Quentin Tarantino

Date de naissance 27.3.1963 à Knoxville, TN, Etats-Unis d Amérique

Quentin Tarantino

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Quentin Tarantino
À la 36e cérémonie des César en février 2011.

Nom Quentin Jerome Tarantino
Naissance mars 1963 27 (27-mars-1963) (Erreur dexpression : mot « mars » non reconnu ans)
Knoxville, Tennessee, États-Unis
Nationalité Américaine
Participations Reservoir Dogs
Pulp Fiction
Jackie Brown
Kill Bill
Boulevard de la mort
Inglourious Basterds
Django Unchained

Quentin Tarantino, né le mars 1963 27 (27-mars-1963) (Erreur dexpression : mot « mars » non reconnu ans) à Knoxville dans le Tennessee, est un réalisateur, scénariste, producteur et acteur américain. Il se fait connaître en tant que réalisateur de films indépendants avec ses deux premiers films, Reservoir Dogs (1992) et Pulp Fiction (1994) et a remporté pour ce dernier la Palme d'or à Cannes.

L'uvre de Tarantino dénote une connaissance encyclopédique du cinéma. Son style se reconnaît par sa narration postmoderne[1] et non linéaire et par ses scènes hautement esthétiques mais d'une violence extrême, inspirées de films d'exploitation, d'arts martiaux ou de western spaghetti. Ayant reçu une formation d'acteur, il interprète fréquemment de petits rôles dans ses propres films, comme ceux de Modèle:M. Brown dans Reservoir Dogs, Jimmie dans Pulp Fiction, Warren dans Boulevard de la mort ou encore un employé de compagnie minière dans Django Unchained.

Tarantino a créé pour Pulp Fiction la société de production A Band Apart, dont le nom est un hommage au film Bande à part de Jean-Luc Godard alors que son logo reprend quant à lui les personnages en costumes noirs de Reservoir Dogs. Il collabore régulièrement avec son ami réalisateur Robert Rodriguez.

Biographie

Jeunesse

Quentin Tarantino naît le 27 mars 1963 à Knoxville, dans le Tennessee. Il est le fils de Connie McHugh, une infirmière, née le 3 septembre 1946, et de Tony Tarantino, acteur et musicien amateur né à New York. Ce dernier est d'origine italienne par son père ; sa mère a des ascendances irlandaises et cherokees[2],[3]. Il est prénommé d'après Quint Asper, le personnage joué par Burt Reynolds dans la série Gunsmoke[4],[5], et Quentin Compson, personnage du roman Le Bruit et la Fureur[6]. Son père quitte le domicile familial avant même sa naissance. En 1965, sa mère déménage à Torrance, dans la banlieue sud de Los Angeles, et se remarie avec Curtis Zastoupil, un pianiste de bar[4]. Le couple divorce alors que le jeune Quentin a une dizaine d'années[7].

Découverte du cinéma

Dès son plus jeune âge, il regarde à volonté des films au cinéma. Les premiers films qui le marquent profondément sont Délivrance et La Horde Sauvage. Il passe les années suivantes à regarder des films, principalement ceux de la blaxploitation ou de kung fu. Il a peu de goût pour les études et commet quelques petits délits[8]. Après avoir redoublé la troisième, il abandonne ses études en Californie à lâge de quinze ans et, pour gagner un peu d'argent, travaille comme projectionniste dans un cinéma porno[9]. En 1981, il s'inscrit à la James Best Theatre Company de Toluca Lake[9], mais ne s'y intègre pas bien et la quitte pour prendre des cours d'art dramatique avec Allen Garfield[10]. Cette période marquera sa future carrière de réalisateur. Il a l'habitude de jouer certaines scènes avec ses collègues acteurs qu'ils tirent de leurs films préférés et réécrivent les répliques dont ils ne se souviennent plus, brodant de plus en plus de nouvelles choses à chaque fois. Tarantino prend alors conscience de ses talents de scénariste. Il n'a jamais fréquenté d'école de cinéma mais ses cours de théâtre l'ont beaucoup aidé à appréhender le milieu du septième art[11].

À partir de 1983, après avoir fait quelques petits boulots, il travaille au Video Archives, une célèbre boutique de location de vidéos à Hermosa Beach en Californie. Il y découvre le cinéma français de Jean-Pierre Melville, Jean-Luc Godard et Éric Rohmer, mais aussi les films de John Woo et Shhei Imamura, et partage sa passion pour le cinéma avec Roger Avary, coscénariste de Pulp Fiction et True Romance[11]. Tarantino passe plus de cinq ans à travailler, et quasiment à vivre, dans ce magasin avant de le quitter en 1989[12].

Carrière

Premiers pas dans le cinéma

Craig Hamann, un autre employé du vidéo club, a écrit, dès 1984, un premier scénario d'une trentaine de pages dun film intitulé My Best Friend's Birthday. Avec Quentin Tarantino, ils réécrivent le script qui se développe en quatre-vingt pages. Ils trouvent ensuite un budget de cinq mille dollars et commencent à tourner en seize millimètres avec une caméra louée à Los Angeles le vendredi au prix d'une journée et tournant tout le week-end. Quentin Tarantino met trois ans à mettre au point son film et juge le résultat final décevant mais, avec le recul, trouve que cela était une expérience enrichissante. Une partie du film a brûlé dans un incendie, il reste donc inachevé.

Par la suite, Roger Avary lui propose un autre script, The Open Road. En 1987, Quentin Tarantino le réécrit complètement et il se transforme en un long scénario qui devient l'ossature de l'histoire de True Romance, tout en y intégrant des scènes qui se retrouveront plus tard dans Reservoir Dogs, Pulp Fiction et Tueurs nés[13]. Tarantino et Avary affinent le scénario de True Romance et tentent vainement de le produire pendant plusieurs années avant de se décider à le céder pour 40 000 dollars[14]. Tarantino écrit aussi le scénario de Tueurs nés et essaie également de le réaliser mais n'arrive pas à réunir le budget nécessaire. Il vend donc ce script aux producteurs Jane Hamsher et Don Murphy pour 10 000 dollars[15]. True Romance est réalisé en 1993 par Tony Scott, avec qui Quentin Tarantino s'est entretemps lié d'amitié[14]. Le scénario de True Romance est le récit le plus autobiographique écrit par Tarantino, qui a défini le personnage de Clarence d'après ses propres goûts et son propre passé[16]. Tueurs nés est réalisé en 1994 par Oliver Stone mais celui-ci réécrit le scénario de telle façon que Tarantino désavoue cette version[17].

Déçu de ne pas avoir pu réaliser ces deux films, Quentin Tarantino écrit en octobre 1990, en trois semaines et demie, un nouveau script intitulé Reservoir Dogs[18]. Il pense d'abord réaliser un film en format 16 mm avec les employés du vidéo club. Néanmoins, par l'intermédiaire de Lawrence Bender, un jeune producteur avec qui Quentin Tarantino est devenu ami, le scénario arrive dans les mains de Harvey Keitel. Ce dernier est emballé par l'histoire et accepte de jouer dans le film mais aussi d'en être le coproducteur[19]. En juin 1991, Tarantino participe au laboratoire des cinéastes du Sundance Institute et tourne avec Steve Buscemi une répétition d'une scène du film. Terry Gilliam, qui opère comme conseiller pendant ce laboratoire, apprécie la scène et encourage Tarantino[20]. Dautres acteurs, comme Tim Roth et Michael Madsen, sont recrutés et le film est tourné en août 1991. Il est projeté pour la première fois au festival de Sundance en janvier 1992. Ce huis-clos ultra-violent entre voyous y fait sensation et est ensuite présenté hors compétition au festival de Cannes ainsi que dans de nombreux autres festivals où il remporte plusieurs prix. La créativité du film dans sa narration ainsi que sa violence influencent le cinéma indépendant[21].

Début de la renommée

Alors qu'il voyage en Europe et au Japon pour présenter Reservoir Dogs dans des festivals, Tarantino reprend un ancien projet imaginé avec son ami Roger Avary. Il s'agit de Pulp Fiction, composé de trois histoires décalées dans le temps mais dans lesquelles se croisent les mêmes personnages. Il termine l'écriture du scénario en janvier 1993[22]. Tarantino et Bender utilisent l'argent versé par Jersey Films pour participer au projet afin de créer leur propre société de production, appelée A Band Apart[23]. Miramax Films finance la plus grande partie du film et le tournage se déroule de septembre à novembre 1993[24].

L'uvre surprend par sa narration non-linéaire, sa structure singulière de film à sketchs et sa manière de mêler ultra-violence, humour, ironie et situations décalées à travers une série de vignettes dans lesquelles les gangsters et les truands sont aussi typés que dans les Pulp magazines. Pulp Fiction est un succès international qui remporte la Palme d'or au Festival de Cannes en 1994. La remise du trophée à Quentin Tarantino lui vaut les sifflets d'une partie du public, auxquels il répond par un doigt d'honneur[25]. Ce film marque également le retour à l'écran de John Travolta, et la consécration dautres acteurs comme Samuel L. Jackson, Bruce Willis et Uma Thurman. Pulp Fiction reçoit sept nominations aux Oscars 1995 dont celles du meilleur film, du meilleur réalisateur, du meilleur acteur (Travolta) et des meilleurs seconds rôles féminin et masculin (Thurman et Jackson). Finalement, Tarantino remporte, avec Avary, le trophée du meilleur scénario original. Le film devient rapidement un film culte, cité par des spécialistes comme l'un des plus influents des années 1990[26],[27]. Par ailleurs, il propulse d'emblée au niveau des plus grands son jeune metteur en scène de 31 ans. Néanmoins, il occasionne une querelle profonde entre Tarantino et Avary, le premier ayant demandé au second de renoncer à être cocrédité pour le scénario et d'accepter à la place un crédit pour l'histoire[28].

Pulp Fiction permet à Tarantino d'être reconnu dans le milieu du cinéma. La même année il produit Killing Zoe de Roger Avary, puis il joue dans Desperado de Robert Rodriguez. En 1995, il réalise un épisode de la série Urgences et écrit et réalise un des quatre segments de Groom Service, film à sketch qui est un grave échec commercial[29] et critique[30]. En 1996 sort Une nuit en enfer, réalisé par Robert Rodriguez et écrit par Tarantino à l'époque ou il travaillait au vidéo-club. Tarantino a un des rôles principaux au côté de George Clooney. Le film connaît un succès commercial raisonnable[31] et reçoit des critiques plutôt positives[32] mais vaut à Tarantino une nomination pour le Razzie Award du pire second rôle masculin.

La traversée du désert

En 1997, Tarantino effectue son grand retour à la réalisation dans Jackie Brown, hommage aux films de la blaxploitation, adapté du roman Punch créole d'Elmore Leonard[33]. Avec une distribution de stars composée de Pam Grier, Samuel L. Jackson (récompensé par l'Ours d'argent du meilleur acteur à Berlin) et Robert De Niro, ce film remporte cependant moins de succès que les précédents.

Après Jackie Brown, Tarantino se fait plus discret sur la scène médiatique et met plus de six ans avant de réaliser un nouveau long métrage. Pour certains, il a pris sa retraite et d'autres parlent d'un blocage créatif. Interrogé sur le sujet, Tarantino affirme qu'il a « ressenti le besoin de sortir de la célébrité » et de passer du temps à vivre la vraie vie, « celle qui est vécue », pour se ressourcer et nourrir son art[34]. Par ailleurs, il a une relation amoureuse avec l'actrice Mira Sorvino de 1996 à 1998 avant d'avoir une brève liaison avec Julie Dreyfus[35]. Il participe également à la production de quelques films (dont deux suites données à Une nuit en enfer) et passe beaucoup de temps à travailler sur le scénario d'un film de guerre, qui deviendra des années plus tard Inglourious Basterds[36].

Le retour

En 2000, Tarantino revoit Uma Thurman, actrice dans Pulp Fiction. Ils décident de reprendre un projet évoqué dans Pulp Fiction[37], un film sur la vengeance inspiré par le western spaghetti, les films de kung fu et les films de sabres (chanbara) japonais, intitulé Kill Bill. Tarantino accorde la priorité à ce projet et passe presque toute l'année à écrire le scénario pour un tournage devant se dérouler initialement en 2001[37]. Mais Uma Thurman tombe enceinte et le tournage est décalé d'un an, débutant en juin 2002[38]. Prévu d'abord en un seul film, il sort finalement en deux parties, le volume 1 en novembre 2003, et le volume 2 en mai 2004, en raison des difficultés rencontrées pour couper des scènes afin que le film soit ramené à une longueur raisonnable[39]. Les deux films connaissent le succès aussi bien commercial que critique. Auparavant, Tarantino joue en 2002 dans deux épisodes de la série Alias avant de la retrouver dans deux autres épisodes en 2004.

Tarantino retrouve le goût de la réalisation et se retrouve impliqué dans plusieurs projets. En 2004, il réalise son rêve de jeune réalisateur en devenant le président du jury du Festival de Cannes 2004, qui récompense de la Palme d'or Fahrenheit 9/11 de Michael Moore. En 2005, Tarantino réalise une scène de Sin City de Robert Rodriguez et Frank Miller, celle dans la voiture entre Clive Owen et Benicio del Toro contre un cachet d'un dollar symbolique[40]. La même année, il réalise le double épisode final de la saison 5 de la série Les Experts, dont il imagine lui-même l'histoire. L'épisode réalise l'une des plus grosses audiences de la série en étant regardé par plus de 30 millions de téléspectateurs[41]. Il produit également Hostel de Eli Roth. Sur le plan privé, il a une relation amoureuse avec la réalisatrice Sofia Coppola de 2003 à 2004[35].

En 2007, il revient avec un nouveau projet en compagnie de son ami Robert Rodriguez. Il s'agit de Grindhouse, hommage aux films d'exploitation des années 1970 où chacun réalise un film séparé par de fausses bandes-annonces. Tandis que Rodriguez réalise Planète Terreur (où Tarantino joue un petit rôle), Tarantino réalise le second film, Boulevard de la mort, présenté en compétition au Festival de Cannes 2007. Réunis en un film aux États-Unis, ces deux films sortent séparément dans les pays non anglophones[42]. Ce projet est un échec commercial, même si Boulevard de la mort reçoit des critiques plutôt positives[43].

Le succès de Inglourious Basterds

En 2008, Tarantino est choisi pour donner la leçon de cinéma au [[Festival de Cannes 2008|Modèle:61e Festival de Cannes]][44]. À cette occasion, il annonce que son prochain film sera Inglourious Basterds et que celui-ci a pour cadre la Seconde Guerre mondiale. Il a commencé à écrire le scénario de ce film avant même de réaliser Jackie Brown[45] et envisageait depuis longtemps de le réaliser avant de le mettre de côté au bénéfice de Kill Bill[46], puis de Boulevard de la mort[47].

Le tournage commence en octobre 2008 en Allemagne et s'achève en décembre en France. Le film, qui prend une totale liberté avec la réalité historique et rend hommage au cinéma en général et au western spaghetti, aux films de guerre des années 1960 et au cinéma allemand des années 1920 et 1930 en particulier, est présenté en compétition au Festival de Cannes 2009. Brad Pitt, Mélanie Laurent, Diane Krüger et Christoph Waltz comptent parmi les têtes d'affiche. Le film est un grand succès commercial et bénéficie de critiques généralement positives. Inglourious Basterds est nommé à huit reprises aux Oscars 2010 (notamment dans les catégories du « Meilleur film » et du « Meilleur réalisateur »). Il vaut par ailleurs le Prix d'interprétation masculine à Cannes puis le Golden Globe et l'Oscar du meilleur second rôle masculin à l'Autrichien Christoph Waltz, inconnu en terre non-germanophone avant sa prestation de Hans Landa, chasseur de juifs cultivé, polyglotte et sadique.

En 2010, Tarantino préside la [[Mostra de Venise 2010|Modèle:67e édition de la Mostra de Venise]]. Son jury attribue le Lion d'or à Somewhere de Sofia Coppola, amie proche et ex-compagne du cinéaste. Ce dernier a par ailleurs vanté, le soir de la clôture, les qualités artistiques de son film[48]. La presse italienne accuse à cette occasion le réalisateur de favoritisme puisque deux autres amis proches de Tarantino, Álex de la Iglesia et Monte Hellman, sont récompensés à l'issue du festival[49].

Django Unchained

En 2011, Tarantino annonce son nouveau film, Django Unchained, un hommage aux westerns spaghettis, notamment à Django de Sergio Corbucci, se situant dans le sud profond des États-Unis au temps de l'esclavage sur lequel il fait un important travail de recherche. Il y retrouve l'acteur autrichien Christoph Waltz ainsi que Samuel L. Jackson. Jamie Foxx tient le rôle principal de Django, un esclave affranchi, alors que Leonardo DiCaprio joue celui de l'antagoniste. Un temps annoncé, Kevin Costner renonce finalement au projet, remplacé par Kurt Russell, qui le quitte à son tour[50]. Le film sort aux États-Unis le 25 décembre 2012[51] et le 16 janvier 2013 en France[52]. Le 24 février 2013, l'uvre, qui est un succès critique et public en Europe et en Amérique, gagne deux Oscars : Meilleur scénario original pour Tarantino et Meilleur second rôle masculin pour Waltz. Le metteur en scène et le comédien comptabilisent alors chacun leur second trophée dans ces catégories respectives, après avoir remporté les deux mêmes BAFTA et Golden Globes. Django Unchained détient en Chine le record de la plus brève sortie en salles, le film étant finalement retiré par la censure au bout d'une minute de projection malgré les coupures déjà subies[53].

Le style Tarantino

Féru de cinéma, Quentin Tarantino a créé un univers d'une violence extrême qu'il stylise et magnifie pour composer une esthétique sophistiquée, faisant de nombreuses références plus ou moins visibles au cinéma d'action de différents pays (en particulier, les films asiatiques comme les films de kung-fu et les films d'arts martiaux chinois ou encore les films de sabre japonais). On note, de plus, plusieurs analogies avec le cinéma de genre, la série B. et aussi des uvres érotiques, notamment celles de Russ Meyer. Son style est à la fois admiré et décrié par la presse : certains médias lui reprochent une fascination malsaine pour la violence, une décontextualisation idéologique de sujets politiques ou historiques problématiques (la Shoah, l'esclavage américain etc.), un goût amoral du « cool », une recherche du plaisir immédiat pour le spectateur ou encore une vision réductrice de l'Histoire, vue uniquement par le prisme de l'histoire du cinéma[54]. Il lui est également parfois reproché un art de la citation proche du pillage, un goût de la virtuosité tapageuse et un mélange vertigineux de genres et de sous-genres qui resterait à la surface des choses[55].

Tarantino possède une immense culture cinématographique. C'est un fervent admirateur, entre autres, de Sergio Leone, qu'il cite comme son réalisateur préféré[56], Brian De Palma, Martin Scorsese, Jean-Luc Godard, Jean-Pierre Melville, Robert Aldrich[56], Samuel Fuller[56], Sergio Corbucci[56] et Howard Hawks, et ce depuis qu'il fut employé de vidéo-club au Video Archives.

Il a déclaré que ses douze films préférés étaient [57] :

  • Le Bon, la Brute et le Truand de Sergio Leone (qui influença l'écriture de Django Unchained, hommage entre autres à Sergio Leone, le titre anglais The Angel, the Bad and the Wise ayant d'ailleurs été envisagé)
  • Rio Bravo de Howard Hawks
  • Taxi Driver de Martin Scorsese
  • La Dame du vendredi de Howard Hawks
  • Légitime Violence de John Flynn
  • Et tout le monde riait de Peter Bogdanovich
  • La Grande Évasion de John Sturges
  • Carrie au bal du diable de Brian De Palma
  • Coffy, la panthère noire de Harlem de Jack Hill (qui influença l'écriture et la réalisation de Jackie Brown)
  • Génération rebelle de Richard Linklater
  • Five Fingers of Death (en) de Chang-hwa Jeong
  • Hi Diddle Diddle (en) de Andrew L. Stone

Parmi les vingt films qu'il préfère depuis qu'il a commencé sa carrière de réalisateur, il cite dans l'ordre de préférence[58] :

  • Battle Royale de Kinji Fukasaku
  • Anything Else : La Vie et tout le reste (Anything Else) de Woody Allen
  • Audition de Takashi Miike
  • The Blade (Dao) de Tsui Hark
  • Boogie Nights de Paul Thomas Anderson
  • Génération rebelle (Dazed and Confused) de Richard Linklater
  • Dogville de Lars von Trier
  • Fight Club de David Fincher
  • Friday de F. Gary Gray
  • The Host (Gwoemul) de Bong Joon-ho
  • Matrix de Andy et Lana Wachowski
  • Révélations (The Insider) de Michael Mann
  • JSA (Gongdong gyeongbi guyeok JSA) de Park Chan-wook
  • Lost in Translation de Sofia Coppola
  • Memories of Murder (Salinui chueok) de Bong Joon-ho
  • Police Story 3: Supercop (Jing cha gu shi III: Chao ji jing cha ) de Stanley Tong
  • Shaun of the Dead de Edgar Wright
  • Speed de Jan de Bont
  • Team America, police du monde (Team America: World Police) de Trey Parker et Matt Stone
  • Incassable (Unbreakable) de M. Night Shyamalan

Tarantino porte une attention particulière au choix des musiques qui soutiennent l'action ; les bandes-sons de Pulp Fiction et de Kill Bill ont ainsi remporté un grand succès en dehors du film.

Son style se caractérise aussi par l'utilisation récurrente dans ses films du Mexican standoff, c'est-à-dire une confrontation où personne ne peut gagner, comme dans la scène finale de Reservoir Dogs et la scène dans le bar dans Inglourious Basterds.

Ses films renvoient tous à une mythologie du cinéma, revisitant les archétypes du western, film noir, slasher, film de gangsters, film de sabre ou encore film de guerre pour jouer sur les codes de la représentation cinématographique. Ce procédé postmoderne, qui rompt avec tout effet de vraisemblance, renvoie l'exercice de réalisation à sa nature de spectacle et d'illusion[59]. Ainsi, Tarantino revendique-t-il la puissance libératrice du cinéma dont il se sert pour recréer le monde et l'histoire (élimination d'Hitler dans Inglourious Basterds ou des esclavagistes dans Django Unchained...). Par ce biais, il rend aussi plusieurs hommages à ceux qui ont motivé son désir d'être cinéaste, que ce soient des metteurs en scène ambitieux ou des objets pop (polars, bandes dessinées, cartoons, funk)[55]. On remarque également chez lui un goût prononcé pour la culture populaire ainsi que pour l'humour noir, le décalage, l'absurde et le parodique[55]. Le réalisateur s'amuse souvent à mettre sur le même plan des actions spectaculaires, particulièrement sanguinolentes et des discussions soignées, volontairement longues, banales et crues, marquées par l'utilisation de l'argot et l'apparition progressive d'une menace sourde que conclut une effusion de violence[55].

Tarantino s'amuse par ailleurs beaucoup avec les identités graphiques du cinéma, alternant par exemple le noir et blanc et la couleur ou faisant appel à l'écran divisé, comme dans le premier volet de Kill Bill. Aussi, fait-il souvent référence aux défauts de production des films à petit budget, comme ceux des films d'exploitation, par l'utilisation de faux raccords, de rayures sur pellicule ou de parasites sur image comme dans Boulevard de la mort.

En outre, Tarantino porte une grande admiration aux femmes qui semblent être sa principale source d'inspiration : « Dans la vie j'ai un grand respect pour les femmes. Je leur voue une admiration sans borne. () Les femmes ont bien plus de courage que les hommes. () Je fais en sorte que vous les chérissiez par mes yeux. Je construis l'intrigue de mes films autour d'elles pour magnifier leurs qualités et pour qu'elles donnent le meilleur d'elles-mêmes. () Je connais les femmes sur le bout des doigts. Ce qui me frappe chez elles, c'est leur franchise. Mais aussi leur façon très crue de parler sexe » Quentin Tarantino

Tarantino est aussi un des plus célèbres représentants du fétichisme des pieds féminins, avec des allusions dans plusieurs de ses films[60] (par exemple les gros plans sur les pieds nus d'Uma Thurman dans Kill Bill et Pulp Fiction ou sur ceux de Bridget Fonda dans Jackie Brown, le massage des pieds raconté par Samuel L. Jackson dans Pulp Fiction, la scène du drugstore dans Boulevard de la mort, Christoph Waltz enlevant la chaussure de Diane Kruger dans Inglourious Basterds et le sommet de ce fétichisme dans Une nuit en enfer où Tarantino boit du whisky sur les pieds de Salma Hayek).

Tarantino a également dirigé la collection de DVD Rolling Thunder, qui disparut après avoir édité huit titres (dont Detroit 9000 et L'Au-delà). En octobre 2007, selon le Daily Telegraph et le vote des Britanniques, Quentin Tarantino arrive à la 100e place des « 100 génies vivants » de notre temps[61].

En août 1996, Tarantino a également créé son propre festival à Austin : le Quentin Tarantino Film Festival, qui présente sa propre collection de films, pour la plupart d'exploitation[62],[63].

Ses collaborateurs et partenaires

Derrière la caméra

Au fur et à mesure de sa carrière, Quentin Tarantino s'est entouré d'une équipe de collaborateurs qu'il retrouve à chaque nouveau film. Ainsi, le producteur Lawrence Bender a produit tous ses films (sauf Boulevard de la mort) et y a fait des petites apparitions, Sally Menke, décédée en 2010, a monté tous ses films de Reservoir Dogs à Inglourious Basterds, Harvey et Bob Weinstein ont distribué et produit tous ses films, et David Wasco a été le chef décorateur de presque tous ses films.

Devant la caméra

Pour les acteurs, Quentin Tarantino a également ses « habitués » : Samuel L. Jackson a joué dans Pulp Fiction, Jackie Brown, Django Unchained, apparaît brièvement dans Kill Bill vol.2 et est le narrateur de la version originale d'Inglourious Basterds. Il avait même auditionné, sans succès, pour Reservoir Dogs ; Uma Thurman a joué dans Pulp Fiction et dans les deux volets de Kill Bill ; Tim Roth, Harvey Keitel et Steve Buscemi ont joué dans Reservoir Dogs et Pulp Fiction ; Michael Madsen a joué dans Reservoir Dogs, les deux Kill Bill et Hell Ride (produit par Tarantino) ; Michael Bacall a joué dans Boulevard de la mort puis Inglourious Basterds et dans un épisode des Experts qui fut réalisé par Quentin Tarantino.

Acteur My Best Friend's Birthday
(1987)
Reservoir Dogs
(1992)
Pulp Fiction
(1994)
Groom Service
(1995)
Jackie Brown
(1997)
Kill Bill: Vol. 1
(2003)
Kill Bill: Vol. 2
(2004)
Boulevard de la mort
(2007)
Inglourious Basterds
(2009)
Django Unchained
(2012)
Devant la caméra
Michael Bacall
Zoe Bell
Michael Bowen
Steve Buscemi
Paul Calderon
David Carradine
Laura Cayouette
Sonny Chiba
Julie Dreyfus
Kathy Griffin
Sid Haig
Brenda Hillhouse
Samuel L. Jackson
Linda Kaye
Harvey Keitel
Michael Madsen
James Parks
Michael Parks
Eli Roth
Tim Roth
Bo Svenson
Uma Thurman
Christoph Waltz
Bruce Willis
Derrière la caméra
Lawrence Bender
producteur
Sally Menke
monteuse
David Wasco
chef décorateur
Harvey et Bob Weinstein
producteurs exécutifs

Box-office

Film Budget  États-Unis  France Monde
Reservoir Dogs (1992) 1 200 000 $[64] 2 832 029 $[64] 310 398 entrées[64] 22 032 029 $[64]
Pulp Fiction (1994) 8 000 000 $[65] 107 928 762 $[66] 2 864 640 entrées[65] 213 928 762 $[66]
Jackie Brown (1997) 12 000 000 $[67] 39 673 162 $[66] 1 335 402 entrées[67] 84 473 162 $[67]
Kill Bill: Vol. 1 (2003) 30 000 000 $[68] 70 099 045 $[66] 1 951 500 entrées[69] 180 949 045 $[66]
Kill Bill: Vol. 2 (2004) 30 000 000 $[70] 66 208 183 $[66] 1 465 940 entrées[70] 152 159 198 $[66]
Boulevard de la mort (2007) 53 000 000 $[71],[72] 25 031 037 $[71],[72] 627 459 entrées[73] 50 187 789 $[71]
Inglourious Basterds (2009) 70 000 000 $[74] 120 540 719 $[66] 2 847 740 entrées[74] 321 455 689 $[66]
Django Unchained (2012) 100 000 000 $[75] 162 805 434 $[66] 4 292 940 entrées[75] 422 805 434 $[66]

Projets

Tarantino est un réalisateur qui communique très peu sur ses futurs projets et il est assez difficile de se retrouver entre les vraies informations, les rumeurs lancées par les nombreux fans et les projets avortés. En plus de cela, son travail constant sur plusieurs pistes cinématographiques rend difficile à discerner tous les projets sur lesquels il travaille. De manière générale, l'abondante culture cinématographique de Tarantino nourrit ses projets, toujours originaux, à l'exception de Jackie Brown, adapté du roman Punch créole d'Elmore Leonard.

Projets évoqués

Suite(s) à Kill Bill

De nombreux projets entourent Kill Bill. Le producteur exécutif des deux premiers volets, E. Bennett Walsh, évoque en 2007 un troisième et quatrième volumes que pourrait réaliser Tarantino d'ici 2014[76]. Un prequel en film d'animation sur les relations passées entre Bill et Beatrix Kiddo a également été évoqué[77]. Le volet 3 serait axé sur les vengeances parallèles de Sophie Fatale et d'Elle Driver, désormais aveugle, le volet 4 sur les vengeances des filles respectives de Beatrix Kiddo (B.B.) et de Vernita Green (Vicky, dont la mère a été tuée sous ses yeux)[76] ; les deux volets pourraient aussi fusionner en un unique film. Lors de la promotion de Django Unchained, Tarantino mentionne dans une interview qu'il n'y aura probablement pas de suite à Kill Bill[78].

Faster, Pussycat! Kill! Kill!

Quentin Tarantino a annoncé qu'il n'était pas contre le fait de réaliser un remake du film Faster, Pussycat! Kill! Kill! de Russ Meyer, sorti en 1965, et le nom de Britney Spears a été évoqué pour le rôle d'une stripteaseuse lesbienne virtuose du revolver[79].

Dracula

Quentin Tarantino pourrait réaliser une nouvelle adaptation du roman Dracula dans les années à venir, comme le laissent entendre des rumeurs concernant un voyage qu'il a fait en Autriche pour des repérages[80].

Killer Crow

Tarantino a aussi pour projet une sorte de suite à ses histoires de vengeance durant l'histoire des États-Unis. Il veut en faire une trilogie commençant par les films Inglourious Basterds et Django Unchained. L'ultime film s'intitulerait alors Killer Crow, une sorte de spin off à Inglourious Basterds racontant la persécution des soldats noirs durant la Seconde Guerre mondiale. Ceux-ci essayeront plus tard de rejoindre la Suisse, ce ne serait que la première partie du scénario. On pourrait notamment y retrouver le personnage de l'Ours juif interprété par Eli Roth dans Inglourious Basterds[81].

Projet abandonné

Tarantino avait évoqué lidée de réaliser un film intitulé The Vega Brothers. Michael Madsen et John Travolta auraient repris leurs rôles respectifs de Vic Vega (alias Modèle:M. Blonde dans Reservoir Dogs) et Vincent Vega (le gangster maladroit dans Pulp Fiction). Ce film aurait donc mis en avant le lien de fraternité entre les deux gangsters. Mais le projet n'a jamais abouti, en partie en raison du changement de l'aspect physique des deux acteurs avec le temps[82]. De plus ce devait être à l'origine Michael Madsen qui devait jouer le rôle de Vincent Vega dans Pulp Fiction[83], d'où la similitude des prénoms: "Vic" et "Vincent" Vega.

Controverses

Accusations de racisme par Spike Lee

Spike Lee a vivement critiqué Tarantino pour lutilisation d'expressions à connotation raciste dans ses films, particulièrement le mot nègre que lon retrouve souvent dans True Romance, Pulp Fiction, Jackie Brown, Reservoir Dogs, Inglourious Basterds ou encore Django Unchained. Dans une interview donnée au magazine américain Variety, Spike Lee a déclaré : « Je ne suis pas contre ce mot et je lutilise, mais Quentin est obsédé par ce mot. Que cherche-t-il ? À être considéré comme Noir ? »[84]

Samuel L. Jackson, qui fut dirigé par Lee (Jungle Fever) et Tarantino (Pulp Fiction, Jackie Brown, Django Unchained), défend ce dernier. Pour la présentation de Jackie Brown au Festival international du film de Berlin, Jackson répond aux critiques de Spike Lee en déclarant : « Je ne pense pas que le mot soit offensant placé dans le contexte du film. Les artistes noirs pensent quils sont les seuls autorisés à utiliser ce mot. Jackie Brown est un superbe film rendant hommage aux films de la Blaxploitation. Cest un bon film, chose que Spike na pas faite depuis quelques années. »[85]

Tarantino a défendu son utilisation de ce mot, arguant que le public noir apprécie ses films inspirés de la blaxploitation, ce qui échappe à certains de ses critiques, et quen fait, Jackie Brown était à lorigine conçu pour un public noir[86]. Il explique aussi que, s'il avait été noir, la question n'aurait jamais été soulevée et il revendique son droit à faire parler ses personnages selon la personnalité qu'il leur donne et qu'il pense être la bonne[87].

Filmographie

Réalisateur

Cinéma
  • 1987 : My Best Friend's Birthday (inachevé)
  • 1992 : Reservoir Dogs
  • 1994 : Pulp Fiction
  • 1995 : Groom Service (Four Rooms) (segment : The Man from Hollywood) coréalisé avec Allison Anders, Alexandre Rockwell et Robert Rodriguez
  • 1997 : Jackie Brown
  • 2003 : Kill Bill : Volume 1
  • 2004 : Kill Bill : Volume 2
  • 2005 : Sin City de Robert Rodriguez et Frank Miller (« 'special guest director' » pour la scène de voiture entre Clive Owen et Benicio del Toro)
  • 2007 : Boulevard de la mort (Death Proof) (dans le double programme Grindhouse avec Robert Rodriguez)
  • 2009 : Inglourious Basterds
  • 2012 : Django Unchained
Télévision
  • 1995 : Urgences : Maternité (Motherhood) (saison 1, épisode 24)
  • 2004 : Jimmy Kimmel Live! (épisode du 24 avril 2004)
  • 2005 : Les Experts : Jusqu'au dernier souffle 1 et 2 (Grave Danger Vol. 1 and 2) (saison 5, épisode 24 et 25)

Scénariste

Cinéma
  • 1987 : My Best Friend's Birthday (inachevé)
  • 1992 : Reservoir Dogs
  • 1993 : True Romance de Tony Scott
  • 1994 : Tueurs nés (Natural Born Killers) d'Oliver Stone (renié pour divergences avec Oliver Stone)
  • 1994 : Pulp Fiction
  • 1995 : Groom Service (Four Rooms) (segment : The Man from Hollywood)
  • 1995 : USS Alabama (Crimson Tide) de Tony Scott (quelques scènes, non crédité)
  • 1996 : Une nuit en enfer (From Dusk Till Dawn) de Robert Rodriguez
  • 1997 : Jackie Brown
  • 2003 : Kill Bill : Volume 1
  • 2004 : Kill Bill : Volume 2
  • 2007 : Grindhouse (Programme-double incluant de fausses bandes-annonces)
  • 2007 : Boulevard de la mort (Death Proof)
  • 2009 : Inglourious Basterds
  • 2012 : Django Unchained
Télévision
  • 2005 : Les Experts : Jusqu'au dernier souffle 1 et 2 (Grave Danger Vol. 1 and 2) (saison 5, épisode 24 et 25)

Acteur

Cinéma
  • 1987 : My Best Friend's Birthday : Clarence Pool
  • 1992 : Reservoir Dogs : Modèle:M. Brown
  • 1994 : Pulp Fiction : Jimmie Dimmick
  • 1994 : Somebody to Love d'Alexandre Rockwell : le gérant du bar
  • 1994 : Sleep with Me de Rory Kelly : Sid
  • 1995 : Destiny Turns on the Radio de Jack Baran : Johnny Destiny
  • 1995 : Groom Service (Four Rooms) (segment : The Man from Hollywood) : Chester
  • 1995 : Desperado de Robert Rodriguez : le gars au pick-up
  • 1996 : Girl 6 de Spike Lee : Q.T.
  • 1996 : Une nuit en enfer (From Dusk Till Dawn) de Robert Rodriguez : Richard Gecko
  • 1997 : Jackie Brown : La voix du répondeur téléphonique de Jackie (en VO)
  • 2000 : Little Nicky de Steven Brill : Deacon
  • 2003 : Kill Bill : Volume 1 : Un des membres des 88 Fous
  • 2005 : Le Magicien d'Oz des Muppets (The Muppets' Wizard of Oz) : lui-même
  • 2007 : Boulevard de la mort (Death Proof) : Warren, le barman
  • 2007 : Planète Terreur (Planet Terror) de Robert Rodriguez : le violeur #1
  • 2007 : Sukiyaki Western Django ( ) de Takashi Miike : Ringo
  • 2008 : Chronique des morts-vivants (Diary of the dead) de George A. Romero : journaliste audio 3 (en VO)
  • 2009 : Inglourious Basterds : Soldat jouant dans le film Nation's Pride / première victime scalpée
  • 2012 : Django Unchained : un employé de The LeQuint Dickey Mining Co.
  • 2014 : The Man With The Kaleidoscope Eyes : Roger Corman
Télévision
  • 1988 : Les Craquantes : Le Mariage de Sophia - 1re partie (Sophia's Wedding (Part 1)) (saison 4, épisode 6) : Elvis Impersonator
  • 2002 : Alias : Jeux Dangereux 1 et 2 (The Box 1 and 2) (saison 1, épisodes 12 et 13) : McKenas Cole
  • 2004 : Alias : Passé recomposé (Full Disclosure) (saison 3, épisode 11) : McKenas Cole
  • 2004 : Alias : Nid d'aigle (After Six) (saison 3, épisode 13) : McKenas Cole
Doublage français
  • Jean-Philippe Puymartin dans :
    • Groom Service
    • Desperado
    • Girl 6
    • Une nuit en enfer
    • Alias
    • Le Magicien d'Oz des Muppets
    • Django Unchained
  • Luc Florian dans Reservoir Dogs
  • Vincent Ropion dans Pulp Fiction
  • Bernard Crombey dans Planète Terreur

Producteur

Cinéma
  • 1987 : My Best Friend's Birthday de Quentin Tarantino (inachevé)
  • 1992 : Past Midnight de Jan Eliasberg (producteur associé)
  • 1993 : Iron Monkey: La légende démasquée () de Yuen Woo-ping
  • 1994 : Killing Zoe de Roger Avary (producteur délégué)
  • 1995 : Groom Service (Four Rooms) d'Allison Anders, Alexandre Rockwell, Robert Rodriguez et Quentin Tarantino (producteur délégué)
  • 1996 : Une nuit en enfer (From Dusk Till Dawn) de Robert Rodriguez
  • 1996 : Sang-Froid (Curdled) de Reb Braddock (producteur délégué)
  • 1998 : God Said, 'Ha!' de Julia Sweeney (producteur délégué)
  • 1999 : Une nuit en enfer 2 : Le Prix du sang (From Dusk Till Dawn 2: Texas Blood Money) de Scott Spiegel (producteur délégué)
  • 1999 : Une nuit en enfer 3 : La Fille du bourreau (From Dusk Till Dawn 3: The Hangman's Daughter) de P.J. Pesce (producteur délégué)
  • 2004 : My Name Is Modesty (en) de Scott Spiegel (producteur délégué)
  • 2005 : Hostel d'Eli Roth (producteur délégué)
  • 2005 : Daltry Calhoun de Katrina Holden Bronson (producteur délégué)
  • 2006 : Freedom's Fury (en) (documentaire) de Colin K. Gray et Megan Raney (producteur délégué)
  • 2007 : Grindhouse de Robert Rodriguez et Quentin Tarantino
  • 2007 : Boulevard de la mort (Death Proof) de Quentin Tarantino
  • 2007 : Hostel, chapitre II (Hostel: Part II) d'Eli Roth (producteur délégué)
  • 2007 : Planète Terreur (Planet Terror) de Robert Rodriguez
  • 2008 : Hell Ride de Larry Bishop (producteur délégué)
  • 2012 : L'Homme aux poings de fer (The Man with the Iron Fists) de RZA

Directeur de la photographie

Cinéma
  • 2007 : Boulevard de la mort

Monteur

Cinéma
  • 1987 : My Best Friend's Birthday (inachevé)

Récompenses

Reservoir Dogs

  • Festival international du film de Stockholm 1992 : Cheval de Bronze du meilleur film.
  • Festival international du film de Catalogne 1992 : Meilleur réalisateur et meilleur scénario.
  • Festival international du film de Toronto 1992 : Prix international de la critique.
  • Festival du film d'Avignon 1992 : Prix Tournage du meilleur film américain.
  • Festival international du film fantastique de Yubari 1993 : Prix de la critique.

Pulp Fiction

  • Festival de Cannes 1994 : Palme d'or.
  • Festival international du film de Stockholm 1994 : Cheval de Bronze et meilleur scénario.
  • NBR Awards 1994 : Meilleur film et meilleur réalisateur.
  • Oscars du cinéma 1995 : Meilleur scénario original
  • BAFTA Awards 1995 : Meilleur scénario original
  • Golden Globes 1995 : Meilleur scénario.
  • Saturn Awards 1995 : Meilleur film d'action, d'aventures ou thriller.
  • Prix David di Donatello 1995 : Meilleur film étranger.
  • Independent Spirit Awards 1995 : Meilleur film, meilleur réalisateur et meilleur scénario.
  • MTV Movie Awards 1995 : Meilleur film.
  • Prix Edgar-Allan-Poe 1995 : Meilleur film.
  • National Society of Film Critics 1995 : Meilleur film, meilleur réalisateur et meilleur scénario.
  • Kinema Junpo Awards 1995 : Meilleur film étranger.
  • Blue Ribbon Awards 1995 : Meilleur film étranger.

Jackie Brown

  • Csapnivalo Awards 2000 : Meilleur scénario.

Kill Bill vol. 1

  • Festival international du film de Catalogne 2003 : Prix du public.
  • Saturn Awards 2004 : Meilleur film d'action, d'aventures ou thriller.
  • Empire Awards 2004 : Meilleur réalisateur.

Kill Bill vol. 2

  • Saturn Awards 2005 : Meilleur film d'action, d'aventures ou thriller.
  • Prix Sant Jordi du cinéma 2005 : Meilleur film étranger.

Inglourious Basterds

  • Saturn Awards 2010 : Meilleur film d'action, d'aventures ou thriller.
  • Critics Choice Awards 2010 : Meilleur scénario original.
  • Prix David di Donatello 2010 : Meilleur film étranger.
  • Prix Sant Jordi du cinéma 2010 : Meilleur film étranger.

Django Unchained

  • Oscars 2013 : Meilleur scénario original.
  • Golden Globes 2013 : Meilleur scénario.
  • BAFTA Awards 2013 : Meilleur scénario original.
  • Saturn Awards 2013 : Meilleur scénario.
  • Critics' Choice Movie Awards 2013 : Meilleur scénario original.
  • Australian Academy of Cinema and Television Arts Awards 2013 : Meilleur scénario.

Prix spéciaux

  • Festival international du film de Catalogne 1996 : Time Machine Honorary Award.
  • Casting Society of America 2004 : Récompense pour l'ensemble de sa carrière.
  • Empire Awards 2005 : Icône de la décennie.
  • World Stunt Awards 2005 : Meilleur réalisateur de film d'action.
  • Cinema Audio Society Awards (en) 2006 : The C.S.A Filmmaker Award.
  • Eddie Award 2007 du réalisateur de l'année.
  • César 2011 : César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière.
  • Prix Lumière 2013 du Festival de Lyon remis par l'Institut Lumière pour son uvre et « pour lensemble de sa carrière, pour sa cinéphilie irradiante, pour les hommages rendus à lintérieur même de ses films à toute la mythologie du septième art »[88].

Décorations

  • 2004 : Officier dans l'Ordre des Arts et des Lettres
  • 2013 : Commandeur dans l'Ordre des Arts et des Lettres[89]

Notes et références

  1. (en) David Walker, The Routledge Companion to Postmodernism, Routledge, 2005 (ISBN 041533358X), p. 315 
  2. (en) Quentin Tarantino Biography sur biography.com. Consulté le 26 août 2012
  3. Bernard 1995, p. 12
  4. 4,0 et 4,1 Morsiani 2011, p. 17
  5. (en) Faces of the Week sur BBC. Mis en ligne le 14 mai 2004, consulté le 26 août 2012
  6. Charyn 2009, p. 37
  7. Charyn 2009, p. 38
  8. Morsiani 2011, p. 18-19
  9. 9,0 et 9,1 Charyn 2009, p. 41
  10. Charyn 2009, p. 42
  11. 11,0 et 11,1 Morsiani 2011, p. 19
  12. Charyn 2009, p. 55
  13. Modèle:Extrait vidéo
  14. 14,0 et 14,1 Morsiani 2011, p. 21
  15. (en) Jane Hamsher, Killer Instinct, Broasway, 1998 (ISBN 0767900758), p. 48-51 
  16. Morsiani 2011, p. 25-26
  17. (en) Paul McCann, « Quentin Tarantino in $5m assault claim », The Independent. Mis en ligne le 18 novembre 1997, consulté le 27 août 2012
  18. Charyn 2009, p. 56
  19. Dawson 1995, p. 49-50
  20. Charyn 2009, p. 59
  21. (en) Steve Persall, « The 'Reservoir' watershed », St Petersburg Times. Consulté le 17 mai 2011
  22. Charyn 2009, p. 82
  23. (en) Dana Polan, Pulp Fiction, British Film Institute, 2000 (ISBN 0851708080), p. 68 
  24. Dawson 1995, p. 149-164
  25. 10 scandales qui ont ébranlé la Croisette sur premiere.fr. Consulté le 27 avril 2013
  26. (en) Roger Ebert, « Pulp Fiction », Chicago Sun-Times. Consulté le 4 décembre 2011
  27. (en) Richard Corliss, « All-TIME 100 Movies », Time Magazine. Consulté le 1 décembre 2011
  28. (en) Peter Biskind, Down and Dirty Pictures: Miramax, Sundance, and the Rise of Independent Film, Simon & Schuster, 2004 (ISBN 068486259X), p. 170 
  29. (en) Four Rooms, Box Office Mojo. Consulté le 27 août 2012
  30. (en) Four Rooms, Rotten Tomatoes. Consulté le 27 août 2012
  31. Une nuit en enfer, JP's Box-Office. Consulté le 27 août 2012
  32. (en) From Dusk till Dawn, Rotten Tomatoes. Consulté le 27 août 2012
  33. Morsiani 2011, p. 73-74
  34. Morsiani 2011, p. 87
  35. 35,0 et 35,1 (en) Who is Quentin Tarantino dating? sur whosdatedwho.com. Consulté le 27 août 2012
  36. Charyn 2009, p. 137
  37. 37,0 et 37,1 Charyn 2009, p. 139
  38. Morsiani 2011, p. 88
  39. Morsiani 2011, p. 90
  40. Morsiani 2011, p. 124-125
  41. Morsiani 2011, p. 125
  42. Morsiani 2011, p. 130-131
  43. (en) Death Proof, Rotten Tomatoes. Consulté le 27 août 2012
  44. Yoann Sardet, « News - Cannes 2008 : la leçon de Tarantino », AlloCiné. Mis en ligne le 10 avril 2008, consulté le 5 avril 2009
  45. (en) Damon Wise, « Mission accomplished », The Guardian. Mis en ligne le 15 août 2009, consulté le 26 septembre 2011
  46. (en) Rick Lyman, « Tarantino Behind the Camera in Beijing », The New York Times. Mis en ligne le 5 septembre 2002, consulté le 26 septembre 2011
  47. (en) Larry Carroll, « Tarantino Gushes About 'Grind,' Says Next 'Kill Bill' Is 10 Years Away ». Mis en ligne le 20 septembre 2005, consulté le 25 septembre 2011
  48. Le Lion d'or de la 67e Mostra à Sofia Coppola pour Somewhere, Le Parisien. Mis en ligne le 11 septembre 2010
  49. Morsiani 2011, p. 153
  50. (en) Ben Child, « Sacha Baron Cohen and Kurt Russell leave Django Unchained », The Guardian. Mis en ligne le 11 mai 2012, consulté le 27 août 2012
  51. Notes de production Django Unchained sur CommeAuCinéma.com. Consulté le 26 août 2012
  52. Django Unchained, AlloCiné. Consulté le 26 août 2012
  53. Arnaud de la Grange, « La sortie de Django Unchained censurée en Chine », 11 avril 2013, Le Figaro. Consulté le 15 avril 2013
  54. « Django Unchained ou l'ambiguïté de la violence dans les films de Tarantino », dans Le Nouvel Observateur, 20 janvier 2013 [texte intégral]
  55. 55,0, 55,1, 55,2 et 55,3 « Django Unchained, un réservoir d'émotions postmodernes à la sauce Tarantino », dans Le Nouvel Observateur, 20 janvier 2013 [texte intégral]
  56. 56,0, 56,1, 56,2 et 56,3 (en) Mali Elfman, « Quentin Tarantino's Inglourious Basterds Interview » sur ScreenCrave.com. Mis en ligne le 25 août 2009, consulté le 26 août 2012
  57. Tarantino Top 10 sur bfi.org.uk
  58. Tarantino Top 20 sur xfinity.comcast.net
  59. Charyn 2009, p. 103-104
  60. Morsiani 2011, p. 150
  61. (en) Top 100 living geniuses, The Daily Telegraph. Mis en ligne le 30 octobre 2007, consulté le 27 août 2012
  62. (en) The QT Film Fest sur tarantino.info. Consulté le 27 août 2012
  63. Charyn 2009, p. 124
  64. 64,0, 64,1, 64,2 et 64,3 Box-office de Reservoir Dogs sur JP's Box Office. Consulté le 30 décembre 2011
  65. 65,0 et 65,1 Box-office de Pulp Fiction sur JP's Box Office. Consulté le 30 décembre 2011
  66. 66,00, 66,01, 66,02, 66,03, 66,04, 66,05, 66,06, 66,07, 66,08, 66,09 et 66,10 (en) Quentin Tarantino, Box Office Mojo. Consulté le 29 janvier 2013
  67. 67,0, 67,1 et 67,2 Box-office de Jackie Brown sur JP's Box Office. Consulté le 30 décembre 2011
  68. (en) Box-office de Kill Bill: Vol. 1 sur Box Office Mojo. Consulté le 30 décembre 2011
  69. Entrées France de Kill Bill: Vol. 1 sur JP's Box Office. Consulté le 30 décembre 2011
  70. 70,0 et 70,1 Box-office de Kill Bill: Vol. 2 sur JP's Box Office. Consulté le 30 décembre 2011
  71. 71,0, 71,1 et 71,2 Box-office de Boulevard de la mort sur The Numbers. Consulté le 30 décembre 2011
  72. 72,0 et 72,1 Budget et box-office combiné de Boulevard de la mort et de Planète Terreur dans le diptyque Grindhouse.
  73. Entrées France de Boulevard de la mort sur JP's Box Office. Consulté le 30 décembre 2011
  74. 74,0 et 74,1 Box-office de Inglourious Basterds sur JP's Box Office. Consulté le 30 décembre 2011
  75. 75,0 et 75,1 Box-office de Django Unchained sur JP's Box Office. Consulté le 21 janvier 2013
  76. 76,0 et 76,1 Laëtitia Forhan, « Deux volumes supplémentaires pour Kill Bill ! », AlloCiné. Mis en ligne le 27 juin 2007, consulté le 25 décembre 2009
  77. (en) Tarantino Confirms More Kill Bill sur Bloody Disgusting. Consulté le 17 juillet 2012
  78. (en) Max Nicholson, « No Kill Bill 3 for Tarantino », 12 décembre 2012, IGN. Mis en ligne le 12 décembre 2012, consulté le 29 janvier 2013
  79. (en) Sarah Knapton, « Britney Spears to play lesbian killer in Quentin Tarantino film », Telegraph. Mis en ligne le 6 août 2008, consulté le 26 août 2012
  80. Julien Loubiere, « Quentin Tarantino en repérages pour Dracula ? » sur Excessif.com. Mis en ligne le 25 mai 2010, consulté le 26 août 2012
  81. Killer Crow de Quentin Tarantino : Eli Roth pourrait revenir sur actucine.com, 14 janvier 2013. Consulté le 9 juin 2013
  82. (en) Cole Haddon, « Michael Madsen Talks Hell Ride, Inglorious Basterds and Sin City 2 » sur Film.com. Consulté le 2 décembre 2011
  83. Charyn 2009, p. 72
  84. (en) J. Douglas Allen-Taylor, « New Word Order » sur metroactive.com. Consulté le 27 août 2012
  85. (en) « Samuel L. Jackson Blasts Spike Lee for criticizing him for using n-word in Jackie Brown », dans Jet, 9 mars 1998
  86. (en) Quentin Tarantino interview (III) with Pam Grier, Robert Forster and Lawrence Bender, The Guardian. Consulté le 27 août 2012
  87. (en) An hour with filmmaker Quentin Tarntino sur Charlie Rose. Consulté le 27 août 2012
  88. Morgane Giuliani, « Quentin Tarantino va recevoir le Prix Lumière », 20 juin 2013, Le Figaro
  89. Lyon : Quentin Tarantino reçoit le prix Lumière 2013, Le Point. Mis en ligne le 19 octobre 2013

Voir aussi

Bibliographie

  • Célia Sauvage, Critiquer Quentin Tarantino est-il raisonnable ?, Paris, Vrin, 2013, 120 p. (ISBN 978-2-7116-2474-4) 
  • Emmanuel Burdeau et Nicolas Vieillescazes (dir), avec des textes de Hervé Aubron, Pascal Bonitzer, Emmanuel Burdeau, Éric Chauvier, Marie Gil, Noémie Luciani, Patrice Maniglier, Jean Narboni, Corinne Rondeau et Nicolas Vieillescazes, Quentin Tarantino. Un cinéma déchaîné, Paris, Capricci/Les Prairies ordinaires, 2013, 162 p. (ISBN 978-2-918040-59-0) 
  • Alberto Morsiani, Quentin Tarantino : film après film, scène par scène, une incursion dans les intrigues violentes du réalisateur le plus transgressif du jeune cinéma américain, Rome, Gremese, Modèle:Coll. « Les grands cinéastes », 2011, 160 p. (ISBN 978-8873017202) 
  • Yannick Surcouf, Quentin Tarantino : d'Alabama à Killong Zoe, Paris, Méréal, 1998, 192 p. (ISBN 2-909310-70-1) 
  • Jerome Charyn, Tarantino, Paris, Denoël, 2009, 192 p. (ISBN 978-2-207-25709-8) 
  • Gérard Pangon, Aurélien Ferenczi, Quentin Tarantino : 1994, Paris, Arte éd. : Mille et une nuits, 1997, 63 p. (ISBN 2-84205-286-2) 
  • Jean-Pierre Deloux, Quentin Tarantino, fils de pulp, Paris, Fleuve noir, 1998, 270 p. (ISBN 2-265-06520-X) 
  • (en) Jeff Dawson, Quentin Tarantino: The Cinema of Cool, Applause, 1995, 214 p. (ISBN 1557832277) 
  • (en) Jami Bernard, Quentin Tarantino: The Man and His Movies, Harper Perennial, 1995, 272 p. (ISBN 978-0060951610) 
  • (en) Alan Barnes, Tarantino A to Zed: The Films of Quentin Tarantino, B.T. Batsford, 2000, 192 p. (ISBN 978-0713484571) 
  • (en) Richard Greene, K. Silem Mohammad, Quentin Tarantino and Philosophy, Chicago, Open Court Books, 2007, 392 p. (ISBN 0812696344) 
  • (en) Aaron Barlow, Quentin Tarantino: Life at the Extremes, Praeger, 2010, 187 p. (ISBN 031338004X) 
  • Reservoir Dogs (Reservoir Dogs, 1992) suivi de True Romance (True Romance, 1993) / trad. Carole d'Yvoire. Paris : 10-18, 1995, 320 p. (Domaine étranger ; 2697). (ISBN 2-264-02314-7)
  • Pulp Fiction : trois histoires... pour une histoire... (Pulp Fiction, 1994) / avec Roger Roberts Avary. Paris : 10/18, 1995, 222 p. (Domaine étranger ; 2642). (ISBN 2-264-02216-7)
  • Le Grand Frisson (The Man from Hollywood, 1995). In Four Rooms / Quentin Tarantino, Alison Anders, Alexandre Rockwell, Robert Rodriguez ; trad. Viviane Mikhalkov. Paris : 10/18, 1996, 192 p. (Domaine étranger ; 2698). (ISBN 2-264-02359-7)
  • Une nuit en enfer (From Dusk till Dawn, 1995) / d'après une histoire de Robert Kurtzman ; trad. Carole d'Yvoire. Paris : 10-18, 1996, 152 p. (Domaine étranger ; 2800). (ISBN 2-264-02430-5)
  • Jackie Brown (Jackie Brown, 1997) / daprès le roman Punch Créole de Elmore Leonard ; trad. Carole d'Yvoire. Paris : 10-18, 1998, 234 p. (Domaine étranger ; 2854). (ISBN 2-264-02726-6)
  • Inglourious Basterds / trad. Nicolas Richard. Paris : Robert Laffont, 2009, 259 p. (Pavillons poche). (ISBN 978-2-221-11323-3)
  • Tueurs nés (Natural Born Killers) / novélisation du film par John August et Jane Hamsher ; d'après le scénario de Quentin Tarantino. Paris : Pocket, 1994, 222 p. (Pocket ; 4271). (ISBN 2-266-06345-6)
  • La Montre (The Watch, 1996) (in Pulp Frictions, Librairie des Champs-Élysées Pulp série no 9, 1998). Il s'agit en fait d'une séquence du scénario de Pulp fiction.

Articles connexes

  • Marque fictive de cinéma
  • A Band Apart
  • Violence culturelle

Liens externes

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