maurice Bessy, Raymond Chirat, André Bernard, édition Pygmalion Gérard Watelet, p. 437
  27. Dans l'émission québécoise Entrevue avec Raymond St-Pierre (1993), Gilbert Rozon cite cette phrase de Charles Trenet.]
  28. Extrait de la chanson Il faut garder la poésie, paroles et musique de Charles Trenet, 1965
  29. Charles Aznavour à propos de Charles Trenet aux États-Unis, émission La nuit Charles Trenet, partie 2/4 (à 27'10), France Culture, diffusion le 19 février 2011, à l'occasion des 10 ans de sa mort.
  30. Site du spectacle Chapeau monsieur Trenet.
  31. « CD編號 : EW112236 藝人/團體 : 茉莉 Marie Chante », sur 5music.com.tw (consulté le 27 mars 2014)
  32. Frédéric Seront, «Je vends 100 fois plus de CD à Taïwan qu'en Belgique!», sur La Dernière Heure, 3 mars 2006 (consulté le 27 mars 2014)
  33. « Marie-Christine Maillard: retour sur scène! », sur Vlan, 2008 (consulté le 27 mars 2014)
  34. Le doodle du 18 mai 2012
  35. http://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/aude/narbonne-autoroute-a9-statue-hommage-charles-trenet-1293499.html
  36. Michael Farr, Tintin & Cie, Moulinsart, 2008, 131 p. (ISBN 2874-24094X), p. 61
  37. Voir sur youtube.com.
  38. Ulrich Rozier, « Trois spots TV pour le Galaxy S7 avec du Charles Trenet », sur frandroid.com, 5 mai 2016.

Voir aussi

Bibliographie

  • Marc Andry, Charles Trenet, Calmann-Lévy, 1953.
  • Michel Perez, Charles Trenet, Seghers, coll. « Poètes d'aujourd'hui », 1964.
  • Geneviève Beauvarlet, Trenet, Bréat, 1983.
  • Richard Cannavo, La Ballade de Charles Trenet, Robert Laffont, 1984.
  • Noël Balen, Charles Trenet, le fou chantant, Éditions du Rocher, 1992 ; 2001.
  • Fabienne Pavia, Charles Trenet, la vie qui chante, Solar, 1993.
  • Pierre Saka, Trenet par Trenet, Éditions no 1, 1993
  • Europe, « Charles Trenet », mai 1996.
  • Stéphane Hoffmann, Le Grand Charles, Albin Michel, 1998.
  • Natali, Le Trenet, Mango, 1999.
  • Dupuy-Berberian, Trenet illustré, Albin Michel, 2000.
  • Richard Cannavo, Charles Trenet, sa vie et ses chansons, Seghers, coll. « Poésie et chanson », 2002.
  • Pierre-Jean Chalençon, Charles Trenet, Scali, 2005. Dédicace de Jacques Higelin.
  • Jacques Pessis et Jacques Lapelle, Charles Trenet : 50 ans de chansons, 50 ans d'images, Flammarion, 2008.
  • Christian Lebon, Appelez-moi à 11 h précises !, Didier Carpentier, 2008.
  • Jacques Pessis, Trenet, le philosophe du bonheur, L'Archipel, 2011.
  • Sandro Cassatti, Charles Trenet, une vie enchantée, City éditions, 2011.
  • Jean-Philippe Ségot, Charles Trenet à ciel ouvert, Fayard, 2013.
  • De 1957 à 1968, le « Club Charles Trenet », aujourd'hui disparu, a édité un journal : Le Journal des Amis de Charles Trenet.

Liens externes

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