Daniel Darc

Daniel Darc

Date de naissance 20.5.1959 à Paris, Île-de-France, France

Date de décès 28.2.2013 à Paris, Île-de-France, France

Alias Daniel Rozoum

Daniel Darc

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Daniel Darc
Daniel Darc - Fête de l'Humanité 2012 - 022.jpg
Profession(s) chanteur
Années actives de 1978 à 2013
Label(s) Jive/Epic
Sony Music

Daniel Darc, né Daniel Rozoum le 20 mai 1959 à Paris 14e et mort le février 28 2013 dans le 11e arrondissement de cette ville, est un chanteur français.

Biographie

Au sein du groupe Taxi Girl

En 1978, alors quil est élève au lycée Balzac à Paris, Daniel Darc rejoint le groupe Taxi Girl, fondé par Mirwais Stass (guitares), Laurent Sinclair (claviers), Stéphane Erard (bassiste) et Pierre Wolfsohn (batteur)[1]. Alexis Quinlin le fondateur du club parisien Le Rose Bonbon devient leur manager[2]. Taxi Girl connaît le succès, notamment avec le single Cherchez le garçon, édité en 1980, dont les ventes atteignent les 300 000 exemplaires[3],[4]. Leur unique album, Seppuku, est édité en 1981 par Mankin[2]. Après la fin de Taxi Girl en 1986 (marquée par le décès par overdose de cocaïne du batteur, Pierre Wolfsohn, en juillet 1981, et la défection des deux autres membres), Daniel Darc poursuit une carrière solo[3].

Carrière solo

Daniel Darc apparaît dans quelques films dans son propre rôle : Les Enfants de la Blank ou Garçon sauvage de Marc Dufaud. Sur son premier album solo, Sous influence divine, sorti en 1987, il est épaulé par Jacno, qui avait accepté de travailler avec lui sur la base dun single, mais réalisera lalbum entier. Sur ce disque qui sonne beaucoup comme du Jacno, côté musical, Daniel Darc conserve lécriture simple et immédiate qui est sa marque de fabrique depuis lépoque Taxi Girl. Au milieu de cet album assez policé, on relève la présence d'un titre très rocknroll (Le Seul garçon sur terre) et dune reprise de Comment te dire adieu, titre écrit par Gainsbourg et popularisé par Françoise Hardy.

En 1988, après sa rencontre avec Bill Pritchard (ils partagent alors le même label, Play It Again, Sam), ils enregistrent en sept jours l'album-concept Parce que traitant de l'ambivalence humaine. Il comporte une reprise de Charles Aznavour (donnant son titre à l'album) et une adaptation du Velvet Underground (Stephanie Says (en)). Édité à 3 000 exemplaires, cet album salué par la critique, scellera des liens indéfectibles entre les deux artistes qui vivront même un temps ensemble à Paris. Toujours en 1988, Daniel Darc enregistre La Ville, single produit par Étienne Daho qui ne sera pas suivi d'un projet d'album, comme cela avait été le cas avec Jacno. Le chanteur se débat alors avec ses addictions.

L'album Nijinsky est édité en 1994 par le label indépendant Bondage Records. Accompagné par Georges Betzounis, Daniel Darc semble avoir eu, plus que par le passé, la possibilité d'imposer une orientation musicale proche de ses goûts fondamentaux (rock new-yorkais, littérature du mal, jazz...). Les Pure Sins l'accompagnent dans la tournée censée promouvoir le disque, mais l'absence de succès commercial, conjugué à des problèmes envahissants d'addictions diverses et un passage en prison, met la carrière du chanteur entre parenthèses pour quelques années.

L'année 2004 marque son retour au premier plan grâce à un nouvel album, Crèvecur, conçu en tandem avec Frédéric Lo[5]. Le disque est bien reçu par la critique et se vend à 60 000 exemplaires. Il est récompensé aux Victoires de la musique dans la catégorie « album révélation de l'année »[6].

Darc participe ensuite à diverses productions avec Nosfell, Cali, Buzy, Tchéky Karyo, Elisa Tovati, Thierry Amiel ou Alizée. En mai 2005, la chaîne de télévision Arte diffuse un film d'une heure dans lequel cinq titres de Daniel Darc sont illustrés en images. Réalisé par Paul Ouazan, il est diffusé dans le cadre du magazine La Nuit / Die Nacht[7]. Début 2007, le chanteur participe à la tournée Les Aventuriers d'un autre monde avec Jean-Louis Aubert, Alain Bashung, Cali, Richard Kolinka et Raphael.

L'album Amours suprêmes, toujours arrangé et réalisé par Frédéric Lo, sort en janvier 2008. Son titre fait référence à A Love Supreme, un album de John Coltrane dont Daniel Darc a fait l'un de ses disques de chevet. Alain Bashung, Robert Wyatt, Morgane Imbeaud (chanteuse de Cocoon) et Steve Nieve y font des apparitions. Le premier single sintitule Jirai au paradis[4],[8].

Sur l'album La Taille de mon âme, édité en 2011 par Sony Music, Darc travaille avec le musicien Laurent Marimbert que lui a présenté Christophe[9]. Le disque contient des extraits sonores du film Les Enfants du paradis de Marcel Carné[2],[10]. Les ventes de l'album, dont est extrait le single C'est moi le printemps, atteignent les 100 000 exemplaires[11].

En 2013, Daniel Darc commence à travailler sur son autobiographie avec le journaliste Bertrand Dicale. Il prépare également un nouvel album en compagnie de Manou, compositeur attitré de la chanteuse Berry. Il se produit en public pour la dernière fois le 23 février sur la scène de la Gaité Lyrique, aux côtés de Bertrand Burgalat[12]. Il travaillait par ailleurs sur son prochain album depuis plusieurs mois avec le compositeur/réalisateur de La Taille de mon âme, Laurent Marimbert.

Il est retrouvé sans vie par son producteur dans son appartement du onzième arrondissement de Paris le février 28 2013. Un mélange d'alcool et de médicaments pourrait être à l'origine de sa mort[6]. On apprend plus tard dans Tout est permis mais tout n'est pas utile, un livre d'entretien entre Daniel Darc et Bertrand Dicale paru chez Fayard, qu'un dème pulmonaire est la cause du décès[13].

Les obsèques de Daniel Darc ont eu lieu dans la matinée du jeudi 14 mars 2013 au temple protestant de l'Oratoire du Louvre de Paris suivies de linhumation en début daprès-midi au cimetière Montmartre[14] (30ème division, 1ère ligne).

Autres activités

Daniel Darc était passionné de mythologie « rock » autant que de littérature et d'arts martiaux (comme Jean-Jacques Burnel des Stranglers qui a produit un album de Taxi Girl). Il a écrit de nombreux articles sur ses icônes : premiers rockers, bluesmen, acteurs de James Dean à Nijinsky. Bien qu'ayant à plusieurs reprises annoncé qu'il écrivait un roman, voire qu'il était sur le point d'en achever un (le titre L'Ange glacé fut avancé), Daniel Darc ne parviendra pas à faire aboutir ses désirs d'écriture autrement qu'en publiant de courtes nouvelles chez l'éditeur Cahiers de nuit ou aux éditions Derrière la salle de bains à partir de la moitié des années 1990. Il publie également des critiques dans le magazine musical Best et traduit William S. Burroughs.

Style musical et influences

Le chanteur de Taxi Girl a toujours été inclassable dans la scène rock française dont il était lune des figures marquantes. Très influencé par lexplosion punk, les Sex Pistols, et Kraftwerk, cétait d'abord un faux dandy à la voix fragile et traînante, inspiré par Berlin et le Japon, qui shabillait en rocker et qui poussa lautodestruction jusquà se taillader les veines pour asperger le public lors dun concert au Palace en première partie de Talking Heads en novembre 1979 pour faire réagir le public parisien[12]. Il se fit tatouer les avant-bras pour immortaliser lévénément.

Les textes de Daniel Darc portent la marque de son style d'où la poésie n'est jamais absente. Voulant rompre avec près de vingt années d'excès divers, il s'est converti au protestantisme[12],[15]. L'influence de la religion se fait sentir avec des références visuelles, des lectures de psaumes en musique sur scène par exemple, il y fera même référence lors d'interviews[16],[17].

Famille

Daniel Darc est né dans une famille juive, originaire de Russie et de Lituanie. Ses grands-parents ont fui la Russie lors de la révolution de 1917. Sa grand-mère est arrêtée durant la rafle du Vel' d'Hiv et meurt en déportation[2].

Daniel Darc est le cousin d'Hervé Rozoum, guitariste, compositeur et producteur qui vit à Berlin.

Hommage

Pour commémorer son anniversaire, plus d'un an après sa disparition, un hommage intitulé « C'est toi le printemps » sera rendu à Daniel Darc le 24 mai 2014 à l'initiative de l'association « Je me souviens, je me rappelle »[18]. Plusieurs artistes (sont notamment prévus Buzy, Frédéric Lo, France de Griessen, Marc Minelli[19]) se produiront bénévolement en concert à Paris[20]. Bill Pritchard a déjà répondu présent : « Jai donné mon accord pour faire un concert hommage à Daniel Darc le 24 mai à Paris où je jouerai quelques-unes de mes chansons favorites de son répertoire dont au moins une de Parce que, un album que nous avons fait ensemble il y a très très longtemps »[21].

Discographie

En solo

  • 1987 : Sous influence divine
  • 1988 : Parce que avec Bill Pritchard
  • 1994 : Nijinsky
  • 1998 : 18/12 avec 19 torsions
  • 2003 : Le Meilleur de Daniel Darc
  • 2004 : Crèvecur composé et réalisé par Frédéric Lo
  • 2008 : Amours suprêmes composé et réalisé par Frédéric Lo
  • 2011 : La Taille de mon âme
  • 2013 : Chapelle Sixteen

Avec Taxi Girl

  • 1979 : Mannekin, maxi
  • 1980 : Cherchez le garçon, en maxi & LP
  • 1981 : Seppuku
  • 1983 : Quelqu'un comme toi
  • 1989 : Suite & fin ?
  • 1990 : Quelque part dans Paris
  • 1990 : 84-86s

Collaboration

  • 1993 : Si j'avais une faucille par Internationale de la résistance (Virgin)
  • 1991 : Chloé dans la ville de For Roses - Production de 4 titres (Son of the Roses, Toucher le ciel, Paris à minuit, Le garçon hait la fille)
  • 1993 : LÉquipe à Jojo - Les chansons de Joe Dassin, 1 CD Le Village Vert VIVE003. Divers interprètes. Daniel Darc reprend Les Champs-Élysées
  • 1993 : Lonly Play for kids to dance album Tribute à Johnny Thunders - Reprise de She's so untouchable avec les Weird Sins
  • 1998 : Comme un seul homme - Duo avec Diabologum sur Et si nous n'avions pas été là l'histoire aurait été la même mais racontée par d'autres
  • 1997 : Écriture de Las, dans le ciel et Ne laisse pas le jour pour l'album Marie-France de textes pour Marie-France
  • 2002 : Écriture de Ghost pour l'album Platinum Deadstar de Brent
  • 2004 : Chante sur le titre Jeunesse éternelle du groupe Operation S
  • 2005 : Reprise de She's so untouchable de Johnny Thunders avec The Weird Sins sur l'album hommage Tribute to Johnny Thunders
  • 2005 : Reprise de Rondeau de Nino Ferrer sur l'album hommage On dirait Nino
  • 2005 : Duo sur Pauvre garçon avec Cali sur l'album Menteur
  • 2005 : Duo sur Comme des papillons avec Buzy sur l'album Borderlove
  • 2005 : Duo sur Mes amis (D. Darc/Frédéric Lo) avec Jane Birkin sur le DVD Rendez-vous avec Jane
  • 2005 : Écriture du texte Ne m'en veux pas de t'en vouloir pour l'album L'Heure d'été de Marc Lavoine
  • 2006 : Duo et écriture du texte de Comme disait l'ami Johnny Rotten sur l'album Mauvaise étoile de Patrick Eudeline
  • 2006 : Écriture d'un texte sur Ce lien qui nous unit de Tchéky Karyo
  • 2006 : Écriture du texte du single Cur Sacré pour Thierry Amiel
  • 2006 : Écriture du texte Ca ne sert à rien d'aimer pour l'album Je ne mâche pas mes mots, d'Elisa Tovati
  • 2007 : Écriture des textes Jamais plus et Lonely List pour l'album Psychédélices d'Alizée
  • 2008 : Duo avec Frédéric Lo sur une reprise de Promesses d'Étienne Daho sur l'album hommage Tombés pour Daho
  • 2008 : Duo avec Berry sur la reprise de la chanson d'hélène sur la réédition de l'album Mademoiselle
  • 2008 : Duo avec Superbus sur le plateau de Taratata reprise de Chercher le garçon
  • 2009 : Reprise de O Caroline sur l'album Around Robert Wyatt de l'ONJ (Orchestre National de Jazz)
  • 2009 : Duo sur Ne plus y penser avec Asyl sur l'album Brûle, brûle, brûle
  • 2009 : Duo sur La Romance des Cruels avec Nosfell sur l'album Nosfell
  • 2009 : Chante Pas pour moi de Boris Vian sur l'album hommage On n'est pas là pour se faire engueuler !
  • 2012 : Ecriture du texte Les Passagers sur le 2e album de Berry

Récompenses

  • Victoires de la musique 2005 : album révélation de l'année, ex-æquo avec celui de Ridan[6].

Bibliographie

Ses écrits

La plupart des écrits (poèmes, traductions) de Daniel Darc sont publiés aux éditions Derrière la salle de bains[22] par Marie-Laure Dagoit (sauf indication contraire) :

  • Énergie dramatique de la rue (collection « Cahiers de nuit », 1994)
  • Mélancolies d'Edie (collection « Cahiers de nuit », ouvrage collectif, 1994)
  • To my Valentine (collection « Cahiers de nuit », ouvrage collectif, 1995)
  • Et vous en auriez fait tout autant (1996)
  • A love supreme (1997)
  • From nothing (coffret collectif, 1997)
  • Ombremort (1998)
  • Rien que des mots (collectifs, 1998)
  • Hygiène et santé, ouvrage collectif dirigé par Stéphane Nappez (1999)
  • Gimme danger little stranger (1999)
  • Le Drugstore du ciel (collectif, 2000)
  • Pen - Killers (2001)
  • Travail I (2005)
  • Lookin for a jew (2005)
  • Soupe, savon, salut (2005)
  • Retour sur les incidents passés, avec Nicolas Mauriac (2006)
Traductions
  • de William S. Burroughs : Composite text, traduction avec Pascale Richaud, (Derrière la salle de bains, 1995)
  • de Lawrence Ferlinghetti : Vol à travers le temps (Derrière la salle de bains, 2005)
  • de Lawrence Ferlinghetti : Un buddha dans un tas de bois (Derrière la salle de bains, 2005)

Entretien

  • Daniel Darc et Bertrand Dicale, Daniel Darc : Tout est permis mais tout n'est pas utile, Paris, Fayard, Modèle:Coll. « Témoignages/Doc/Actu », 29 Modèle:MONTHNAME sans erreur 2013, broché, 13,5 x 21,5 cm, 250 p. (ISBN 978221367-1857) [présentation en ligne] 

Biographies

  • Christophe Deniau (photogr. Pierre Terrasson), Daniel Darc : Une vie fulgurante, Rosières-en-Haye, Camion blanc, 17 Modèle:MONTHNAME sans erreur 2013, broché, 214 p. (ISBN 9782357793606) [présentation en ligne] 
  • Pierre Mikaïloff (préf. Patrick Eudeline, Jean-Éric Perrin, photogr. Youri Lenquette), V2 sur mes souvenirs : À la recherche de Daniel Darc, Pantin, Le Castor astral, Modèle:Coll. « Castor Music », 6 Modèle:MONTHNAME sans erreur 2014, broché, 200 p. (ISBN 978-2-85920-967-4) [présentation en ligne] 
  • Christian Eudeline (préf. Dominique A), Daniel Darc : Une vie, Paris, éditions Ring, Modèle:Coll. « Dansons vite avant l'apocalypse », 27 Modèle:MONTHNAME sans erreur 2014, broché, 14 x 22,1 cm, 280 p. (ISBN 9791091447164) [lire en ligne] Modèle:Écouter en ligne [présentation en ligne] 

Références

  1. Christophe Conte, « Taxi Girl, garçons de joie », 14 juillet 1999, Les Inrockuptibles
  2. 2,0, 2,1, 2,2 et 2,3 Jean-Marie Pottier, « Daniel Darc, le feu follet du rock français », 28 février 2013, Slate.fr
  3. 3,0 et 3,1 Sabrina Champenois, « Daniel Darc, dans une autre veine », 27 janvier 2012, Libération
  4. 4,0 et 4,1 Biographie de Daniel Darc, janvier 2012, RFI
  5. Ludovic Perrin, « Daniel Darc bande encore », 16 janvier 2008, Libération
  6. 6,0, 6,1 et 6,2 Daniel Darc est mort, 28 février 2013, Lemonde.fr
  7. Eléonore Colin, « La nuit du survivant », 31mai 2005, Les Inrockuptibles
  8. Eléonore Colin, « Daniel Darc - Amours suprêmes », 29 janvier 2008, Les Inrockuptibles
  9. Olivier Nuc, « Daniel Darc en pleine lumière », 28 novembre 2011, Le Figaro
  10. Gilles Médioni, « La foi de Daniel Darc », 10 novembre 2011, L'Express
  11. Armelle de Rocquigny, « Le clip C'est moi le Printemps de Daniel Darc dévoilé », 9 janvier 2012, Le Figaro
  12. 12,0, 12,1 et 12,2 Olivier Nuc, « Daniel Darc, un chanteur d'enfer est mort », 28 février 2013, Le Figaro
  13. La bibliothèque de l'été : les flèches de Darc, Isabelle Monnin, Le Nouvel Observateur, 12 août 2013.
  14. Suivant un communiqué de l'AFP du 14 mars : TV5.org, Le Monde.fr
  15. Jean-Yves Dana, « Daniel Darc, lâme renaissante », 11 avril 2011, La Croix
  16. B.D., « Daniel Darc, chanteur par accident, chrétien par conviction », 3 avril 2008, Le Figaro
  17. Pierre De Boishue, Olivier Nuc, « Daniel Darc: «Je ne fais pas du rock chrétien» », 13 janvier 2012, Le Figaro
  18. Source : Hommage à Daniel Darc sur Evensi.com
  19. source : À découvrir absolument.com
  20. Au Jane Club, 62, rue Mazarine ([[6e arrondissement de Paris|Modèle:6e arr.]]).
  21. Extrait de son interview par Michel Ribes et Michael Elek publiée le 14 mars sur Musik Please.com
  22. Site officiel des éditions Derrière la salle de bains.

Lien externe

Dernière modification de cette page 04.05.2014 11:35:17

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