Sophie Menter

Sophie Menter

nata il 29.7.1846 a München, Bayern, Germania

morto il 23.2.1918 a Gauting bei München, Bayern, Germania

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Sophie Menter

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Sophie Menter
Collection Friedrich Nicolas Manskopf

Activité principale Pianiste
Maîtres Sigmund Lebert, Friedrich Niest, Carl Tausig, Franz Liszt
Ascendants Josef Menter

Sophie Menter, née le 29 juillet 1846 à Munich et morte le 23 février 1918 à Stockdorf, est une pianiste allemande. Considérée comme lune des plus grandes pianistes virtuoses de son temps[1], son style de jeu robuste et électrisant[1] la fait appeler à Paris « lIncarnation de Liszt » dont elle était devenue lélève préférée[1].

Fille du violoncelliste Josef Menter et de la chanteuse Wilhelmine Menter (née Diepold), elle étudia le piano avec Siegmund Lebert et plus tard, avec Friedrich Niest. À lâge de 15 ans, elle joua le Konzertstück pour piano et orchestre de Carl Maria von Weber avec Franz Lachner comme chef dorchestre. Ses premiers concerts lemmenèrent à Stuttgart, à Francfort et en Suisse. En 1867, elle est devenue célèbre pour son interprétation de la musique pour piano de Liszt au Gewandhaus de Leipzig.

À Berlin, elle fit la connaissance du célèbre pianiste Carl Tausig et devint lélève de Franz Liszt en 1869 après avoir étudié avec Tausig et Hans von Bülow. Elle fut mariée de 1872 à 1886 au violoncelliste David Popper. En 1881, elle se produisit en Angleterre et fut nommée membre honoraire de la Royal Philharmonic Society deux ans plus tard. En 1883, elle devint professeur de piano au Conservatoire de Saint-Pétersbourg, mais le quitta en 1886 pour continuer ses tournées de concert[2].

Liszt a décrit Menter comme « ma seule fille en piano[2] » ; il a proclamé qu« Aucune femme ne pouvait approcher delle » et il admirait surtout sa « main chantante[1] ». Le critique Walter Nieman a décrit son style comme « un mélange de virtuosité et délégance ; une grande sorte, ronde et pleine, de ton lisztien ; un tempérament fougueux ; un poids masculin sur les touches ; une plasticité dans lequel lâme, lesprit et la technique sont fondus dans lharmonie et lunion[1] ». Après avoir entendu Menter en 1890, George Bernard Shaw a écrit quelle « produit un effet de magnificence qui laisse Paderewski loin derrière Mme Menter semble jouer avec une splendide rapidité, mais elle ne joue jamais si vite que loreille ne puisse suivre, comme beaucoup de joueurs peuvent le faire et qui le font ; et cest la netteté dattaque et de lintention donnée à chaque note qui rend son exécution si irrésistiblement impétueuse[1] »

En raison de sa popularité, Menter a réussi avec une musique quaucun autre pianiste naurait touchée, y compris le Concerto pour piano nº 1 de Liszt, quelle a joué à Vienne en 1869, 12 ans après sa création désastreuse. Une de ses spécialités était un morceau intitulé Rhapsodies composé de trois des Rhapsodies hongroises de Liszt no 2, 6 et 12 ainsi que de fragments de plusieurs autres.

Bien quelle ait également composé diverses pièces pour piano, principalement dans un style brillant, elle parlait néanmoins de son propre talent de composition comme « misérable[2] ».

Tchaïkovski, qui connaissait bien aussi Menter, lui a dédié la partition complète de son Concert Fantasia. En séjournant avec elle en Autriche en septembre 1892, il a noté son Ungarische Zigeunerweisen (Concerto dans le style hongrois) pour piano et orchestre, il a également dirigé cette uvre à sa première à Odessa quatre mois plus tard[3] (Il a cependant été affirmé que Franz Liszt avait écrit la partie de piano ou du moins quil y avait mis la main, mais quil ne voulait pas que Tchaïkovski lapprenne.)

Bibliographie

  • (en) Eva Rieger, ed. Julie Anne Sadie et Rhian Samuel, « Menter, Sophie », The Norton/Grove Dictionary of Women Composers, New York and London, W.W. Norton & Company, 1995 (ISBN 0-393-03487-9).
  • (en) Harold C. Schonberg, The Great Pianists, New York, Simon & Schuster, 1987, 1963 (ISBN 0-671-64200-6).

Notes

  1. 1,0, 1,1, 1,2, 1,3, 1,4 et 1,5 Schonberg, p. .
  2. 2,0, 2,1 et 2,2 Rieger, 326.
  3. (en) tchaikovsky-research.org

Références

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