Base de données musicale

Musicien

Mark Knopfler

Mark Knopfler

Date de naissance 12.8.1949 à Glasgow, Scotland, Grande-Bretagne

Mark Knopfler

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Mark Knopfler est un auteur, compositeur, guitariste, et chanteur britannique, né à Glasgow en Écosse le 12 août 1949 d’un père hongrois et d’une mère anglaise. Il grandit à Newcastle et est surnommé « L’homme tranquille du rock ’n’ roll » dans les années 1980.

Fondateur durant l'été 1977, avec son frère David, du groupe Dire Straits — qui vient de l'expression anglaise « to be in dire straits » qui signifie « être dans une situation désespérée, dans la dèche » —, il poursuit depuis 1996 une carrière solo. Ses mélodies sont particulièrement fines et adaptées à son style de guitare très aérien, un style blues-country-rock virtuose mêlant le phrasé de Bob Dylan à l’élégante décontraction de J.J. Cale. Mark Knopfler, avec Dire Straits et en solo, a vendu plus de 120 millions d'albums et est considéré comme l'un des plus grands guitaristes de rock de tous les temps[1].

Il est classé 44e dans le classement des meilleurs guitaristes de tous les temps par le magazine Rolling Stone.

Carrière

Avec Dire Straits

Après des études secondaires à Bearsden, dans la banlieue de Glasgow et avoir travaillé en tant que journaliste à Leeds et professeur assistant d'anglais, il décide de se consacrer intégralement à la musique. Après quelques années de galère et des petits concerts dans les bars sous le nom des Café Racers, le groupe finit par percer avec une chanson qui constituait un hommage à d'autres musiciens : Sultans of Swing. La démo fut diffusée sur Radio London durant l'émission Honkey Tonk. Les réactions ne se font pas attendre puisque quatre producteurs prennent contact avec la station de radio dans les minutes qui suivent. C'est finalement Phonogram qui signe le groupe. C'est durant cette période qu'un ami leur suggère le nom du groupe Dire Straits : to be in dire straits signifie « être raide fauché ». L'album Dire Straits connaît un succès rapide et le groupe repart pour enregistrer leur deuxième opus, Communiqué en 1979. Suivront deux autres albums studio et un live Alchemy en 1983 qui confirment le talent de Knopfler en tant que guitariste. En 1985, l'album Brothers in Arms et les célèbres Money for Nothing (avec le concours de Sting que l'on peut entendre en backvocal), Your Latest Trick, Walk Of Life et la chanson éponyme propulsent le groupe au rang de mythe. Les concerts s'enchaînent à un rythme infernal avec parfois plus de deux cents dates dans l'année. L'album est le premier de l'histoire de la musique à dépasser le million de Compact discs vendus.

Après une pause et un album avec les Notting Hillbillies, et quelques piges comme guitariste rythmique de luxe sur des concerts, l'aventure Dire Straits repart en 1991 avec l'album On Every Street, marqué par un succès mondial dès sa sortie. S'ensuit une tournée sans précédent de deux ans et près de trois cents concerts. Excédé, épuisé, Mark Knopfler décide de mettre un terme à Dire Straits et de prendre du recul. Il annonce alors « ne plus vouloir entendre parler de Dire Straits pendant au moins dix ans ». Le groupe se reformera encore pour quelques apparitions pour des concerts de charité, notamment avec le guitariste Eric Clapton, mais sa carrière commerciale semble définitivement terminée. Knopfler en a assez des gros concerts, des grosses promotions ainsi que toute l'organisation gigantesque qu'entraîne la venue de Dire Straits. Il préfère désormais faire ce qu'il sait faire sans pression, et surtout apporter des touches musicales incompatibles avec Dire Straits (violons, bouzouki…).

Depuis la dissolution de Dire Straits en 1993, il n'a montré aucun intérêt pour la reformation du groupe. Cependant, le claviériste Guy Fletcher a jusqu'à présent été associé à presque chaque morceau du matériel solo de Knopfler et Danny Cummings a fait de fréquentes apparitions sur ses enregistrements, y compris sur l'album solo Kill To Get Crimson.

Avec les Notting Hillbillies

Au plus fort du succès de Dire Straits et afin de faire de la musique plus simplement et sans grosses machineries, Mark Knopfler décide de marquer une pause. Il crée en 1990 le groupe The Notting Hillbillies d'influence beaucoup plus country/rockabilly que son groupe habituel. À son grand dam, les Hillbillies (composés de lui-même et de ses amis : le chanteur Brendan Croker, le chanteur-guitariste Steve Philipps, le clavier Guy Fletcher ainsi que Ed Bicknell, manager de Dire Straits, à la batterie) eurent un succès international immédiat avec leur album Missing...Presumed Having a Good Time.

Si les Hillbillies ont décidé de ne plus sortir aucun album pour ne pas répéter l'aventure Dire Straits, ceux-ci jouent encore de temps en temps, se produisant dans divers bars pour des tournées confidentielles.

Après Dire Straits

1996 - 1999

Il faudra attendre cinq ans après le dernier album de Dire Straits pour que son premier album solo voie le jour : Golden Heart (1996). L'album sort un peu de la ligne directe de Dire Straits avec plus de ballades, de mélodies. Mark Knopfler soigne davantage les arrangements vocaux grâce à son producteur Chuck Ainlay, ainsi que la qualité sonore.

Le 15 avril 1996, Mark Knopfler enregistre dans le studio de télévision de la BBC, le concert spécial « An Evening With Mark », diffusé quelques semaines plus tard et édité en vidéo en 1997 sous le nom de A Night In London. La tournée se limite à l'Europe, d'avril à août ; six concerts sont diffusés sur les ondes radio. Du groupe Dire Straits, seul Guy Fletcher est encore présent, les autres membres étant des musiciens de studio américains, recrutés à Nashville et ayant participé à des degrés divers à l'enregistrement de l'album Golden Heart, et Electra String, un quatuor à cordes.

Le 19 juin 1999, Mark fait partie des invités au mariage de John Illsley, et joue pour l'occasion avec d'autres ex-membres de Dire Straits : John Illsley, Guy Fletcher et Alan Clark. Le batteur pour cette occasion est Ed Bicknell. Chris White est présent mais n'ayant pas amené d'instrument, il ne les rejoint pas sur scène[2],[3]. Ceci constitue à ce jour la dernière fois que le groupe Dire Straits dans sa formation officielle a joué ensemble.

2000 - 2001

Mark Knopfler poursuit avec Sailing to Philadelphia, sorti en 2000. L'album connaît un franc succès, notamment grâce au single What it is, et permet d'asseoir la carrière solo du guitariste. L'année 2000 voit la fin de la collaboration entre Mark Knopfler et son manager historique, Ed Bicknell, remplacé par Paul Crockford. Celui-ci continue, via un communiqué officiel[4], à autoriser les fans à enregistrer les concerts pour leur usage personnel.

La tournée 2001 débute fin mars par l'Amérique du Sud et se termine à Moscou le 31 juillet suivant. Le groupe connaît un seul changement : le clavier Jim Cox ne pouvant prendre l'avion à cause de problèmes d'oreille interne, il est remplacé par Geraint Watkins. Trois concerts seront diffusés à la radio, celui de Madrid étant lui filmé pour un DVD.

Le gimmick de la tournée est le final de la chanson inédite Pyroman. Après quelques concerts, Glenn Worf a pris l'habitude de faire rebondir le nez de sa basse contre le sol. Afin de préserver son instrument habituel, une basse d'occasion est achetée à San Francisco. Elle finit par céder au cinquième concert, avant la fin de la tournée, et a été vendue aux enchères au profit d'une œuvre de charité[5].

2002 - 2003

Au mois de juillet 2002, « Mark Knopfler and friends » donnent quatre concerts de charité. Pour la première partie, Knopfler est accompagné par les Notting Hillbillies, avec Danny Cummings en lieu et place de Ed Bicknell. Ils interprètent Quality Shoe alors inédit. Pour la seconde partie, les Notting Hillbillies laissent place à d'autres musiciens, dont John Illsley pour lequel ce sont les seules apparitions scéniques post Dire Straits en compagnie de Knopfler. Le setlist est quasi exclusivement réservé au répertoire Dire Straits, les exceptions étant Why Aye Man, What it is et Baloney again, jouée les deuxième et troisième soirs à la place de Your Latest Trick. Outre le toujours présent Guy Fletcher, Chris White est de la partie.

L'album suivant, The Ragpicker's Dream, sorti en 2002, affiche un style intimiste avec des chansons calmes, loin des solos rock.

Le 17 mars 2003, Knopfler est renversé à moto par une voiture à la veille de la répétition pour la tournée à venir ; cette dernière est annulée. Durant sa convalescence, il compose son album suivant.

Selon le classement arbitraire établi par David Fricke pour Rolling Stone Magazine, il ressort comme le 27e des 100 plus grands guitaristes de tous les temps. Avec l'entrée dans cette liste d'autres guitaristes de génie, il est reclassé au 44e rang en 2011.

2004 - 2005

Shangri-La (2004) affiche un retour vers le style country-blues dont Knopfler tire ses influences musicales.

Ce dernier album a fait l'objet d'une importante tournée de Mark Knopfler qui a débuté le 28 février 2005 à Johannesbourg pour se terminer à Vancouver le 31 juillet 2005 et qui se composa de 105 prestations aux quatre coins du monde. Jim Cox qui ne peut toujours pas tourner mais qui a continué à enregistrer les albums en studio, est remplacé cette fois par Matt Rollings, session man pour le titre Rüdiger de l'album Golden Heart. Le reste du groupe est inchangé jusqu'à la fin mars. Mais pendant la pause de dix jours avant d'attaquer le continent européen le 1er avril, Chad Cromwell annonce qu'il sera absent pour raisons personnelles jusqu'au 3 mai et c'est Danny Cummings qui est rappelé pour assurer l'intérim. Finalement, Chad n'est jamais revenu.

Mark Knopfler accepte au cours de la tournée un partenariat pour diffuser ses concerts en téléchargement. Le projet "Crowfly Live"[6] prévoyait de commercialiser immédiatement douze concerts déjà enregistrés et à partir de Nashville tous les concerts à venir de la tournée 24 heures après. Finalement, le projet n'ira pas à son terme. Seuls 7 concerts sur les 16 à venir et 7 sur les 12 déjà enregistrés sont finalement mis en vente.

D'abord réservés aux résidents américains, le reste du monde n'a pu acquérir ces concerts que plusieurs mois après la fin de la tournée courant octobre 2005. D'autre part, et contrairement au souhait de Mark Knopfler[7], ces concerts sont finalement protégés via DRM limitant leur nombre de copies et les réservant aux utilisateurs sous Windows.

2006 - 2009

Après cette tournée, Mark Knopfler retrouva le chemin des studios d'enregistrement, où il finalisa l'enregistrement d'un album en duo avec la chanteuse Emmylou Harris, album intitulé All the Roadrunning, sorti en avril 2006. Une mini-tournée européenne et américaine a assuré entre mai et juin 2006 la promotion de cet album. Emmylou Harris avait déjà participé à quelques concerts de Mark Knopfler aux États-Unis lors de la tournée 2001, et le groupe présent sur scène est le même que lors de la partie européenne du Tournée Shangri-La, augmenté de Stuart Duncan au violon et à la mandoline.

En novembre 2006, sort un coffret DVD/CD du concert Real Live Roadrunning de Mark Knopfler et Emmylou Harris. Si le DVD retranscrit la quasi-intégralité du live (amputé de Michelangelo chanté par Emmylou Harris en solo mais retiré à sa demande), le format audio voit plusieurs chansons supprimées (comme I Dug up a Diamond et Born to Run) mais contient All That Matters enregistrée le 21 juin à Washington. Le concert a été enregistré le 28 juin au Gibson Ampitheatre à Universal City aux États-Unis. Contrairement à All the Roadrunning, Real Live Roadrunning ne se vend pas très bien.

Mark Knopfler a enregistré, au British Grove Studio à Londres, et est allé mixer à Nashville son nouvel album solo Kill To Get Crimson (2007) avec une équipe réduite : Guy Fletcher, Glen Worf, Danny Cummings et Chuck Ainlay. Pour la première fois depuis 1996, Richard Bennett, Jim Cox et Chad Cromwell sont complètement absents. Le saxophoniste Chris White vient jouer sur quelques titres. L'album est sorti le 17 septembre 2007.

La tournée mondiale a débuté le 29 mars 2008 à Amsterdam et se poursuit jusqu'à l'été; elle est passée par la Belgique, la France, l'Italie, l'Espagne, la Grèce, la Suisse, les Pays-Bas, la Russie, la Turquie, la Suède, la Norvège, la Finlande, le Royaume-Uni, l'Autriche, la Croatie, la Serbie, la République tchèque, la Hongrie, la Bulgarie, le Danemark, l'Irlande et le Luxembourg. La deuxième partie de la tournée a lieu aux États-Unis et au Canada du 24 juin au 31 juillet.

Un nouvel album Get Lucky sort le 14 septembre 2009 suivi d'une tournée débutant en avril 2010 par les USA pour finir fin juillet en Europe. Trois éditions de l'album Get lucky seront en vente : Deluxe Edition, Limited Edition, Standart jewel case[8].

2010 -

Longtemps espéré, un DVD (en 5.1) de la tournée Alchemy voit enfin le jour le 10 mai 2010.

Mark Knopfler retourne à nouveau en studio début mars 2011 pour l'enregistrement d'un nouvel album. En mars 2012, le mixage de l'album Privateering est terminé (source : site Guy Fletcher). Il sort le 3 septembre 2012. Composé de vingt nouveaux titres, l'album se voit augmenté d'un CD 5 titres issus de concerts dans la version deluxe et d'une vidéo, de la version vinyle et d'autres détails dans la version super deluxe.

Une tournée européenne en double affiche avec Bob Dylan est organisée au second semestre 2011. Celle-ci est reprise à l'automne 2012 pour l'Amérique du Nord.

Mark Knopfler participe à l'album du trompettiste de jazz Chris Botti Impressions sorti le 17 avril 2012. Mark chante et joue de la guitare sur la chanson What A Wonderful World.

Au printemps 2013, Mark Knopfler commence une tournée européenne de promotion de l'album Privateering.

En janvier 2014, Mark Knopfler annonce (site internet) la sortie de son huitième album pour le 16 mars 2015 : Tracker. Le single Beryl sort le 16 janvier 2015, faisant référence à la romancière anglaise Beryl Bainbridge. Une tournée européenne est prévue et de nombreux concerts sont ouverts à la réservation.

En avril 2016, Mark Knopfler participe à l'album Black Cat de Zucchero en accompagnant à la guitare la chanson Ci Si Arrende, qui s'appelle Streets Of Surrender en version anglaise, dédicacée aux victimes des attentats de Paris.

En juin 2017, Mark Knopfler annonce la sortie d'un nouvel album pour mars 2018, le neuvième de sa carrière solo. Il enregistre cette même année plusieurs pistes pour le nouvel album Wonderful Wonderful de The Killers (Have All the Songs Been Written ? ). On peut l'entendre également sur l'album Waiting On A Song de Dan Auerbach.

Discographie

La discographie de Mark Knopfler est aussi composée de nombreuses bandes originales de film. C'est d'ailleurs à l'occasion de la création de sa deuxième BOF qu'il rencontra son ami Guy Fletcher. Celui-ci intégra Dire Straits et ne quitta plus Mark Knopfler, que ce soit dans son aventure avec les Hillbillies ou sa carrière solo.

Avec Dire Straits

Solo

  • Missing...Presumed Having a Good Time (The Notting Hillbillies) - 1990
  • Neck and Neck (en duo avec Chet Atkins - 1990)
  • Golden Heart (1996)
  • Sailing to Philadelphia (2000)
  • The Ragpicker's Dream (2002)
  • Shangri-La (septembre 2004)
  • One Take Radio Sessions (album live - juin 2005)
  • The Trawlerman's Song EP (UK - 2005)
  • Private Investigations - The Best of Mark Knopfler & Dire Straits (2005)
  • All the Roadrunning (en duo avec Emmylou Harris) 24 avril 2006
  • Real Live Roadrunning (live en duo avec Emmylou Harris) 24 novembre 2006
  • Kill to Get Crimson (septembre 2007)
  • Get Lucky (14 septembre 2009)
  • Privateering (3 septembre 2012)
  • Tracker (16 mars 2015)

Bandes originales de film

  • Local Hero (1983)
  • Cal (1984)
  • Comfort And Joy (1984)
  • Princess Bride (1987)
  • Dernière sortie pour Brooklyn (Last Exit to Brooklyn, 1989)
  • Metroland (1998)
  • Des hommes d'influence (Wag the Dog, 1998)
  • Un but pour la gloire (A Shot at Glory, 2001)
  • Altamira (2016), avec Evelyn Glennie

En 1993, sort une compilation Screenplaying, regroupant les musiques de films composées par Mark Knopfler.

Autres (collaborations)

  • The Booze Brothers (avec Brewers Droop)
  • Slow Train Coming (avec Bob Dylan)
  • Infidels (avec Bob Dylan)
  • Land of Dreams (avec Randy Newman), 1988
  • Down in the Groove (avec Bob Dylan), 1988
  • Release (avec David Knopfler), 1983
  • Miracle (1987) (avec Willy DeVille)
  • Neck and Neck (1990) (avec Chet Atkins)
  • Big River (1995) (avec Jimmy Nail)
  • Never Told A Soul (avec John Illsley)
  • Glass (avec John Illsley)
  • Sea Fever (avec William Topley) juin 2005
  • All the Roadrunning (avec Emmylou Harris) en 2006
  • Real Live Roadrunning (avec Emmylou Harris) en 2006
  • Inamorata (avec Guy Fletcher) en 2007
  • From The Reach (avec Sonny Landreth) en 2008
  • Burn You Playhouse Down (avec George Jones) en 2008
  • Streets of Heaven (avec John Illsley) mai 2010
  • Just Across The River (avec Jimmy Webb) en 2010
  • Amerikana (avec Thomas Dolby) en 2010
  • When The Morning Comes (avec Jon Almlen) en 2010
  • Memories of my Trip (avec Chris Barber) en 2011
  • The Gathering (avec Diane Shurr) en 2011
  • Freak Flag (avec Greg Brown) en 2011
  • Mercury (avec Pieta Brown) en 2011
  • The Sailor's Revenge (avec Bap Kennedy) en 2012
  • Waiting for a Dream (avec Bo Walton) en 2012
  • Chimes of Freedom: Songs of Bob Dylan Honoring 50 Years of Amnesty International. Reprise de Restless Farewell de Bob Dylan - 2012
  • The Breeze: An Appreciation of JJ Cale (en) (avec Eric Clapton)
  • Ci si Arrende ( avec Zucchero ) - 2016

Mark Knopfler a également collaboré avec Eric Clapton, Hank Marvin, Brendan Croker, J.J. Cale (#8), Randy Newman, Rory Block, Phil Lynott, Jimmy Nail, the Dandy Warhols (Earth To The Dandy Warhols), Van Morrison (qui fait une apparition à l'occasion de l'album Sailing to Philadelphia sur la chanson The Last Laugh), The Chieftains (The Lily of the West sur l'album The Long Black Veil, réunissant autour du groupe Sting, Sinead O'Connor, Ry Cooder, The Rolling Stones…), etc.

Il a écrit la chanson Private Dancer qu'il donna à Tina Turner lui permettant ainsi de faire rebondir sa carrière après sa rupture d'avec Ike Turner.

Les guitares

Plusieurs marques composent sa collection, essentiellement Fender, Schecter, Pensa, Gibson :

Les Fender

Sa marque de fabrique, à n'en pas douter. Mark Knopfler reste fortement lié à l'image de sa Stratocaster rouge, emblématique de ses débuts avec Dire Straits.

Les Stratocaster

  • Stratocaster de 1961, n° de série 80470, repeinte en rouge. Modifications : bouton de volume noir, touche en érable au lieu du palissandre. Manche remplacé en 1982 par un manche Schecter.
  • Stratocaster n° de série 68354, repeinte rouge, avec touche en palissandre. C'est la guitare qui l'a le plus accompagné sur scène dans ses débuts.
  • Stratocaster 1954, finition sunburst, surnommée par Mark Jurassic Strat. Modèle rare : vernis et micros d'origine.
  • Stratocaster Knopfler signature Series, utilisée notamment sur la tournée « Shangri-La ».

Les Telecaster

  • Thinline Telecaster, n° 226254. Thinline signifie qu'elle possède des ouïes en f, qui furent ensuite refermées par Steve Phillips, des Notting Hillbillies. Cette guitare appartient en fait au frère de Mark, David Knopfler.
  • Custom Telecaster, finition sunburst, n° 178112. Achetée aux tout débuts de Dire Straits.
  • Telecaster 1952, finition Butterscotch.

Les Schecter

  • Forme Strat, rouge, n° de série S 8218. La plus utilisée par Mark entre 1980 et 1985. Équipée de micros Seymour Duncan Vintage, puis de Seymour Duncan Alnico Pro.
  • Forme Strat, finition sunburst, reconnaissable aux repères de touche en points. Fut volée.
  • Forme Strat, finition sunburst, n° de série S8001, sans repères de touche, avec entrée jack sur la tranche : destinée à remplacer la précédente, qui avait été volée.
  • Forme Tele, finition rouge avec binding blancs, n° S8703.
  • Forme Strat, blanche, assemblée par John Suhr. Micros Seymour Duncan Alnico Pro. Curiosité : le logo Fender figure sur la tête, alors qu'il s'agit d'une Schecter.
  • Forme Tele, noire, n° de série S8421. Possède désormais un pickguard blanc.

Les Pensa

Entre 1987 et 1992, Mark utilisa beaucoup de modèles Custom, construits par le luthier John Suhr, pour le compte du magasin Pensa Music Shop, à New York. John Suhr ne travaille désormais plus pour Pensa, mais fabrique des guitares sous son nom.

  • Pensa-Suhr mkI : la guitare principale de Mark pendant toutes ces années. Table en érable quilted, micros actifs EMG (SA/SA/85 + EMG SPC).
  • Pensa-Suhr finition noire, micros actifs EMG (SA/SA/85 + EMG SPC)
  • Pensa-Suhr mkII : corps en acajou, table en koa flammé, trois micros simples Lindy Fralin '54.
  • Pensa-Suhr R Custom : guitare-synthé, contrôle le Synclaviar.
  • Pensa-Suhr sans nom : corps acajou, table érable flammé, 3 micros simples Seymour Duncan Antiquity. Possède un diapason court (comme une Gibson).

Les Gibson

On voit désormais Mark utiliser plus fréquemment des Gibson, et en particulier des Les Paul (Money for Nothing, Brothers in Arms, Imelda...)

Les Les Paul

  • Les Paul 59 Reissue, de 1984, finition cherry sunburst.
  • Les Paul 58, une original. Avec le temps, le rouge de la finition s'est estompé.
  • Les Paul 59 Standard : une originale.
  • Les Paul Special, 1959 : avec deux échancrures, et deux micros simples. Possédait à l'origine un vibrato Bigsby. Mark la possédait déjà avant de créer Dire Straits.

Les autres

  • Super 400, datant des années 1950. Équipée des micros Alnico d'origine.
  • Chet Atkins classique électrique, à cordes nylon.
  • SG blanche, datant de la moitié des années 1960, accordée en open G.

Autres marques

  • National Style O, de 1937 : il s'agit de la fameuse guitare hawaïenne, en métal, dite Résonator qui orne la pochette de l'album Brothers in Arms. Très utilisée par Mark. Elle est équipée d'un micro Highlander IP-X d'une très grande sensibilité.
  • Ovation Adamas, utilisée sur la tournée The Man is Too Strong en 1985
  • Burns Baldwin 12 cordes
  • Erlewine Automatic, surnommée The Pig par Mark
  • Steinberger GL2 (guitare sans tête)
  • Vigier Excalibur Custom (Frets 25 / Floyd Modifié / Kit EMG)
  • Danelectro DC59 noire et blanche (photo du haut de l'article)
  • Monteleone Isabelle, guitare archtop fabriquée par John Monteleone, utilisée dans la chanson "Monteleone" que Mark lui dédie, parue sur l'album Get Lucky

Jeu

Influencé par le blues et la country, notamment par J.J. Cale, Chet Atkins et Hank Marvin des Shadows, Mark Knopfler ne joue qu'en son clair ou légèrement saturé (« crunch »), presque toujours aux doigts, n'utilisant que très rarement un médiator que ce soit en concert ou en studio, avec la technique appelée « chicken-picking » (à ne pas confondre avec le « fingerpicking », également une technique de jeu aux doigts, caractérisée par l'alternance des basses au pouce, popularisée notamment par Chet Atkins). Son instrument de prédilection, une Fender Stratocaster .

Gaucher, il joue comme un droitier. Son style à la main droite est une variante personnelle du style « clawhammer », dérivé du banjo, dans sa façon de positionner sa main et de frapper les cordes avec les doigts et les ongles. Sa main gauche, plus forte, lui permet de réaliser des vibratos et des bends (le plus souvent sur deux cordes, parfois sur trois) inaccessibles aux débutants.

De son propre aveu, sa façon de jouer ferait bondir un professeur de guitare, notamment sa façon de tenir le manche de sa guitare qui ne s'inscrit pas dans les normes[9].

Notes

  1. Rolling Stone Hors-série Guitare no 5, décembre 2009.
  2. info sur le mariage - en
  3. setlist : Walk Of Life, Sultans Of Swing, Money For Nothing, Nadine, puis seulement Mark et Alan sur Wild Theme
  4. Communiqué en bas de page
  5. Pyrobass
  6. Crowfly
  7. Variety
  8. L'enregistrement prévu de l'émission Taratata eut lieu le 11 septembre 2009 ; Mark Knopfler participa pour la première fois à l'émission, diffusée le 7 octobre 2009 ; une seule chanson fut jouée : Get Lucky.
  9. Interview du 3 juin 2009 dans l'émission télévisée Hay on Sky sur la chaîne Sky Arts.

Voir aussi

Liens externes

Dernière modification de cette page 14.06.2018 08:13:22

Récupérée de Mark Knopfler de l'encyclopédie libre Wikipedia. Tous les textes sont disponibles sous les termes de la Licence de documentation libre GNU.