Nicolas Dalayrac

Nicolas Dalayrac

Date de naissance 8.6.1753 à Muret, Midi-Pyrénées, France

Date de décès 26.11.1809 à Paris, Île-de-France, France

Nicolas Dalayrac

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Nicolas Dalayrac
Nicolas d'Alayrac
Nicolas Dalayrac : lithographie « dessinée par Césarine de C. gravée par L. C. Ruotte » (1801)[N 1].

Activité principale Compositeur
Style
Opéra-comique
Collaborations Benoît-Joseph Marsollier
Jacques-Marie Boutet de Monvel
Maîtres
Distinctions honorifiques Légion d'honneur
Chevalier de l'Empire
uvres principales
Nina (en)ou la Folle par amour (1786)
Les Deux Petits Savoyards (en) (1789)
Camille ou le Souterrain (1791)
Léon ou le Château de Monténéro (1798)

Nicolas Dalayrac est un compositeur français né le juin 1753 8 (8-juin-1753) (Erreur dexpression : mot « juin » non reconnu ans) à Muret et mort le novembre 27 1809 à Paris.

Destiné à une carrière militaire, il fréquente de nombreux musiciens dans les salons parisiens, ce qui va décider de sa vocation. Ce nest toutefois quassez tardivement, vers lâge de trente ans, quil produit devant le public son premier opéra-comique. Parmi ses uvres les plus populaires : Nina (en)ou la Folle par amour (1786) qui aborde le thème de la folie et suscite un véritable enthousiasme lors de sa création, Les Deux Petits Savoyards (en) (1789) qui traite du rapprochement des classes sociales, thème porteur des idéaux de la Révolution française, Camille ou Le Souterrain (1791) jugé par certains comme sa meilleure production ou encore Léon ou le Château de Monténéro (1798) qui par ses leitmotivs annonce un genre nouveau. S'il se forge une renommée internationale, il reste néanmoins moins connu dans le domaine lyrique qu'André Grétry. Il est également apprécié pour ses romances. Initié franc-maçon, il participe activement à l'élaboration du droit dauteur.

Biographie

L'enfance et la jeunesse

Nicolas Dalayrac est né le juin 1753 8 (8-06-1753) (2005 ans). Baptisé cinq jours plus tard[1], Nicolas Alayrac[N 2] est l'aîné dune fratrie de cinq enfants. Il contractera au début de la période révolutionnaire son nom de compositeur dAlayrac en Dalayrac afin que ce patronyme, déjà populaire, ne devienne pas méconnaissable, la loi du moment obligeant à supprimer la particule[2]. Destiné à une carrière davocat par son père, subdélégué[N 3] du Comminges, il termine rapidement le premier cycle dans un collège de Toulouse. Il a loccasion dapprocher le violon et réussit à obtenir la permission den apprendre quelques rudiments. Cette rencontre avec le monde musical décide de son destin ; son intérêt trop vif pour linstrument fait craindre à son père quil ne se détourne de ses études de droit : le professeur est congédié. Pourtant lautorité paternelle ne peut avoir raison de son penchant irrésistible pour la musique. La poétique légende raconte que, la journée, il étudie assidûment le droit et que, la nuit, de peur dêtre entendu par son père, il sisole sur le toit de la maison pour améliorer son archet. Jusquau jour où son stratagème est découvert par le voisinage[3]. Devant cette obstination et cet engouement, son père se voit obligé dassouplir sa discipline, et permet ainsi à son rejeton de parfaire dans le même temps ses connaissances juridiques et musicales, deux matières où Dalayrac donne déjà satisfaction.

Pour le jeune homme qui a fini sa formation, la carrière est toute tracée : soit la robe, soit lépée. Sil achève brillamment son droit, Dalyrac na décidément pas lesprit à cette profession. Il est dit médiocre avocat et on le place finalement, en 1774, dans lune des deux compagnies de « Gardes du corps de Monsieur » (le comte d'Artois), sous les ordres du bailli de Crussol. Son père lui octroie une modeste pension de vingt-cinq louis, auxquels s'ajoute sa solde de sept-cent-cinquante livres. Heureusement, peu occupé par cette fonction, il a le loisir de sadonner à sa passion pour la musique et il est souvent aux représentations lyriques, où dominent alors Monsigny, Philidor et Grétry dont il recevra plus tard de précieux conseils. Ainsi, Grétry ne manque pas de rappeler : « Sans être mon élève, d'Alayrac est le seul artiste qui, avant d'entrer dans la carrière, a fréquenté longtemps mon cabinet[4] ». Ailleurs, on le trouve aux concerts donnés par les meilleurs musiciens dans les salons les plus cotés. À cette époque la fréquentation des lieux mondains permet non seulement de rencontrer rapidement la majeure partie des artistes qui comptent, mais aussi de nouer facilement dans son domaine de prédilection de solides et durables amitiés, pour peu quon sache faire preuve desprit et dentregent. Si Adolphe Adam décrit Dalayrac avec un visage ingrat : « sa figure, couturée par la petite vérole, navait rien dattrayant au premier aspect. [] Il avait une de ces laideurs quon finit par trouver charmante[5], [] », il possède, en revanche, une physionomie avenante et douce qui attire la sympathie. Son intelligence et son enthousiasme lui permettent de se lier avec Saint-George et Langlé. Ce dernier lui apprend les premiers éléments de composition[6].

La période d'activité

Les premières tentatives de composition de Dalayrac sont des pièces pour violon. Cest par ses quatuors à cordes quil se fait connaître, lorsquils sont exécutés en première audition chez le baron Besenval. Le jeune homme les publie timidement sous le pseudonyme dun maître italien. Mais ils ont un succès assez vif pour lencourager et le décider à abandonner la carrière militaire. En 1781, on donne à lhôtel du baron Besenval qui les lui a commandées, « deux petites comédies de salon[7] » : Le Petit Souper et Le Chevalier à la mode. Ces petites pièces « représentées en partie par les Comédiens-Italiens[8] », dont les partitions sont aujourdhui perdues, plaisent à la Reine[9] qui ne dédaigne pas, pour assouvir sa passion du chant, se déplacer vers le beau monde. Ces deux uvres considérées comme celles d'un amateur ne sont pas comprises dans les cinquante-six opéras du compositeur. Lui-même semble approuver cette analyse en écrivant : « En 1780, citoyen, je commençais comme compositeur de musique à travailler pour le théâtre de lOpéra-Comique National (dit alors la Comédie-Italienne) et à lui consacrer mes travaux et mes veilles. En 1781, jy donnais mon premier ouvrage sous le nom de LÉclipse totale[10], [] ». Dalayrac a composé autant dopéras quil a vécu dannées de sa vie.

En septembre 1790, son père meurt et, un peu plus de six mois plus tard, sa mère suit son époux dans la tombe. Dalayrac aurait été le légataire universel de la fortune paternelle[N 4], mais il « abandonna à son frère la jouissance de la totalité de lhéritage de ses pères[11] »[N 5].

Il épouse le 6 décembre 1792[12],[13] « une jeune femme charmante et d'une rare beauté, intelligente et spirituelle quoique sans instruction[14] » : Gilberte Pétronille Sallard. Actrice, elle « s'était fait connaître au théâtre sous le nom d'Adeline[14] ». Elle lui survivra dix ans[15] mais le couple n'aura pas de descendance[N 6].

« Par acte notarié du 21 nivôse an II, Savalette s'est reconnu débiteur de trente-et-une-mille livres pour prêt, fait par Dalayrac[16]. ». Malheureusement Dalayrac indique que « le modique fruit de mes épargnes et de mes travaux m'a été ravi par la ruine et la faillite d'un ci-devant garde du trésor royal[17] ». Il mènera donc un procès contre Savalette de Langes qui devra acquitter sa dette à hauteur de vingt-neuf-mille-soixante-dix livres[18],[N 7].

L'époque de la Terreur est celle darrestations et saisies inopinées. Dans ce contexte, il nhésite pas à revendiquer son bien : « moi Dalayrac, musicien aussi, ai mis en dépôt chez le citoyen Potier de Lille, imprimeur, des planches d'étain à moi appartenantes et composant les partitions de douze opéras, et leurs parties séparées []. L'arrestation imprévue du citoyen Pottier de Lille me met dans le cas, citoyens, de vous faire la présente déclaration et de vous prier d'en prendre une note sur le registre ainsi que de sa date, afin qu'elle puisse valoir, ce que besoin sera []. Le 15 floréal an II []. Aux Citoyens composant la Commission Révolutionnaire de la section Lepelletier[19]. ».

Le 8 juin 1794 (20 prairial an II), Dalayrac contribue à la fête de lÊtre suprême. Ainsi, on rapporte que « le 19 au soir, dans toutes les sections, les plus grands musiciens du temps se sont rendus sur place accompagnés de choristes et dinstrumentistes : Méhul à la section des Tuileries, Catel à celle de Marat, Dalayrac à celle des Lombards pour apprendre au public populaire, jeunes et vieux, les hymnes du lendemain[20] ». Cette fête nationale a été voulue par Robespierre. Dans une atmosphère musicale omniprésente, ce grand rassemblement parti des Tuileries a gagné le Champ-de-la-Réunion (futur Champ-de-Mars). Le plus grand nombre a participé à la musique. On écrira : « Ce chant de la Marseillaise, le 8 juin 1794, méritait dêtre proclamé le plus beau concert quaient entendu les hommes[21]. ».

Il tempère ce témoignage révolutionnaire en écrivant à un auteur : « pourquoi faut-il, mon cher Coupigni, que tu me prennes dans un moment où je viens de passer des nuits et où je m'occupe d'une pièce []. Si ton ami peut attendre et que la pièce ne soit pas jouée tout de suite, je ne laisserai pas échapper cette occasion de te donner une légère marque de mon amitié. 11 brumaire an III[22]. ».

Le 28 avril 1798, par jugement du Tribunal civil de la Seine, Dalayrac acquiert moyennant vingt-neuf-mille francs des époux Wuy une propriété à Fontenay-sous-Bois[23]. Il en fait sa maison de campagne. Les tours de Notre-Dame sont visibles de celle-ci. La propriété est limitée au sud par la « ruelle qui conduit aux champs », actuelle rue Boschot. La rue de Mauconseil-des-champs, future rue Dalayrac, traverse la propriété. Elle gêne laccès au « clos des Bonhommes », verger de deux arpents qui fait partie du jardin. Après autorisation préfectorale du 3 février 1808, il fait creuser un souterrain permettant daller de la maison au clos[23]. À son décès la maison est léguée à son épouse, conformément au contrat de mariage[12].

Les distinctions

Sa réputation sétablit : certaines de ses pièces sont jouées et appréciées fort loin en Europe ; la plupart de ses opéras sont traduits. En 1798, il est inscrit comme le vingt-deuxième membre à titre étranger de lAcadémie royale de Stockholm[24],[25].

Également apprécié du Directoire, il est cité le 22 septembre 1798 parmi « des citoyens ayant bien mérités de la Patrie [] [comme] auteur de la musique des opéras Le château de Montenero et Les deux prisonniers[26]. ».

Il est admis[N 8] dans l'ordre récemment créé de la Légion d'honneur le 17 juillet 1804[27]. Le titre de « chevalier » lui est officiellement accordé[N 9] le 3 mai 1809[28],[29] et il accède alors à la noblesse dEmpire[N 10]. Il reçoit le blason suivant : Tranché de gueules et d'azur à la bande d'or, soutenue d'une champagne de gueules du tiers de l'écu au signe des chevaliers[28].

Cependant la reconnaissance de ses pairs ne semble pas unanime et il écrit déjà : « Le 20 ventôse an 11e. Au Citoyen Cramayel, préfet du palais chargé de La Surintendance de l'Opéra-Comique National. [] je suis le seul de mes anciens confrères, qui n'ait ni pension, ni place au Conservatoire, ou à l'Institut[17] [] », or il ne deviendra jamais membre de ces institutions[30],[31]. Toutefois, sans avoir la charge de professeur, il produit un manuscrit autographe de quatre-vingt-neuf pages intitulé : Système de pratique au moyen duquel on peut apprendre l'harmonie plus facilement et plus promptement qu'avec le secours de la basse fondamentale[32].

Le personnage

Dalayrac se décrit comme un écorché vif au caractère passionné et soucieux de justice : « je suis très vif, je memporte aisément ; je suis extrêmement sensible à la joie et à la douleur ; je mexagère facilement la crainte et lespérance ; je ne sais pas attendre ; je donne aveuglément ma confiance ; quelquefois aussi je me laisse aller au soupçon sur de légères apparences ; je me passionne facilement et outre mesure ; linjustice, partout où je crois la voir, me révolte et mindigne[33]. ».

Il savère également véritable gestionnaire : « ses uvres lui apportent son nécessaire[34]. ».

Pour devenir pensionnaire de lOpéra-comique, il rappelle son travail et écrit : « citoyen préfet du palais si dans votre justice et votre sagesse vous trouvez que mes faibles travaux méritent quelque considération, veuillez bien les faire valoir »[35].

Le 3 mai 1803, il vend à l'éditeur Pleyel vingt-quatre partitions de ses opéras-comiques, moyennant une somme de vingt-cinq-mille francs et sengage à lui vendre les musiques à venir[36].

Les courriers des 19 et 20 décembre 1806 rappellent cette relation daffaire : « puisqu'une cause quelconque m'a privé d'entendre la première représentation de votre Koulouff, je vous promets de me décider sur la seconde et vous donne ma parole que demain soir vous aurez ma réponse [] », puis « je vous offre deux mille livres []. Je crois mon offre juste et raisonnable[37].[] ».

Mais le 8 octobre 1807, Dalayrac renégocie son contrat en écrivant : « mon cher Pleyel, vous m'avez écrit ce matin que votre intention était de ne pas passer le prix de deux mille francs pour la partition de Lina []. Je reçois des propositions de beaucoup au-dessus de celles que je vous avais faites, c'est-à-dire de la somme de cent louis, [] je m'en tiendrai toujours au prix que je vous ai proposé ce matin[38]. »

La gestion de sa production musicale ne lui fait pas négliger celle de son patrimoine. Ainsi, il indique à son frère : « si l'affaire est bonne, tu as bien fait de troquer le bois de Laville ; c'est un pays affreux, je m'en souviens[39]. ».

Doté d'un tempérament entreprenant, il ne compte pas seulement sur lui-même. Il est attentif à cultiver des relations au-delà de celles de lOpéra-comique. Le 26 mai 1805, il indique : « l'Empereur l'avait même dit au prince Murat que j'ai été voir à cette occasion et qui me l'a assuré []. Du reste, javais été voir le maréchal de Pérignon à Paris[40] [] ». Et dans la même lettre, il conseille son frère en ce sens : « cherche à voir Laborde que j'ai mis au fait avant de partir et qui m'a promis de te présenter à Modèle:M., au préfet Richard , etc. ; il ira surement à Toulouse ; il est très obligeant ; je voudrais que tu profitasses de sa présence pour te rapprocher et te lier un peu avec ces messieurs. Écris-lui dans son pays, il te répondra et te donnera rendez-vous à Toulouse et tu feras tes visites. Ce sont des choses essentielles et qu'il ne faut pas négliger ; dans le temps[39] [] ».

Toutefois, il nhésite pas à égratigner quelques confrères pour faire valoir ses intérêts. Ainsi en témoigne cette missive de 1804 : « citoyen préfet du palais, [] [[Jean-François Lesueur|Modèle:M.]] prétend et désire que l'on ne s'occupe que des Bardes, à compter de ce moment, et jusqu'à leur entier équipement. Quand il est question de leurs intérêts, les hommes abondent toujours dans leur sens, je passerai donc les raisonnements des auteurs[41] [] ». Cependant son humeur parait désabusée face aux comédiens : « ne vous attachez jamais aux grands théâtres ; les comédiens sociétaires sont incapables de la moindre reconnaissance[42] », écrit-il à Pixerécourt.

Néanmoins, ses biographes soulignent sa générosité et sa bienveillance. Il nhésite pas à secourir un ancien compagnon darmes émigré, le faire revenir en France, le cacher en son domicile puis faire les démarches afin dobtenir sa radiation de la liste et la restitution de tous ses biens[43]. Il intervient avec Jean-Claude Fulchiron pour que Benoît-Joseph Marsollier, arrêté sur les ordres de Joseph Fouché parce quil avait consenti à accepter la correspondance des émigrés dAngleterre, soit libéré[44]. Quand Langlé perd sa place de maître de chant à la suite de la fermeture de lÉcole royale de chant et de déclamation, à laquelle succèdera le Conservatoire de musique, Dalayrac aurait intercédé pour quil obtienne, au-delà de son poste de professeur de musique, celui de bibliothécaire. Il conserva cette fonction jusquà sa mort[45]. Le compositeur va, un jour, intercéder en faveur de jeunes fauteurs de trouble arrêtés lors dune représentation dune de ses uvres (Le Rocher de Leucade)[45]. Il est rapporté une conversation surprise entre deux étudiants toulousains qui louaient laide matérielle qui leur était apportée pour lun par Antoine Portal lors de ses études de médecine et pour lautre par Nicolas Dalayrac lors de ses études de droit[46].

Les derniers jours

Dalayrac compose pour la scène pendant vingt-huit ans, et ses ouvrages sont majoritairement très bien accueillis. Pour le public, il est le « second Grétry[47] » et pour les plus éclairés « le musicien de la nature[48] » ; pour ses confrères et collaborateurs, il demeure « le musicien poète[47] ». Un terme quil a pris comme titre de sa dernière production où il a apporté toutes ses forces restantes, mais quil ne verra jamais représentée. En effet, il a désiré ardemment que cet ouvrage soit achevé afin dhonorer la présence de l'Empereur pour lanniversaire de son couronnement, le 2 décembre 1809. Malheureusement, les répétitions se sont éternisées à cause dune longue maladie de Jean-Blaise Martin qui en est la vedette ; puis lEmpereur a dû entre-temps partir pour lEspagne et sa pièce trop longtemps ajournée est finalement déprogrammée[N 12]. Selon le compositeur albigeois, Justin Cadaux, c'est pour Dalayrac « le coup de la mort[49] », et « un coup de foudre pour ses amis[50] », car il séteint le novembre 27 1809[51] à son domicile parisien.

Les honneurs militaires lui sont rendus et, exceptionnellement, une escorte dinfanterie la accompagné jusquà sa dernière demeure. Il est inhumé, comme il la demandé, dans le jardin de sa propriété de campagne à Fontenay-sous-Bois[52], le 29 novembre[53]. Son oraison funèbre est prononcée par Marsollier, son complice de toujours[54].

Des travaux de voirie obligèrent à déplacer les tombes de Dalayrac et de son épouse. Guilbert de Pixerécourt sest opposé au transfert vers le cimetière du Père-Lachaise pour trois motifs, dont « lantipathie bien connue quavait Dalayrac pour le Conservatoire de musique, et qui seule détermina sa veuve à le faire inhumer à Fontenay, pour que sa tombe ne fut pas à côté de celles des rivaux jaloux qui ont tourmentés sa vie et causé sa fin prématurée[55]. ». Leur sépulture est transférée le 25 mai 1838 au cimetière paroissial[56],[57]. Les frais ont été assumés aussi bien par le dramaturge et que par leurs deux neveux Sallard[58]. Le 26 juin 1839, pensant trouver des bijoux, des voleurs ont tenté de profaner le tombeau des époux Dalayrac[59].

Ainsi, Dalayrac a présenté ses compositions à la Cour, traversé la Révolution française et accédé à la nouvelle noblesse de lEmpire. Lartiste appartient à la fin du siècle des Lumières et à laube du Romantisme. Ce contemporain des dernières années de Voltaire, lest aussi de Chateaubriand. Le titre d'une de ses uvres est d'ailleurs mentionné dans les Mémoires doutre-tombe[60].

La franc-maçonnerie

Initialement, Dalayrac fréquente surtout lhôtel de Savalette de Langes, garde du Trésor royal et, comme de nombreux francs-maçons, mécène des plus célèbres musiciens. Il fait partie des hautes personnalités de la franc-maçonnerie française. En 1771, il est membre fondateur de la loge Les Amis Réunis[61] et également membre de la loge Parfaite Estime et Société Olympique de 1783 à 1788, dont dépend la Société Olympique. Il figure en 1786 au Tableau de cette société comme membre-administrateur[62]. Il appartiendrait en 1793 à la loge Le Centre des Amis[63]. Il préside à cette époque la loge Les Neuf Surs, qui tient ses séances dans son hôtel particulier[64]. Barruel qui ne l'aime guère, résume ainsi : « homme de tous les mystères, de toutes les loges et de tous les complots[65]. ».

Ces appartenances pourraient expliquer que Savalette de Langes, établi sous l'Ancien Régime dans une fonction à haut risque se lie damitié avec Barère, future figure emblématique de la Terreur, lui-même franc-maçon[66], ait pu passer sans trop de difficultés lorage révolutionnaire. Il est même nommé dès 1791 comme lun des commissaires nationaux de la trésorerie. Barère aurait toujours efficacement veillé sur lui et tous ses amis, notamment musiciens[N 14].

Dalayrac, membre de la loge Les Neuf Surs riche en savants et artistes, a probablement été initié entre 1774 et 1777, date de son arrivée à Paris[67].

Aux Tableaux de 1778[68] et 1779[69], il est « directeur des concerts ». Au Tableau de 1806, alors « officier », il est lun des « directeurs des couvents »[70]. On le retrouve également en 1786 au Tableau comme lun des vingt-quatre membres « Associés libres » de lorchestre de la Société Olympique[71]. Cette société donne régulièrement un concert qui se substitue à celui du Concert des Amateurs, disparu vers 1780 sans doute pour des raisons financières. Selon le règlement, il est également membre de la loge Parfaite Estime et Société Olympique dont dépend cette société[72],[73].

Son éloge funèbre sera prononcé au cours dun Atelier dans cette loge par Moulon de la Chesnaye, ex-vénérable, ami de collège[74],[75].

Malgré cet engagement dune vie, il ne reste apparemment rien de la musique maçonnique de Dalayrac. Guilbert de Pixerécourt rapporte quil aurait composé la musique pour le rituel dinitiation de Voltaire[76] le 7 avril 1778, mais il nest pas témoin de la scène[N 15]. Le récit de linitiation de Voltaire que lon trouve dans Mémoires secrets pour servir à l'histoire de la République des Lettres en France depuis 1762 jusqu'à nos jours de Louis de Bachaumont[77] et, de façon tout aussi détaillée, dans la Correspondance littéraire de Grimm et Diderot, ne fait mention que du « premier morceau de la troisième symphonie à grand orchestre de Guénin[78] ».

Toujours selon Pixerécourt, la loge Les Neuf Surs lui aurait demandé de composer la musique pour la fête quelle va donner en honneur de Benjamin Franklin, de passage à Paris. Anne-Catherine Helvétius[N 16] aurait, à son habitude, reçu la loge en son salon rue d'Auteuil[76]. En réalité, la fête organisée à loccasion de laffiliation de Franklin, est bien rapportée par les Mémoires secrets du 17 juillet 1778[79]. Cependant, cette fête du jour de la Saint-Jean dété (24 juin 1778) sest tenue à Passy dans la salle du Ranelagh, ainsi que lexpose La Dixmerie dans le Mémoire pour la loge des Neuf-Surs de 1779[80], et non pas à Auteuil chez Mme Helvétius. Dalayrac ny est pas mentionné, il nest donc pas certain quil ait pris part à lélaboration de la musique.

Le frontispice de louvrage de Guilbert de Pixerécourt est une gravure de Dalayrac par Gauthier, daprès le buste de Cartellier, or sous-jacent se trouve un huitain qui évoque peut-être les neuf Muses de la loge Les Neuf Surs commençant ainsi : « De la lyre dOrphée, aimable légataire[81] ».

Le droit dauteur

Les auteurs, agissant isolément, étaient contraints daccepter pour rétribution la partie de recette décidée par les comédiens. Le 3 juillet 1777, lors d'un souper auquel il convie les auteurs du Théâtre français, Beaumarchais fait adopter une première résolution unissant vingt et un auteurs dramatiques[82]. Puis Dalayrac sera parmi les trente et un qui signeront la Délibération prise à lAssemblée des auteurs dramatiques, au Louvre, ce 12 août 1791. Celle-ci impose aux comédiens une rémunération invariable dun auteur à lautre, et proportionnelle à la recette[83]. La première réunion de 1777 et lassociation ultérieure de certains auteurs dramatiques est considérée comme fondatrice de lactuelle Société des auteurs et compositeurs dramatiques[84].

LAssemblée nationale constituante procède à labolition des privilèges le 4 août 1789[85]. Il en découle la dissolution de communauté des libraires et des imprimeurs de Paris en 1791. Leur privilège dimpression[86] en faisait les intermédiaires obligés entre les créateurs et les directeurs de théâtre puisquil faut posséder livret et partition pour produire un ouvrage. Certes, les écrits et la musique étaient confiés à limprimeur mais les auteurs revendiquaient un droit persistant sur leurs uvres, alors que les entrepreneurs de spectacles le déniaient puisquil semblait avoir été cédé. Conformément à la Déclaration des droits de lhomme et du citoyen qui pose pour principe le droit de propriété, l'Assemblée constituante a réglé par deux décrets, les 13 janvier et 19 juillet 1791, les droits de propriété des auteurs quant à la représentation théâtrale de leurs ouvrages[87]. Il s'agit de la première loi ainsi édictée dans le monde pour protéger le droit d'auteur dramatique.

Selon les auteurs, la traduction de pièces françaises ensuite rejouées en France menacent aussi ces décrets. Le sujet concerne dautant plus Dalayrac que son drame lyrique Nina, qui a été transposé en italien. Saisissant cet exemple, Grétry adresse une lettre courroucée à Beaumarchais : « On répète Nina aux buffi [sic][N 18] ; il n'y a pas une scène dérangée ; on a traduit le poème en italien, on a fait d'autre musique et ils se croient en droit de nous prendre ainsi nos poèmes[88] ! ». Sa signature est donc retrouvée, le 17 septembre 1791, au bas de la Pétition adressée à l'Assemblée nationale par les auteurs dramatiques sur la représentation, en France, des pièces françaises traduites en langue étrangère[89]. Néanmoins, les entrepreneurs de spectacles continuent à avancer des arguments pour se soustraire aux conséquences financières du droit de propriété. En 1791, ceci amène Dalayrac à signer Réponse des auteurs dramatiques soussignés, à la pétition présentée à l'Assemblée nationale par des directeurs de spectacle[90]. Puis, procédant dune pétition individuelle, mais qui se joint chronologiquement à celle que Beaumarchais défend à titre collectif et Sedaine à titre propre, il publie une réfutation. Il sagit dune brochure parue sous le titre Réponse de Modèle:M., à Modèle:MM. les directeurs de spectacles, réclamant contre deux décrets de l'Assemblée nationale de 1789, lue au comité d'instruction publique le 26 décembre 1791[91]. Les directeurs de théâtre poursuivent leur offensive législative et obtiennent un décret paru le 30 août 1792. Ce dernier conduit Dalayrac et d'autres à signer le 18 septembre 1792, une lettre de protestation : Pétition des auteurs dramatiques. À Monsieur le président de l'Assemblée nationale.[92]. Un écho favorable sera donné à cette requête en abolissant le décret et en confortant le droit des auteurs[93]. Il compte donc parmi les premiers défenseurs de la propriété artistique et littéraire[94].

La loi reconnaissait les auteurs, il leur restait à surveiller leur dû. Cette tâche confiée à lagence de Framery nétait pas aisée. Dalayrac fait partie des signataires qui acceptent que, pour la province, la redistribution se fasse au prorata de la recette annuelle et non de la recette journalière[95]. Il est, le 5 novembre 1805, lun des quatre membres fondateurs du Comité des auteurs dramatiques qui délègue une partie de son pouvoir de contrôle à lagent général Sauvan[96]. En janvier 1806, toujours membre du Comité, il prend une part active à ses travaux ; du classement des productions théâtrales selon leur importance en termes de nombre dactes et taille de la ville, résulte les droits dauteur afférents[97]. Le 28 octobre 1806, au nom de lintérêt général, ce Comité sanctionne les initiatives individuelles qui consentiraient des prix non conformes à la règle pour être plus facilement joués[98]. Dalayrac met tout en uvre pour qu'aucun ne soit privé des ses droits, il applique ainsi le sous-titre de son mémoire : « Sic vos non vobis mellificatis apes[99],[N 19] ».

L'uvre

Musique lyrique

Aujourd'hui, les opéras de Dalayrac ne sont plus représentés. La liste de ses uvres est cependant bien établie, notamment celles qui ont été dans le répertoire de lOpéra-Comique[100]. Enfin, sa présence constante sur la scène de son époque nous laisse les jugements de ses contemporains et de nombreux comptes rendus de critiques musicaux du XIXe siècle, notamment de Castil-Blaze, Adolphe-Gustave Chouquet et de Félix Clément.

  • 1781 :
    • Le Petit Souper ou l'Abbé qui veut parvenir, opéra-comique en un acte [représentations privées][L 1].
    • Le Chevalier à la mode, comédie en un acte mêlée dariettes [représentations privées].
  • 1782 :
    • L'Éclipse totale, opéra-comique en un acte et en vers, livret de La Chabeaussière[N 20], créé le 7 mars 1782 par la troupe de la Comédie-Italienne à l'Hôtel de Bourgogne, Paris.
  • 1783 :
    • Le Corsaire, comédie en trois actes et en vers, mêlée dariettes, livret de La Chabeaussière, créée le 7 mars 1783 à la Cour à Versailles, puis donnée le 17 mars 1783 à l'Hôtel de Bourgogne[L 2].
    • Mathieu ou les Deux Soupers, comédie en trois actes et en prose mêlée dariettes, livret de Nicolas Fallet, créée le 11 octobre 1783 à la Cour à Fontainebleau, puis donnée le 29 décembre 1783 à l'Opéra-Comique, salle Favart.
  • 1784 :
    • Les Deux Tuteurs, comédie en deux actes et en prose, mêlée dariettes, livret de Fallet, créée le 8 mai 1784 à l'Opéra-Comique (salle Favart)[L 3].
  • 1785 :
    • L'Amant statue (en), comédie en un acte et en prose mêlée dariettes, livret de Desfontaines, créée le 4 août 1785 à l'Opéra-Comique (salle Favart)[L 4].
    • La Dot, comédie en trois actes et en prose mêlée dariettes, livret de Desfontaines, créée le 8 novembre 1785 à la Cour à Fontainebleau, puis donnée le 21 novembre 1785 à l'Opéra-Comique (salle Favart)[L 5].
  • 1786 :
    • Nina (en), ou la Folle par amour, drame lyrique en un acte et en prose mêlé dariettes, livret de Marsollier[N 22], créé le 15 mai 1786 à l'Opéra-Comique (salle Favart)[L 6].
    • Azémia ou le Nouveau Robinson, comédie en trois actes et en vers mêlée dariettes, livret de La Chabeaussière, créée le 17 octobre 1786 à la Cour à Fontainebleau.
  • 1787 :
    • Renaud d'Ast, comédie en deux actes et en prose mêlée dariettes, livret de Pierre-Yves Barré et Jean-Baptiste Radet, tirée dun conte de La Fontaine (LOraison de Saint Julien), créée le 19 juillet 1787 à l'Opéra-Comique (salle Favart), avec Rose Renaud et le ténor Louis Michu[L 7].
  • 1788 :
    • Les Deux Sérénades, comédie en deux actes et en prose mêlée dariettes, livret de Jean-François-Thomas Goulard, créée le 23 janvier 1788 à l'Opéra-Comique (salle Favart).
    • Sargines ou l'Élève de l'amour, drame héroïque en quatre actes et en prose mêlé dariettes, livret de Monvel, créé le 14 mai 1788 à l'Opéra-Comique (salle Favart)[L 8].
    • Fanchette ou l'Heureuse Épreuve, comédie en trois actes et en prose mêlée dariettes, livret de Desfontaines, créée le 13 octobre 1788 à l'Opéra-Comique (salle Favart).
  • 1789 :
    • Les Deux Petits Savoyards (en)[101], comédie en un acte et en prose mêlée dariettes, livret de Marsollier, créée le 14 janvier 1789 à l'Opéra-Comique (salle Favart) puis donnée le 16 janvier 1789 à la Cour à Versailles[N 23]. Les rôles des jeunes Savoyards, Michel et Joset étaient tenus respectivement par Mme Saint-Aubin et Rose Renaud[L 9].
    • Raoul, sire de Créqui, drame héroïque en trois actes et en prose mêlé dariettes, livret de Monvel, créé le 31 octobre 1789 à l'Opéra-Comique (salle Favart)[L 10].
  • 1790 :
    • La Soirée orageuse, comédie en un acte et en prose, mêlée dariettes, livret de Radet, créée le 29 mai 1790 à l'Opéra-Comique (salle Favart)[L 11].
    • Le Chêne patriotique ou la Matinée du 14 juillet 1790, impromptu en un acte, livret de Monvel, créé le 10 juillet 1790 à l'Opéra-Comique (salle Favart).
    • Vert-Vert, divertissement en un acte, livret de Desfontaines, créé le 11 octobre 1790 à l'Opéra-Comique (salle Favart).
  • 1791 :
    • Camille ou le Souterrain, drame lyrique en trois actes et en prose, livret de Marsollier tiré du roman Adèle et Théodore de Mme de Genlis, créé le 19 mars 1791 à l'Opéra-Comique (salle Favart), interprété par Modèle:Mmes et Saint-Aubin, ainsi que par Antoine Trial[L 12].
    • Agnès et Olivier, comédie lyrique en trois actes et en prose, livret de Monvel, créée le 10 octobre 1791 à l'Opéra-Comique (salle Favart).
    • Philippe et Georgette, comédie en un acte et en prose mêlée dariettes, livret de Monvel, créée le28 décembre 1791 à l'Opéra-Comique (salle Favart)[L 13].
  • 1792 :
    • Roméo et Juliette ou Tout pour l'Amour, drame en quatre actes et en prose, livret de Monvel, créé le 6 juillet 1792 à l'Opéra-Comique (salle Favart).
  • 1793 :
    • Ambroise ou Voilà ma journée, comédie en un acte et en prose mêlée dariettes, livret de Monvel, créée le 23 nivôse an I à l'Opéra-Comique (salle Favart)[L 14].
    • Asgill ou le Prisonnier de guerre, drame en un acte et en prose, livret de Marsollier, créé le 13 floréal an I à l'Opéra-Comique (salle Favart). À la reprise du 19 ventôse an III, le titre devint Arnill ou le Prisonnier américain.
    • Le Corsaire algérien ou le Combat naval, comédie en un acte et en prose, livret de La Chabeaussière, créé le 13 messidor an I à l'Opéra-Comique (salle Favart).
    • Urgande et Merlin, opéra-féerie en trois actes et en prose, livret de Monvel, créé le 23 vendémiaire an II à l'Opéra-Comique (salle Favart).
  • 1794 :
    • La Prise de Toulon, tableau patriotique en un acte et en prose mêlée dariettes, livret de Louis-Benoît Picard, créé le 13 pluviôse an II, au théâtre Feydeau.
    • Le Congrès des rois (en), comédie en trois actes et en prose mêlée dariettes, livret d'Ève Demaillot, créée le 8 ventôse an II à l'Opéra-Comique (salle Favart), en collaboration avec onze autres auteurs[N 25].
    • L'Enfance de Jean-Jacques Rousseau, comédie en un acte mêlée dariettes, livret de Andrieux, créée le 4 prairial an II à l'Opéra-Comique (salle Favart)[N 26].
    • Rose et Picard, ou Suite de l'Optimiste, comédie en un acte et en vers avec un vaudeville et des couplets, livret de Collin d'Harleville, crée le 28 prairial an II au théâtre de la République.
    • Les Détenus ou Cange, commissionnaire de Lazare, fait historique en un acte et en prose mêlé dariettes, livret de Marsollier, créé le 28 brumaire an III à l'Opéra-Comique (salle Favart).
  • 1795 :
    • La Pauvre Femme, comédie en un acte et en prose mêlée dariettes, livret de Marsollier, créée le 19 germinal an III à l'Opéra-Comique (salle Favart).
    • Adèle et Dorsan, drame lyrique en trois actes et en prose mêlé dariettes, livret de Marsollier, créé le 8 floréal an III à l'Opéra-Comique (salle Favart)[L 15].
  • 1796 :
    • La Famille américaine, comédie en un acte et en prose, mêlée dariettes, livret de Bouilly, créée le 1 ventôse an III à l'Opéra-Comique (salle Favart).
    • Marianne ou l'Amour maternel, comédie en un acte et en prose, mêlé d'ariettes, livret de Marsollier, créée le 19 messidor an IV à l'Opéra-Comique (salle Favart), avec Modèle:Mmes (Marianne) et Saint-Aubin (Sophie).
  • 1797 :
    • La Maison isolée ou le Vieillard des Vosges, fait historique en deux actes et en prose mêlé dariettes, livret de Marsollier, créé le 22 floréal an V à l'Opéra-Comique (salle Favart)[L 16].
      « Cette pièce fait partie des bons ouvrages de Dalayrac ; son succès a été assez durable. Les morceaux principaux sont les couplets : « Je sais qu'une fois dans la vie » ; lair : « Si j'ons jamais une compagne » ; les couplets : « Pleurant la mort d'une épouse bien chère » ; lair : « Je suis militaire » ; les couplets : « Claire est espiègle et cependant »[102]. ».
    • La Leçon ou la Tasse de glaces, comédie en un acte et en prose mêlée dariettes, livret de Marsollier, créée le 5 prairial an V au théâtre Feydeau[L 17].
  • 1798 :
    • Gulnare ou l'Esclave persane, comédie en un acte et en prose mêlée dariettes, livret de Marsollier, créée le 10 nivôse an VI à l'Opéra-Comique (salle Favart)[L 18].
    • Alexis ou l'Erreur d'un bon père, comédie en un acte et en prose mêlée dariettes, livret de Marsollier, créée le 5 pluviôse an VI au théâtre Feydeau[L 19].
    • Primerose, comédie lyrique en trois actes et en prose, livret d'Edmond de Favières d'après le récent roman de Morel de Vindé , créée le 17 ventôse an VI à l'Opéra-Comique (salle Favart).
    • Léon ou le Château de Monténéro, drame lyrique en trois actes et en prose, livret de François-Benoît Hoffmann tiré du roman d'Ann Radcliffe, Les Mystères d'Udolphe, créé le 24 vendémiaire an VII à l'Opéra-Comique (salle Favart)[L 20].
  • 1799 :
    • Adolphe et Clara ou les Deux Prisonniers, comédie en un acte et en prose mêlée dariettes, livret de Marsollier, créée le 22 pluviôse an VII à l'Opéra-Comique (salle Favart)[L 21].
    • Roger ou le Page, comédie en trois actes et en prose, livret de Edmond de Favières et Marsollier, créée le 20 ventôse an VII à l'Opéra-Comique (salle Favart).
    • Laure ou l'Actrice chez elle, comédie en un acte et en prose mêlée dariettes, livret de Marsollier, créée le 3 vendémiaire an VIII à l'Opéra-Comique (salle Favart).
  • 1800 :
    • Le Rocher de Leucade, comédie en un acte et en prose mêlée dariettes, livret de Marsollier, créée le 25 pluviôse an VIII à l'Opéra-Comique (salle Favart).
    • Une matinée de Catinat ou le Tableau, opéra en un acte et en prose mêlé dariettes, livret de Marsollier, créé le 7 vendémiaire an IX, au théâtre Feydeau.
    • Maison à vendre, comédie en un acte et en prose mêlée dariettes, livret d'Alexandre Duval, créée le 1 brumaire an IX à l'Opéra-Comique (salle Favart).
  • 1801 :
    • Léhéman ou la Tour de Neustadt, drame lyrique en trois actes et en prose, livret de Marsollier, créé le 21 frimaire an X à l'Opéra-Comique (théâtre Feydeau)[L 22].
  • 1802 :
    • L'Antichambre ou les Valets maîtres, opéra-comique en un acte et en prose, livret d'Emmanuel Dupaty, créé le 8 ventôse an X à l'Opéra-Comique (théâtre Feydeau).
    • La Boucle de cheveux, comédie en un acte et en prose mêlée dariettes, livret de François-Benoît Hoffmann, créée le 8 brumaire an XI à l'Opéra-Comique (théâtre Feydeau).
  • 1803 :
    • Picaros et Diego ou la Folle Soirée, opéra-comique en un acte et en prose, livret de Dupaty, créé le 13 floréal an XI à l'Opéra-Comique (théâtre Feydeau)[L 23].
  • 1804 :
    • La Jeune Prude ou les Femmes entre elles, comédie en un acte et en prose mêlée dariettes, livret de Dupaty, créée le 3 nivôse an XI à l'Opéra-Comique (théâtre Feydeau)[L 24].
    • Une heure de mariage, comédie en un acte et en prose mêlée dariettes, livret de Charles-Guillaume Étienne, créée le 29 ventôse an XII à l'Opéra-Comique (théâtre Feydeau)[L 25].
    • Le Pavillon du Calife, ou Almanzor et Zobéïde, opéra en deux actes et en vers libres, livret de Jean-Baptiste-Denis Despré, Jacques-Marie Deschamps et Étienne Morel de Chedeville, créé le 22 germinal an XII, au théâtre des Arts.
  • 1805 :
    • Le Héros en voyage, à-propos en un acte et en vers mêlé de chansons languedociennes, livret de Michel Dieulafoy.
    • Gulistan ou le Hulla de Samarcande, comédie en trois actes et en prose mêlée dariettes, livret de Charles-Guillaume Étienne et La Chabeaussière tirée des Mille et une Nuits, créée le 8 vendémiaire an XIV à l'Opéra-Comique (théâtre Feydeau)[L 26].
  • 1806 :
    • Deux Mots, ou Une nuit dans la forêt, drame en un acte et en prose mêlé dariettes, livret de Marsollier, créé le 9 juin 1806 à l'Opéra-Comique (théâtre Feydeau)[L 27].
    • Koulouf ou les Chinois, comédie en trois actes et en prose mêlée dariettes, livret de Pixerécourt, créée le 18 décembre 1806 à l'Opéra-Comique (théâtre Feydeau)[L 28].
  • 1807 :
    • Lina ou le Mystère, drame lyrique en trois actes et en prose, livret de Reveroni Saint-Cyr, créé le 8 octobre 1807 à l'Opéra-Comique (théâtre Feydeau).
  • 1809 :
    • Élise-Hortense ou les Souvenirs de l'Enfance, comédie en un acte et en prose, mêlée dariettes, livret de Marsollier, créée le [[26[septembre 1809 |26[septembre ]]1809 en musique classique à l'Opéra-Comique (théâtre Feydeau).
  • 1811 :
    • Le Poète et le Musicien ou Je cherche un sujet, comédie en trois actes et en vers mêlée de chant, livret de Dupaty qui ajouta un prologue en vers libres en hommage à Dalayrac disparu, créée le 30 mai 1811 à l'Opéra-Comique (théâtre Feydeau)[L 29].
  • s.l.n.d. :
    • La Sérénade Vénitienne (2 couplets de Bianca), est restée sous forme de brouillon autographe de Dalayrac[L 30].

Musique instrumentale

La musique instrumentale de Dalayrac qui nous est parvenue est pour une grande partie répertoriée[103], bien que pas précisément datée[N 28],[N 29]. Les quatuors à cordes y dominent. Parfois la composition est complètement originale ailleurs ils « se composent d'airs empruntés aux opéras-comiques à la mode, airs variés et brodés de mille manières, souvent de façon très habile[104] ».

  • Six duos pour deux violons, Modèle:Op. nos 1-6, (1776), « dédiés à Modèle:S.A.R. Monseigneur le comte d'Artois et composés par Modèle:M. amateur », serait daprès le catalogue de Modèle:M. sa première uvre[105],[106],[I 1].
  • Six duos pour deux violons, sans numéro dopus.
  • Six duos pour violon et alto, Modèle:Op. nos 1-6.
  • Six trios à deux violons et basse, op. 2 nos 1-6, (1777), « composés par Modèle:M. »[I 2].
  • Six quators concertans pour deux violons alto et basse, Modèle:Op. nos 1-6, (1779), « dédiés à Monseigneur comte d'Artois par Modèle:M. l'un de ses gardes du corps »[I 3].
  • Six quatuors concertants pour deux violons, alto et basse, Modèle:Op. nos 1-6, (1781), « dédiés à [[Louis-Auguste dAffry|Modèle:M.]] par Modèle:M. »[I 4].
  • Six quartetto concertants pour deux violons, alto et basse, Modèle:Op. nos 1-6, (1781), « dédiés à Mme de Nicolaÿ par Modèle:M. »[I 5].
  • Six quatuors concertants pour deux violons, alto et basse, Modèle:Op. nos 1-6, (1781), « dédiés à [[Liste des vicomtes de Marsan#Maison de Lorraine-Armagnac|Modèle:S.A. Monseigneur le prince de Marsan]] composés par Modèle:M. amateur »[I 6].
  • Quators connus, mis en variation et en dialogue pour deux violons, alto et basse.
  • Deuxième recueil dairs dopéra-comique arrangés pour violon.
  • Six quatuor d'airs connus mis en variation et en dialogue pour deux violons, alto et violoncelle, Modèle:Op. nos 1-6, (1782), « dédiés à Modèle:M., par Modèle:M. »[I 7].
  • Ouverture de L'Éclipse totale arrangée pour le clavecin ou forte-piano, (1782), « par Modèle:M. »[I 8].
  • Les Trois Sultanes. Dalayrac publia sous ce titre un matériel d'orchestre, vers 1800 (ouverture et 2 airs)[107].

« Toute luvre instrumentale de Dalayrac se place sous le signe de la réunion des goûts italiens et français prônée par Couperin. [] Que ces uvres aient ou non leur origine dans des airs dopéra-comique, le phrasé instrumental est calqué sur le chant, sur sa flexibilité et ses respirations[108] ».

Chansons

Dalayrac a composé la musique de chansons « de circonstance » qui sont très largement dominées par les chansons révolutionnaires.

  • 1784
    • Couplets pour la fête de Madame la Comtesse de M., chantés par Mademoiselle sa Fille, paroles de Modèle:M. (écuyer), musique de Nicolas Dalayrac[109].
  • 1791
    • Le Salut de lEmpire, chanson patriotique, paroles de Adrien-Simon Boy, musique de Dalayrac.
  • 1794
    • Ode à lÊtre suprême, par Auguste [Dossion[N 30]] du théâtre de Vaudeville, musique de Dalayrac.
    • Les Canons, ou la réponse au salpêtre, paroles de Coupigny, des bureaux de la Marine, musique de Dalayrac.
    • Couplets par le citoyen Collin dHarleville, musique de Dalayrac[110].
    • Adieux d'un vieillard à son fils en l'envoyant aux frontières, chanson patriotique, paroles de Coupigny, musique de Dalayrac[111].
    • Hymne sur le dévouement héroïque de l'équipage du vaisseau Le Vengeur , présenté au Comité de Salut public, par l'auteur. Air : Veillons au salut de la France[112],[C 1].
  • 1795
    • La Journée du 12 Germinal, intermède, paroles improvisées de Jean-Antoine Lebrun-Tossa, musique de Dalayrac, interprètée par Fay le 14 germinal an III, théâtre de la rue Favart.

Par ailleurs, « Dalayrac fut la providence des chansonniers qui puisèrent une quinzaine dairs et non des moins bien venus dans neuf de ses opéras-comiques[113] ». Un même air pouvait être utilisé par plusieurs auteurs. Dans tous les cas, si « la musique n'en est pas notée, suivant l'usage du temps, les couplets sont faits sur des airs connus, et ces timbres sont chaque fois indiqués avec soin[114] ».

Théâtre

Dalayrac est l'auteur de Lamentine ou Les Tapouis, pièce tragi-comique en deux actes et en vers, écrite en collaboration avec de La Chabeaussière ainsi que deux jeunes gens désignés par des initiales Modèle:MM. et M., créée le 12 août 1779 au Théâtre-Italien. Selon Michaud[115], cette pièce, « destinée à rivaliser avec Jeannot au spectacle des Variétés-Amusantes, fut retenue par les Comédiens-Italiens, mais nobtint sur leur théâtre que deux ou trois représentations, en 1779, parce que les longueurs, un grand nombre de vers pris dans diverses tragédies et des plaisanteries graveleuses y remplaçaient trop souvent la bonne et franche bouffonnerie. Cette parade fut imprimé en 1780, in 8°, sans nom dauteur[116] ». La note qui accompagne cette analyse semble erronée, bien quelle soit reprise dans de nombreux écrits. Les Almanachs des Spectacles ne mentionnent pas Rozet, mais bien Dalayrac comme coauteur[117].

Style

Luvre de Dalayrac est parfois qualifiée de « sentimentalité mièvre[118] » ou d« aimable facilité[119] ». Toutefois ce jugement est émis alors que luvre nest plus exécutée. Il y a deux siècles elle était interprétée par des artistes au talent exceptionnel et au goût différent du nôtre. La seconde moitié du XXe siècle ressuscite à peine Philidor, Méhul et Grétry, Boieldieu ou Auber[N 33]. Pendant toute la période où il compose des opéras-comiques, Dalayrac enregistre presquà chaque fois un succès considérable et est estimé et honoré de ses contemporains autant pour son talent que pour sa personnalité. En seulement guère plus dun quart de siècle, il a été un des plus prolifiques compositeurs de son temps[120].

Un opéra-comique en plein développement

Quand le compositeur voit le jour, on peut penser que cette vieille querelle des Bouffons est près de séteindre mais elle est ranimée par Jean-Jacques Rousseau entre Gluckistes et Piccinistes. Le siècle de lEncyclopédie est un bouillonnement didées permanent et lopéra est devenu « une des manifestations les plus importantes, les plus actives de la vie intellectuelle[121]. ». Les discussions musicales sont passionnées et on dispute toujours la suprématie ou des Italiens ou des Français. Ce qui doit concerner lopéra concerna aussi inévitablement lopéra-comique (opera buffa). Les productions de Dalayrac, éloignées du sérieux et du pompeux opera seria, sont appréciées durant une époque assombrie par les événements révolutionnaires pendant lesquels, « les uvres théâtrales affectent plus ou moins un aspect mélodramatique et déclamatoire. [] La gaieté a perdu son rire franc et joyeux[122] ».

Voltaire écrit : « Lopéra-comique nest autre chose que la Foire renforcée. Je sais que ce spectacle est aujourdhui le favori de la nation ; mais je sais aussi à quel point la nation sest dégradée[123]. ». Lopéra-comique, en effet, est né des comédies montées à loccasion des foires, pièces parlées mais entrecoupées de refrains faciles à retenir ou de pièces musicales parodiées et adaptées à la circonstance. Après Rousseau pour qui seule la musique italienne peut réellement exister mais qui s'est finalement incliné devant le génie de Gluck[124], Voltaire reconnaît à son tour le mérite des nouveaux compositeurs, avec un goût prononcé pour Grétry qu'il défend farouchement et à qui il donne deux ouvrages pour les Comédiens-Italiens[125]. Méhul qui a suivi lexemple de Gluck et Grétry, véritable fondateur du genre, a eu Dalayrac comme disciple[126].

Dalayrac en son temps

Plus encore que le Liégeois Grétry, son modèle, il représente lesprit français ; « esprit essentiellement français » certifie Chouquet[127].

Les jugements sur luvre de Dalayrac sont contrastés. Le compositeur sest attaché à plaire au public le plus large et son succès ne sest jamais démenti sans quil nait élargit ses capacités orchestrales. Autant les représentations de ses pièces sont régulièrement saluées par les journaux et font accourir le public populaire, autant elles sont, surtout à ses débuts, la cible de musicographes pour lesquels il possède un « genre de talent nécessaire pour réussir auprès des Français, plus chansonniers que musiciens[126] ». Interrogé à propos douvrage en cours, il affirme, dit-on, composer « de la musique à quarante-quatre sous » le prix dun billet de parterre[128].

Dalayrac se caractérise par « le sentiment de la scène qu'il possédait au plus haut degré. C'est à cet instinct excellent qu'il dut en partie ses nombreux succès, tant pour le choix heureux de ses sujets, que pour la manière réservée, habile et ingénieuse dont il savait les présenter sous la forme musicale[129] ».

Il essaie de choisir les meilleurs livrets, « convaincu de cette vérité que jamais, à Paris, une mauvaise musique ne fait tomber un bon poème, mais aussi que la meilleure musique ne soutient pas une mauvaise pièce[130] ».

Il produit aussi bien desvaudevilles que des drames, lapproche de ces deux genres fait écrire : « son chant est gracieux et facile dans ses ouvrages comiques; il est plein de chaleur et de passion dans ses opéras sérieux[126] ».

Pour Chouquet, lorchestre de Dalayrac « plus nourri que celui de Grétry, offre des variétés de timbres quon ne recherchait pas encore à lépoque [] et lharmonie en est toujours à quatre parties ». Mais, joignant son opinion à celle dAdolphe Adam, il ne le reconnait pas pour un plus grand musicien que son devancier Grétry : si celui-ci na pas une formation complète, il a davantage linstinct de la musique[127]. Toujours pour Adolphe Adam, élève de Luigi Cherubini, « la mélodie est facile et abondante, mais un peu commune[131] ». Grétry na pourtant pas eu dautre ambition que dapporter la « vérité » dans la ligne mélodique, et écrit : « ma musique [] dit juste les paroles suivant leur déclamation locale[132] ». Dalayrac comme son aîné, reste avant tout un mélodiste, « ses derniers ouvrages ne sont pas plus richement instrumentés que les premiers[133] », et il devient rapidement le spécialiste des romances[N 34] et des ensembles de voix comme les duos, les trios et les finales.

Postérité

Adolphe Adam donne son sentiment sur la musique de Dalayrac : « Dalayrac est peu musicien : il sait à peu près tout ce quil a besoin de savoir pour exécuter sa conception. Jamais il na voulu faire plus quil na fait et, eût-il possédé toute la science musicale que de bonnes études peuvent faire acquérir, il neût produit que des uvres plus purement écrites mais sa pensée ne se fût pas étendue plus loin et ne se fût pas élevée davantage : l'instinct des combinaisons et de l'intérêt de détail lui manquait complètement[134] ». Félix Clément stigmatise : « l'éducation musicale était encore si incomplète en France, même chez les gens d'esprit, qu'on appelait charivari ultramontain les Nozze di Figaro de Mozart, et Il matrimonio segreto de Cimarosa[135] » ; leur musique cherche à exprimer à elle seule tous les sentiments, en laissant les voix comme simples accompagnements. Richard Strauss écrit que l'orchestre moderne est devenu le seul instrument capable de représenter cet « incommensurable » auquel seuls accèdent des sentiments inconnus[N 35]. Il est à priori inaccessible à un public populaire et toute comparaison entre une telle musique luxuriante et celle trop simple de Dalayrac ne peut se faire quà son détriment. Les musicologues jugent aujourdhui la musique de Dalayrac, ainsi que celle des compositeurs de son temps, à laune des avancées de celles de Berlioz, Verdi ou Wagner, cest-à-dire comme appartenant à un passé musical demeuré embryonnaire.

Le problème a pu se poser autrement : la musique vocale française peut-elle avoir une place spécifique ? Si Dalayrac ne crée aucun genre musical, les chanteurs qui servent ses pièces lyriques à la charnière de deux siècles ont créé une typologie vocale particulière. Dans une lettre, Mozart expose la difficulté à créer un éventuel opéra à Paris : « cette maudite langue française est si chienne (hundsföttisch) pour la musique ! Cest vraiment une pitié[136],[N 36] ! ». Roland Mancini ne dit pas le contraire en déclarant la langue française peu propice au chant[137]. Ceci sentend pour le « grand opéra » et le « chant orné ». De fait, Berlioz ne bouleverse pas le système vocal et la France se donne un « lyrisme propre », notamment avec Jacques Offenbach (longtemps méprisé), Gounod qui « sut le mieux exploiter la riche grisaille dune langue sans accents[138] », jusquà Bizet et Le Docteur Miracle.

Dans Mémoires dun touriste, Stendhal grand amateur dopéras, écrit, après une représentation : « Quest-ce que la musique qui, avant tout, nest pas un bonheur pour loreille ? Cest cette douceur que navait jamais la musique de ce soir, imitée de Weber. Grand Dieu ! Rendez-nous Dalayrac[139]. » Plus récemment, Philippe Vendrix estime que « les meilleures uvres de Dalayrac, théâtralement séduisantes et solides techniquement, ont également quelque chose à dire. Si leurs messages natteignent pas les auditeurs modernes, peut-être est-ce nous qui y perdons[140] ».

Pour la plupart « il créa deux chefs duvre de la comédie sentimentale du XVIIIe siècle, Nina (1786) et Les Deux Petits Savoyards (1789)[141] ». Ceci nefface pas que pour dautres, tel Castil-Blaze, Léon et Camille sont ses deux premiers chefs-duvre[126].

Hommages

À Fontenay-sous-Bois

Dès 1810, un buste est présent auprès de la sépulture de Nicolas Dalayrac dans le jardin de sa maison de campagne. Guilbert de Pixerécourt le décrit ainsi : « Plus loin, dans un renfoncement, sort du milieu dune touffe de rosiers, un buste dont la ressemblance transmettra à la postérité les traits dun des hommes les meilleurs et les plus estimables[142] ». En 1838, les restes de Dalayrac sont transférés au cimetière communal. Le monument funéraire d'époque, peint par l'architecte Lion, nous est parvenu. Il comprend un buste de marbre blanc attribué à Cartellier. Le piédestal est gravé dune lyre et du titre des opéras composés[57]. En 2002, ce buste est restauré par l'atelier de moulage Lorenzi à Paris sous forme dune copie en poudre de marbre[143].

À lorigine, le plâtre de ce buste se trouve dans la maison de campagne de Dalayrac. En 1935, il est mentionné pour la dernière fois par Adolphe Boschot, qui habite la maison, et Georges Naudet : « 36, rue du Parc, à Fontenay-sous-Bois [], on peut voir [] un buste ancien, en plâtre, de Dalayrac[144]. ». Puis il se perd[57].

Parallèlement, le 16 janvier 1834, une délibération municipale décide de donner le nom de Dalayrac à la rue Mauconseil-des-Champs (qui n'était d'ailleurs que le prolongement de la rue Mauconseil) au numéro 7 de laquelle se trouvait la maison de campagne de Dalayrac[145].

À Paris

Sculptures

À la suite d'une souscription dauteurs et de compositeurs, dont Guilbert de Pixerécourt donne les noms[146], un buste en marbre est réalisé par Pierre Cartellier et installé dans le foyer du public de lOpéra-Comique (salle Feydeau). En 1813, un groupe de fanatiques de musique allemande jette le buste aux égouts (deux anonymes démentent la participation des dénommés « musiciens de Perpignan »[147]) mais il est heureusement récupéré. Le 12 avril 1829, lOpéra-Comique s'installe au théâtre Vendatour, mais la troupe va traverser une crise économique[148]. De ce fait, les propriétaires de la salle deviennent également propriétaires du mobilier, donc du nouveau buste placé dans le nouveau foyer[149]. LOpéra-Comique réintègre la salle Favart en 1847. Cependant, le 12 juin 1853, le buste est toujours « relégué dans les combles du théâtre Vendatour » : Sallard se heurte aux propriétaires qui ne souhaitent pas quil soit « rendu à lOpéra-Comique ou placé au musée de Versailles[150] ».

En juillet 1852, le directeur des Beaux-arts commande à Jean-Louis Jaley un buste en marbre pour le foyer de lOpéra-Comique[151]. Présenté au Salon des artistes français en 1853[152] avant sa mise en place, il est qualifié de « très bon[153]. ». « LOpéra-Comique va perdre dans lincendie de 1887 le buste de Cartellier [lire Jaley[N 37]]. Il le remplacera onze ans plus tard[N 38] par un médaillon de Bottée, à la manière de David dAngers[154] ». Ce médaillon sculpté est l'un des six qui ornent la partie supérieure du grand mur du foyer du public de la salle Favart[155].

En 1867, lÉtat commande un buste en marbre à Pierre-Amédée Brouillet pour la bibliothèque du Conservatoire impérial de musique et de déclamation. Il est achevé en 1870. Il sagit dune copie du plâtre du buste de Jaley[156]. En 1894, le plâtre préparatoire de cette uvre a été offert au musée Rupert-de-Chièvres à Poitiers par la Société des antiquaires de l'Ouest[157].

En 1881 est commandé un buste en marbre à Eugène Basly pour lAcadémie nationale de musique. Après exposition au salon annuel de 1890, il est livré en 1891[158]. Le plâtre de ce buste se trouve au musée du vieux Toulouse[159],[160].

Voie

Article détaillé : Rue Dalayrac

En 1826, une rue est ouverte en même temps que la rue Marsollier comme rue de pourtour du théâtre Ventadour. La salle est construite cette année sur l'emplacement de l'Hôtel de Lionne pour y recevoir la troupe de lOpéra-comique. Située dans le second arrondissement, elle reçoit en 1829 le nom du compositeur Dalayrac[161]. La salle Ventadour abrite désormais un des restaurants et une des salles de sports de la Banque de France.

Écrits

Les Violons de Dalayrac est un roman dAlexandre Fourgeaud paru en 1858. Le sujet rapporte que « le père de Dalayrac, austère magistrat, n'entendait pas que son fils négligeât les Pandectes, et lui brisait tous ses violons[162]. ».

Les Trois Nicolas est un opéra-comique en 3 actes, musique de Louis Clapisson, livret de Eugène Scribe, Gabriel de Lurieu et Bernard Lopez, créé le 16 décembre 1858 à l'Opéra-Comique (salle Favart). L'histoire est inspirée dun épisode de la jeunesse de Dalayrac quincarnait le ténor Achille-Félix Montaubry (en) pour ses débuts à Paris. On a surtout retenu un air du personnage de Dalayrac : « Aussitôt que je taperçois » pris dans Azémia ou les Sauvages[163].

À Toulouse

Le 28 mai 1838, le conseil municipal décide de placer un buste de Dalayrac réalisé par Bernard Griffoul-Dorval[164] dans la salle des Illustres du Capitole[165]. Son inauguration a lieu le 29 juillet 1839 en présence d'élus municipaux, de membre de la société Sainte-Cécile (à lorigine de la demande), de membres de la famille et d'artistes[166]. Partisans du latin ou du français débattront[167] avant de choisir une inscription qui énonce notamment que « ses romances et ses airs ont nationalisé son nom[168]. ».

En 1835, le passage Parmentier du quartier Belfort est réuni à la rue Bures en une voie unique. En 1851, celle-ci est rebaptisée rue Dalayrac[169].

À Muret

En 1877, le conseil municipal commande à Gustave Saint-Jean une statue en bronze de Dalayrac. Linauguration du 8 avril 1888 se fait en présence délus municipaux et de membres de la famille[170],[171]. Cette statue est placée à lune des extrémités de l'allée Niel. Le musicien « est représenté assis, tenant un rouleau de musique à la main ; sous son fauteuil se trouvent un violon et un archet ».

En 1942, cette statue est arrachée de son socle pour être expédiée à la fonte. Les militaires allemands procèdent eux-mêmes au geste refusé par les ouvriers muretins. Dès le 12 mai, le conseil municipal commande une réplique en pierre à Modèle:M., marbrier à Toulouse. Ceci est possible grâce à Joseph Séverat, président du syndicat d'initiative, qui a obtenu du fondeur toulousain un moule de plâtre avant la disparition de loriginal. Le 3 juillet 1949 a lieu linauguration de lactuelle statue en pierre. Sont présents le conseil municipal, le lieutenant-colonel Gilbert Dalayrac, arrière petit-neveu du compositeur, Joseph Niel, arrière petit-neveu du maréchal dont la statue avait subi le même sort, ainsi que les sculpteurs Valette et Fonquernie[172]. De chaque côté sont inscrits le titre de ses uvres.

En 1885, lors de lexposition au Salon des artistes français, une réduction de la statue est remise à Gilbert Dalayrac neveu du compositeur. Le 27 octobre 1990, Annette Cuzin-Dalayrac en a fait don au musée Clément-Ader de Muret[173],[174].

En 1880 est fondée lHarmonie Dalayrac[175]. Cet ensemble associe choristes et instrumentistes. « Ses musiciens rapportaient à Muret des médailles d'or gagnées dans les concours nationaux, [] faisaient uvre de pédagogie auprès des jeunes muretains, en un temps où il n'existait pas d'écoles de musique[176]. ».

En 2000 est constitué lEnsemble Instrumental Nicolas Dalayrac. Cette société permet « à des musiciens amateurs qui maîtrisent un instrument à vent ou de percussions de pratiquer leur art dans un groupe[177]. ».

Le 28 septembre 1989, le conseil municipal décide de donner le nom de Nicolas Dalayrac à son École municipale denseignement artistique[174].

Le 19 juin 2009, le parc Dalayrac (anciennement parc Monzon) est inauguré. Il s'agit du troisième parc de Muret qui s'étend sur 18 000 m2 au cur du quartier Saint-Jean[178]. Il existe également une rue Nicolas-Dalayrac.

Héraldique

Le blasonnement des armoiries reçues par Nicolas Dalayrac répond aux règles de lhéraldique napoléonienne et décrit, pour lobservateur : tranché partition de lécu par une ligne oblique de haut en bas et de gauche à droite de gueules couleur émail rouge en haut à droite et dazur couleur émail bleu en bas à gauche à la bande avec une pièce posée en oblique de haut en bas et de gauche à droite dor couleur métal jaune franc , soutenue dune champagne de gueules du tiers de lécu pièce de couleur émail rouge posée sur le tiers inférieur de lécu au signe des chevaliers.

La qualité de Chevalier de l'Empire est indiquée par les ornements extérieurs : la représentation est sommée dune toque de velours noir de couleur émail noir , retroussée de sinople de couleur émail vert , avec porte-aigrette dargent de couleur métal blanc , et surmontée dune aigrette dargent[179].

Les signes intérieurs de lécu indiquent que Nicolas Dalayrac est Légionnaire : une pièce honorable de gueules la champagne de couleur émail rouge est honorée par la présence dun meuble chargée dune croix d'argent à cinq doubles branches, sans ruban, ni couronne distinguée par un meuble de couleur métal blanc répondant à la croix de la Légion dhonneur[180].

Édition des uvres de Dalayrac

  • Quatuor no  pour 2 violons, alto et violoncelle, recueilli par Lionel de La Laurencie, Paris, éditions Maurice Senart, 1921[181].

Bibliographie

  • René-Charles Guilbert de Pixerécourt (ill. Gauthier), Vie de Dalayrac : chevalier de la Légion dhonneur et membre de lAcadémie royale de Stockholm ; contenant la liste complète des ouvrages de ce compositeur célèbre, Paris, Jean-Nicolas Barba, 1810, in-12°, 168 p. (FRBNF 305563743) .
  • Loge des Neuf Surs, Éloge funèbre du T R F Dalayrac, chevalier de lEmpire, ancien dignitaire de la Loge des Neuf Surs, lu dans cet atelier par le F M. de la Chesnaye, Paris, Adrien-Cesar Egron, 1810, in-8°, 16 p. (FRBNF 35157203j) .
  • Jean-Pierre-Jacques-Auguste de Labouisse-Rochefort, Trente ans de ma vie, de 1795 à 1826 : Mémoires politiques et littéraires de Modèle:M., Toulouse, Delsol, 1844-1847, 8 vol. in-8° (FRBNF 307047323) .
  • Adolphe Adam, Souvenirs dun musicien : Précédés de notes biographiques écrites par lui-même, Paris, Michel Lévy frères, 1857, in-18, 267 p. [lire en ligne], « Dalayrac », p. 217-266 .
  • Auguste Thurner, Les Transformations de l'opéra-comique, Paris, Castel, 1865, in-18°, 288 p. [lire en ligne] .
  • Félix Clément, Les Musiciens célèbres du seizième siècle à nos jours, Paris, L. Hachette, 1868, 680 p. [lire en ligne], « Dalayrac », p. 210-219 .
  • Adolphe-Gustave Chouquet, Histoire de la musique dramatique en France depuis ses origines jusqu'à nos jours, Paris, Firmin-Didot, 1873, 448 p. [lire en ligne], Modèle:Chap.8 (« Dalayrac et son uvre »), p. 180-183  ; réédition BiblioBazaar, 2008, 468 p. (ISBN 9780559312311).
  • Louis Amiable, Une loge maçonnique davant 1789 : La R L Les Neuf Surs, Paris, Félix Alcan, 1897, 399 p. [lire en ligne] .
  • Julien Tiersot, Lettres de musiciens écrites en français du XVe au XXe siècles, vol. 1 : De 1480 à 1830, Turin, Bocca frères, 1924, 2 vol. in-8°, 945 p. (FRBNF 31469400q), Modèle:Chap.X (« Les fondateurs du conservatoire (suite) - Dalayrac, Pleyel »), p. 258-265 .
  • Marc Sebbah, Anne Penesco, Malou Haine, Dietmar Fricke, Jacques Boncompain, Charles Porset et Françoise Karro-Pelisson, Nicolas Dalayrac, musicien murétain, homme des Lumières : Acte du colloque international organisé à Muret le 27 octobre 1990, Muret, Société Nicolas Dalayrac et la ville de Muret, 1991, 30 cm, XII-112 p. (ISBN 2-909302-00-8) (FRBNF 35473444n) .
  • Philippe Vendrix (dir.), L'Opéra-comique en France au XVIIIe siècle, Liège, Pierre Mardaga, Modèle:Coll. « Musique Musicologie », 1992, 22 cm, 377 p. (ISBN 9782870094822) (FRBNF 355609897) .
  • Modèle:Chapitre.
  • Nicole Wild et David Charlton, Théâtre de l'Opéra-Comique - Paris : Répertoire 1762-1972, Sprimont, Mardaga, Modèle:Coll. « Musique Musicologie », 2005, 552 p. (ISBN 2870098987) .

Paroles et musiques

uvres lyriques

  1. Archives départementales de Haute-Garonne, Muret. Paroisse de Saint-Jacques. Registre paroissial : baptêmes, mariages, sépultures : [1 GG 8. Collection communale. 1751-1762.], 13 Modèle:MONTHNAME sans erreur 1753, 212 p. [lire en ligne], p. 47 .
  2. Adam 1857, p. 217. La contraction du patronyme s'observe également sur les inscriptions aux Tableaux maçonniques. Modèle:Cf Amiable 1897, p. 340. Ce nest que lors du mariage de ses neveux et nièces que le patronyme « Dalayrac » se fixe. La réputation du compositeur disparu est alors établie et le nom connu.
  3. Georges Guiraud, « Dalayrac », dans LExpress du Midi, vol. 29, no 10 071, 24 août 1920, p. 1 [texte intégral].
  4. André-Ernest- Modeste Grétry, Mémoires ou Essais sur la musique, par Grétry : Nouvelle édition, augmentée de notes et publiée par J.-H. Mees, Modèle:T.3, Bruxelles, A. Wahlen, 1829, 3 tomes en 1 vol. ; in-12°, 341 p. [lire en ligne], partie Livre sixième, Modèle:Chap.IV (« De limitation »), p. 191 Modèle:N. .
  5. Adam 1857, p. 241.
  6. Pixerécourt 1810, p. 21-25.
  7. Thurner 1865, p. 61.
  8. Pixerécourt 1810, p. 33-34.
  9. Pixerécourt 1810, p. 34.
  10. Marc Pincherle, Musiciens peints par eux-mêmes : Lettres de compositeurs écrites en français (1771-1910), publiées par Marc Pincherle, Paris, P. Cornuau, 1939, in-8°, 253 p. (FRBNF 32531148n), p. 55 .
  11. Pixerécourt 1810, p. 79.
  12. 12,0 et 12,1 Louis Coupery, Contrat de mariage : Nicolas Dalayrac Gilberte Pétronille Sallard, Étude XIV, Paris, Centre historique des Archives nationales, Modèle:Coll. « Liasse 518 », 5 Modèle:MONTHNAME sans erreur 1792 .
  13. Pixerécourt 1810, p. 85. Ces éléments ont été transcrits du vivant de Gilberte Sallard qui avait la possibilité de contrôler leur véracité. L'auteur ne précise pas où a eu lieu le mariage (peut-être Nîmes, ville d'origine de l'épouse, ou Paris, lieu du contrat de mariage).
  14. 14,0 et 14,1 Arthur Pougin, « Quelques lettres inédites de musiciens célèbres », dans Le Ménestrel, vol. 37, no 3 572, 10 septembre 1899 (ISSN 1247-9519) [texte intégral].
  15. Archives départementales du Val-de-Marne, Registre des décès de Fontenay-sous-Bois : Années 1813 à 1822, Cote 1MI 777 3, 1er Modèle:MONTHNAME sans erreur 1819, 128 p. [lire en ligne], « Acte 21 », p. 88 .
  16. Antoine-Mathurin Casenave et Aristide Douarche, Les Tribunaux civils de Paris pendant la Révolution (1791-1800), vol. 1, Modèle:T.2, Paris, Leopold Cerf, Noblet, Maison Quantin, 1907, in-8°, 976 p. [lire en ligne], p. 115 .
  17. 17,0 et 17,1 Marc Pincherle, Musiciens peints par eux-mêmes : Lettres de compositeurs écrites en français (1771-1910), publiées par Marc Pincherle, Modèle:Op. cit., p. 56 .
  18. Antoine-Mathurin Casenave et Aristide Douarche, Les Tribunaux civils de Paris pendant la Révolution (1791-1800), Modèle:Op. cit., vol. 1, Modèle:T.2 [lire en ligne], p. 115, 237 .
  19. Tiersot 1924, p. 258-259.
  20. Michel Vovelle, Théodore Desorgues ou la désorganisation : Aix-Paris, 1763-1808, Paris, Éditions du Seuil, Modèle:Coll. « L'Univers historique », 1985, petit in-8°, 284 p. (ISBN 2-02-008606-9) (FRBNF 34771881v), p. 114 .
  21. Lionel de la Laurencie (dir.), Encyclopédie de la musique et dictionnaire du conservatoire : Première partie, Histoire de la musique, vol. III, Modèle:T.1 : France, Paris, Delagrave, 1931, 30cm, 3395 p. [lire en ligne], Modèle:Chap.V (« La musique française de Lulli à Gluck (1687 -1789) »), p. 1587 col. 2 .
  22. Tiersot 1924, p. 259.
  23. 23,0 et 23,1 Georges Naudet, Une demeure historique à Fontenay-sous-Bois : Dalayrac. Guilbert de Pixerécourt, Fontenay-sous-Bois, Auteur, 1935, in-4°, 18 p. (FRBNF 324798512), p. 3 .
  24. Pixerécourt 1810, p. 75-76. Pixerécourt reproduit in extenso la lettre du 5 septembre 1798 adressée par Pierre Frigel (sv), secrétaire de lAcadémie de Stockholm et jointe à son diplôme.
  25. La liste des membres de lAcadémie royale de musique (sv), établie sur le Matrickel confirme son inscription et son rang.
  26. Pierre-Dominique Cheynet, Les procès-verbaux du Directoire exécutif. An V - an VIII : Inventaire des registres des délibérations des minutes et des arrêtés, lettres et actes du Directoire, Modèle:T.X : 11 thermidor an VII 17 brumaire an VIII, Paris, Archives Nationales, 2005, pdf, 128 p. [lire en ligne], « Séance du 1er vendémiaire an VII », p. 74 .
  27. Joseph Lavallée et Perrotte, Annuaire de la Légion, pour lan XIII (1805), Paris, Rondonneau, 1805, in-8°, II-482 p. (FRBNF 1088218q) [lire en ligne], « Nomination du 28 Messidor an XII », p. 398 .
  28. 28,0 et 28,1 Titre de chevalier accordé à Nicolas Dalayrac, à la suite du décret du 28 messidor an XII nommant membre de la Légion dhonneur sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des archives nationales.
  29. Emile Campardon, Liste des membres de la noblesse impériale, Paris, 1889, in-8°, 189 p. [lire en ligne], p. 53 .
  30. Théodore Lassabathie, Histoire du Conservatoire impérial de musique et de déclamation : suivie de documents recueillis et mis en ordre par Modèle:M., Paris, Michel Lévy frères, 1860, in-18°, 572 p. [lire en ligne], « Personnel », p. 429 .
  31. Académie des Beaux-arts, Hermine Videau-Sorbier, « Académie des Beaux-arts Liste des académiciens Section V Composition musicale » sur Liste des académiciens de 1795 à nos jours Section V Composition musicale.
  32. Bibliothèque de Modèle:M. : suite : Autographes et manuscrits, Paris, Modèle:S.n., 1840, VII-115 p. [lire en ligne], p. 26 .
  33. Pixerécourt 1810, p. 139-140.
  34. Modèle:Chapitre, dans Nicolas Dalayrac, musicien murétain, homme des Lumières, p. 54.
  35. Marc Pincherle, Musiciens peints par eux-mêmes : Lettres de compositeurs écrites en français (1771-1910), publiées par Marc Pincherle, Modèle:Op. cit., p. 55-56 .
  36. « Quelques lettres inédites de musiciens célèbres : 1er article », dans Le Ménestrel : journal de musique, Henri Heugel, no 36, 3 septembre 1899, p. 282 col. 1-2 [texte intégral].
  37. Tiersot 1924, p. 264-265.
  38. « Compositeurs et éditeurs : Lecture par Modèle:M. J.-B. Wekerlin », dans Bulletins de la Société des compositeurs de musique, Modèle:S.n. « 4e année », 1866, p. 177-178 [Modèle:2 vol. ; 20 cm texte intégral].
  39. 39,0 et 39,1 Tiersot 1924, p. 262.
  40. Tiersot 1924, p. 261-262.
  41. Marc Pincherle, Musiciens peints par eux-mêmes : Lettres de compositeurs écrites en français (1771-1910), publiées par Marc Pincherle, Modèle:Op. cit., p. 57 .
  42. « Quelques lettres inédites de musiciens célèbres : 1er article », dans Le Ménestrel Musique et théâtres, Henri Heugel, no 36, 3 septembre 1899, p. 282 col. 2 [texte intégral].
  43. Pixerécourt 1810, p. 141-144.
  44. Benoît-Joseph Marsollier (préf. Mme la comtesse dHauptoul, sa nièce), Opéras-comiques, Modèle:T.1, Paris, Peytieux, 1825, in-8°, 443 p. [lire en ligne], p. X .
  45. 45,0 et 45,1 Pixerécourt 1810, p. 56-59.
  46. [[#CITEREFLoge des Neuf Surs1810|Loge des Neuf Surs 1810]], p. 15-16.
  47. 47,0 et 47,1 Alphonse Rabbe, Claude-Auguste Vieilh de Boisjolin et François de Sainte-Preuve, Biographie universelle et portative des contemporains : Dictionnaire historique des hommes vivants et des hommes morts qui se sont fait remarquer depuis 1788 jusquà nos jours, par leurs écrits, leurs actions, leurs talents, leurs vertus ou leurs crimes, Modèle:T.2, Paris, 1836, in-8°, 2259 p. [lire en ligne], « Dalayrac », p. 1166 col. 1 .
  48. « Dalayrac », dans La Mosaïque du Midi: publication mensuelle, J.-B. Paya « Deuxième année », 1838, p. 285 [Modèle:In-4° texte intégral].
  49. « Dalayrac », dans La Mosaïque du Midi: publication mensuelle, Modèle:Op. cit. « Deuxième année », 1838, p. 284 col. 2 [texte intégral].
  50. Adam 1857, p. 265.
  51. Détruit lors des incendies de la Commune en mai 1871, l'état-civil parisien antérieur à 1860 n'a été reconstitué qu'en partie. Dans le cas présent, lacte de décès na pas été retrouvé. La date du décès retenue « par défaut » est donc celle énoncée par deux proches dans des ouvrages distincts : Pixerécourt 1810, p. 153 et [[#CITEREFLoge des Neuf Surs1810|Loge des Neuf Surs 1810]], p. 12. Le lieu du décès est établi de façon certaine grâce à la rédaction du procès-verbal dinhumation. Modèle:Cf Archives départementales du Val-de-Marne, Registre des décès de Fontenay-sous-Bois : année 1809, acte 37, 179 p. [lire en ligne], p. 133 .
  52. Archives départementales du Val-de-Marne, Département de la Seine. Arrondissement communal de Sceaux : Double registre des actes de décès de la commune de Fontenay-sous-Bois, Modèle:T.An XI, Imprimerie des annales des arts et manufactures, 29 Modèle:MONTHNAME sans erreur 1809, 179 p. [lire en ligne], « Acte 37 », p. 133 .
  53. Pixerécourt 1810, p. 154.
  54. « Nécrologie », dans Journal de lEmpire, 30 novembre 1809, p. 3-4 [texte intégral].
  55. Auguste Pujol, « Nicolas dAlayrac », dans Mémoires de l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse, vol. V, no Série 7, 1873, p. 381 (ISSN 1153-7043) [texte intégral].
  56. « Transfert de la sépulture de Dalayrac », dans Journal des débats politiques et littéraires, 1er août 1838, p. 3 (ISSN 1770-619X) [texte intégral].
  57. 57,0, 57,1 et 57,2 Le transfert de la sépulture est daté et le monument funéraire d'époque a été peint par l'architecte Lion. Modèle:Cf Gérard Hubert, « L'uvre de Pierre Cartellier, sculpteur, 1757-1831 : essai de catalogue raisonné », dans Gazette des beaux-arts, vol. 96, no 1338-1339e livraisons, juillet -août 1980, p. 25 (ISSN 0016-5530).
  58. « La maison et le tombeau de dAlayrac à Fontenay-sous-Bois », dans Bulletin de la Société de l'histoire du théâtre, Marcel Fredet, vol. 10 « Dixième année », no 2, 1911, p. 96-101 [texte intégral].
  59. « Cour d'assises de la Seine : violation de tombeaux et de sépultures », dans Journal des débats politiques et littéraires, 8 décembre 1843 (ISSN 1770619X) [texte intégral].
  60. « Que reste-t-il de la mort des plus grands hommes ? [} Dans le Moniteur du 21 janvier 1793, j'ai lu ces paroles au-dessous du récit de l'exécution de Louis XVI : « Deux heures après l'exécution, rien nannonçait dans Paris que celui qui naguère était le chef de la nation venait de subir le supplice des criminels. » À la suite de ces mots venait cette annonce : « Ambroise, opéra-comique [musique de Dalayrac]. » » (François-René de Chateaubriand, Mémoires d'Outre-tombe, vol. 3, Modèle:T.3, Paris, Acamedia, 1997, 617 p. [lire en ligne], partie Livre 42, Modèle:Chap.3 (« [[Gilbert du Motier de La Fayette|Modèle:M.]] »), p. 552 ).
  61. Emmanuel-Jean-Hector Le Couteulx de Canteleu, Les Sectes et sociétés secrètes politiques et religieuses ; essai sur leur histoire depuis les temps les plus reculés jusquà la Révolution française, Paris, Didier et Cie, 1863, in-8°, 271 p. [lire en ligne], p. 141 .
  62. Société Olympique (1786), Modèle:S.l.n.d., in-18°, 80 p. [lire en ligne], p. 45, 52 .
  63. Terry Melanson, « 10 Notable Members of the Bavarian Illuminati » sur Baravian Illuminati, 2 2011. Consulté le 15 avril 2012.
  64. Georges Duval (préf. Charles Nodier), Souvenirs de la Terreur de 1788 à 1793, Paris, Werdet, 1841, 387 p. [lire en ligne], p. 361-362 Modèle:N. .
  65. Augustin Barruel, mémoires pour servir lhistoire du Jacobinisme, Londres, Ph. Le Boussonnier et Co., 1798, in-8°, 424 p. [lire en ligne], Modèle:Chap.XI (« Quatrième époque de la secte. Députation des Illuminés de Weishaupt aux Francs-Maçons de Paris »), p. 342 .
  66. Modèle:Chapitre.
  67. Modèle:Chapitre.
  68. Amiable 1897, p. 131-132.
  69. Amiable 1897, p. 339.
  70. Amiable 1897, p. 390.
  71. Société Olympique, Modèle:Op. cit. [lire en ligne], p. 53 .
  72. Société Olympique, Modèle:Op. cit. [lire en ligne], p. 5 .
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  74. [[#CITEREFLoge des Neuf Surs1810|Loge des Neuf Surs 1810]].
  75. Pixerécourt 1810, p. 32 Modèle:N..
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  115. Erreur de citation : Balise <ref> incorrecte ; aucun texte na été fourni pour les références nommées Michaud.
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  126. Erreur de citation : Balise <ref> incorrecte ; aucun texte na été fourni pour les références nommées Castil-Blaze.
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  131. Erreur de citation : Balise <ref> incorrecte ; aucun texte na été fourni pour les références nommées adam.
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uvres instrumentales

Chansons

Notes et références

Notes

Références

Liens externes

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