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Musicien

Gilbert Bécaud

Gilbert Bécaud

Date de naissance 24.10.1927 à Toulon, Var, France

Date de décès 18.12.2001 à Paris, France

Gilbert Bécaud

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Gilbert Bécaud , né le 24 octobre 1927 à Toulon et mort le 18 décembre 2001 à Paris, est un chanteur, compositeur et pianiste français.

Au cours de sa carrière, il se produit trente-trois fois sur la scène de l'Olympia, où il gagne son surnom de « Monsieur 100 000 volts » en raison de son sens du swing, du fait des passions qu'il soulevait dans son sillage et de ses fans qui, souvent, à ses débuts, cassaient par enthousiasme les fauteuils[1]. Il laisse l'image d'un homme électrique, toujours en mouvement. Sa cravate à pois, ses quelque quatre cents chansons et sa main sur l'oreille (pour être sûr de chanter juste)[2] sont d’autres images spécifiques qui ont marqué les esprits.

Biographie

Carrière

Les débuts

Lorsque François Silly voit le jour, en 1927, sa mère n'est pas encore divorcée de M. Silly : le petit François ne peut donc pas prendre le nom de famille de son père Louis Bécaud, nouveau compagnon de sa mère. Ce n'est qu'en 1952 que François Silly choisira de prendre définitivement le nom de son père adoptif, associé à son second prénom Gilbert, pour devenir Gilbert Bécaud. Il suit une formation classique au conservatoire de Nice[3].

Il compose des musiques de films dès la fin des années 1940, puis devient pianiste accompagnateur de la chanteuse Marie Bizet. Il rencontre l'un des auteurs de cette artiste, Pierre Delanoë. Ils écrivent leurs premières chansons, d'abord pour Marie Bizet puis pour Yves Montand et Jean Sablon. Bécaud devient ensuite accompagnateur de Jacques Pills. Ils écrivent ensemble Je t'ai dans la peau que chante Édith Piaf. Celle-ci présente Bécaud à Charles Aznavour puis au préfet et poète Louis Amade. C'est ce dernier qui pousse Gilbert Bécaud sur scène. Le succès est immédiat dès ses premiers enregistrements en 1953 grâce aux chansons Mes mains, Quand tu danses, Les Croix[4] (un titre repris par Edith Piaf, Juliette Gréco, Damia…). Ses chansons commencent à voyager, notamment grâce au titre Le jour où la pluie viendra adapté dans différentes langues (Am Tag als der Regen kam par Dalida, The day the rains came down par Jane Morgan, La pioggia cadrà par Nilla Pizzi, et reprise également en français par Claudio Villa) mais aussi avec les chansons Mes mains adaptée en anglais sous le titre With your love (chantée par Petula Clark au Royaume-Uni et par Malcolm Vaughan aux USA) et surtout Mé qué mé qué sur un texte de Charles Aznavour qui l'interprète également en français et en anglais (E.P. Aznavour invades, 1956). La version américaine du groupe The Gaylords de Mecque, mecque atteint la 28ème place des meilleures ventes aux États-Unis en 1954 [5]

Les années 1960

En France la vague Yéyé déferle. Gilbert Bécaud, premier artiste à avoir déclenché des mouvements d'hystérie auprès de la jeunesse, est adopté par cette génération. Les émissions phares de cette période portent le titre de ses chansons comme Salut les copains ou encore Âge tendre et tête de bois. Il enchaîne les succès : Et maintenant (1961), Dimanche à Orly (1963), Nathalie (1964), L'Orange (1964), Quand il est mort le poète (1965), L'important c'est la rose (1967)… Bécaud est chanté par Richard Anthony (Au revoir, What now my love), Eddy Mitchell (Et maintenant), Sacha Distel (Un petit miracle), Dalida (Je reviens te chercher), Hervé Vilard (L'amour ou la mort), Mireille Darc (Ce ne sera jamais trop)… Véritable bête de scène, Bécaud se produit aussi bien à l'étranger qu'en France, adaptant ses chansons en allemand, espagnol, italien, anglais.

Les interprètes américains s'emparent des adaptations de Et maintenant (What now my love) et de Je t'appartiens (Let It Be Me) mais aussi de It must be him (Seul sur son étoile), Sand and sea (Plein soleil), etc.

En 1962, Gilbert Bécaud compose L'Opéra d'Aran sur un livret de Jacques Emmanuel, Pierre Delanoë et Louis Amade, créé au Théâtre des Champs-Élysées sous la direction de Georges Prêtre[6], joué ensuite en Allemagne, au Québec, en Belgique[7].

Les années 1970

Très présent sur scène et à la télévision, Gilbert Bécaud traverse cette décennie avec deux succès notables : Un peu d'amour et d'amitié (1972) dont l'adaptation anglaise A Little Love and Understanding devient très populaire en Grande-Bretagne et L'Indifférence (1977). C'est également le début de la collaboration entre Bécaud et Neil Diamond. Ils écrivent ensemble September Morn qui devient en français C'est en Septembre (1978). Bécaud compose pour Dalida (Amoureuse de la vie) tandis que Joe Dassin reprend un de ses premiers succès Mé qué mé qué.

Les années 1980

La chanson Désirée (1982) offre à Bécaud une nouvelle popularité en France. Aux États-Unis, il signe avec Neil Diamond une partie des chansons du film musical The Jazz singer de Richard Fleischer (1980) et crée la comédie musicale Roza (1986), adaptation en anglais par Gilbert Bécaud et Julian Moore du livre La Vie devant soi d'Émile Ajar/Romain Gary.

En 1988, il crée à l'Olympia un tour de chant d'un concept sans précédent : à l'affiche il propose non pas un mais deux récitals différents, l'un dit Bleu et l'autre Rouge, joués en alternance un jour sur deux, offrant ainsi au public une plus grande palette de succès.

Les années 1990

Gilbert Bécaud se lance dans un album conceptuel Une vie comme un roman (1993) avec l'un de ses paroliers fétiches, Pierre Delanoë. Réalisé par Mick Lanaro, l'album est une autobiographie en chansons. C'est une décennie ou Bécaud se livre davantage dans ses chansons, bien qu'il ne soit pas auteur, sans renouer avec le succès. La gifle[8] donnée à l'humoriste télé Dan Bolender qui le piège pour une émission de Christophe Dechavanne assombrit son image[9]. Il évoque son cancer dans la chanson Faut faire avec extraite de son dernier album éponyme (1999) réalisé par André Manoukian sur lequel figure un duo avec sa fille Emily La fille au tableau dont le texte est signé par Luc Plamondon. Il se produit une dernière fois à l'Olympia en Novembre 1999 [10]

L'Olympia

L’Olympia est étroitement associé à la carrière de Gilbert Bécaud. Il figure en première partie lors de sa réouverture par Bruno Coquatrix en février 1954, dans un programme où les têtes d'affiche sont Lucienne Delyle et son mari Aimé Barelli[7]. En février 1955, Coquatrix propose d'offrir le spectacle de Bécaud aux étudiants. Plus de 4 000 spectateurs se pressent alors que la salle ne contient que 2 000 places. Les adolescents sont pris de frénésie et s'emballent jusqu'à casser des fauteuils[4]. Il se produit au total à 33 reprises sur cette scène, parfois avec les « Petits chanteurs d'Asnières » supervisant même les travaux lors de son déplacement de quelques mètres en 1997[11]. Il inaugure la réouverture du lieu en novembre 1997, quelques années après avoir écrit la chanson Il est à moi L'Olympia.

Le jour de ses obsèques, alors que le corbillard passe sur le Boulevard des Capucines pour se rendre à l'église de la Madeleine, le célèbre fronton du music-hall affiche en lettres de feu Salut Gilbert Bécaud[12].

Vie privée

Gilbert Bécaud épouse Monique Nicolas en 1952. Leur premier fils, Gilbert dit « Gaya », naît le 2 février 1953. Un deuxième fils, Philippe, verra le jour en 1957, et une fille, Anne, naît en 1961. Le couple se sépare dans les années 1960[13].

Après une courte liaison avec Brigitte Bardot[14], Gilbert Bécaud aura une fille, Jennifer, avec Janet Woollacott, alors épouse de Claude François.

En 1972 naît une fille, Emily, avec Cathryn Lee St. John, dite « Kitty », mannequin américain de l'agence Catherine Harlé rencontrée en 1965. Ils se marient en 1976, après le divorce de Gilbert et Monique. Le couple adopte, en 1993 une enfant laotienne, Noï.

Depuis 2010, Kitty Bécaud gère la société de production et d'éditions musicales Nouvelles éditions Rideau Rouge, créée par Gilbert Bécaud, et s'occupe de la mémoire et de l’œuvre de son mari.

Gilbert Bécaud a vécu au Chesnay (Yvelines) dans les années 1950 et 60[15], puis dans la tour France à Puteaux dès 1973, y faisant transporter son piano par hélicoptère[16]. Par la suite, il s'installe dans une ferme du Poitou[17] sur la commune de La Bussière (Vienne), qu'il quitte régulièrement pour sa Péniche Aran amarrée au pont de Saint-Cloud à Paris.

Grand fumeur et buveur qui menait une vie effrénée, il meurt sur sa péniche[18] à l'âge de 74 ans des suites d'un cancer du poumon opéré plusieurs fois. Il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (division 45, transversale 1), voisin de Sophie Daumier, Marie Trintignant, Alain Corneau et Daniel Toscan du Plantier[19],[20],[21],[22].

Le style Bécaud

Ses paroliers

Il travaillait essentiellement avec trois paroliers :

  • le poète et préfet humaniste Louis Amade (Les marchés de Provence, L'important c'est la rose, On prend toujours un train pour quelque part, Le Petit Prince est revenu…) ;
  • Maurice Vidalin, aux textes exprimant souvent souffrance intérieure et désespoir (L'Indifférence, L'Indien…) ou plus ambigu comme La vente aux enchères ;
  • Pierre Delanoë, aux thèmes chargés de tension affective (Mes mains, Et maintenant, Nathalie, Je t'appartiens…).

Mais aussi avec Charles Aznavour, Frank Thomas, Pierre Grosz, Serge Lama, Claude Lemesle, Didier Barbelivien, Luc Plamondon, etc.

Son piano

Gilbert Bécaud se produisait toujours sur scène avec le même piano, qui avait une particularité : il était légèrement incliné vers l'avant. En effet, Gilbert tenait à voir la salle lorsqu'il était assis au piano et, pour cela, il avait demandé à Jacques Dinnat (son régisseur) de faire couper et raccourcir le pied avant de l'instrument afin de lui donner l'inclinaison nécessaire, ce qui a été réalisé par un menuisier de la région parisienne. Cette inclinaison, à peine visible pour un œil non averti, était suffisante pour obtenir le résultat voulu, sans être gênante pour son jeu ou celui de Gilbert Sigrist, pianiste qui l'accompagnait alors régulièrement.

Sa cravate à pois

Cette cravate à pois, tissu de la société des tissus Buche dans les années 1950, était pour lui un fétiche et un porte-bonheur, car elle avait une histoire : encore jeune pianiste, Bécaud cherche du travail. Il se présente pour faire un essai dans un piano-bar qui recrute un pianiste remplaçant (le pianiste habituel étant Jacques Datin). Le patron refuse de lui laisser passer une audition en justifiant que compte tenu de l'image de marque de son établissement, il faut porter une cravate pour pouvoir y travailler. Or Bécaud n'en portait pas une à ce moment là mais était heureusement accompagné de sa mère. Celle-ci sacrifie sa robe bleue à pois blancs qu'elle portait, en découpant le bas de son vêtement, improvisant ainsi une cravate de fortune qu'elle remet à son fils. Ainsi cravaté, Bécaud retourne voir le patron du bar, qui le laisse enfin jouer, puis l'embauche dans la foulée. Depuis ce jour, Gilbert Bécaud s'est toujours présenté sur scène avec une vraie cravate à pois, sans jamais changer de modèle, en souvenir de ce premier épisode de sa carrière et en hommage à sa mère.

Son association avec Monsieur Pointu

En 1970, il forme un duo avec Monsieur Pointu (de son vrai nom Paul Cormier), un « violoneux » fantaisiste du Québec, pour enregistrer la chanson La vente aux enchères. Ce duo fit plusieurs tournées en France.

Discographie

Chansons emblématiques

Gilbert Bécaud a composé des chansons populaires pendant quatre décennies :

  • années 1950 : Mes mains, Les croix, Mé qué mé qué, Je t'appartiens, Les marchés de Provence, Le jour où la pluie viendra, La ballade des baladins, Salut les copains
  • années 1960 : Et maintenant, Âge tendre et Tête de bois, Dimanche à Orly, Quand Jules est au violon, Nathalie, L'Orange, Quand il est mort le poète, L'important c'est la rose, Je reviens te chercher
  • années 1970 : C'est en septembre, La solitude ça n'existe pas, L'Indifférence, Un peu d'amour et d'amitié
  • années 1980 : Désirée, L'amour est mort, Faut faire avec

Standards internationaux

  • Je t'appartiens - Let It Be Me (Pierre Delanoë - Gilbert Bécaud) 1955
  • Le jour où la pluie viendra - The Day the Rains Came (Pierre Delanoë - Gilbert Bécaud) 1957
  • Et maintenant - What Now My Love (Pierre Delanoë - Gilbert Bécaud-Elvis Presley) 1961
  • Seul sur son étoile - It Must Be Him (Maurice Vidalin - Gilbert Bécaud) 1966
  • Plein soleil - Sand and Sea (Maurice Vidalin - Gibert Bécaud) 1966
  • Un peu d'amour et d'amitié - A Little Love and Understanding (Louis Amade - Gilbert Bécaud) 1972
  • C'est en septembre - September Morn (Neil Diamond - Gilbert Bécaud) 1979

Sa carrière s'étend à l'étranger où ses chansons sont adaptées : Let It Be Me aux USA, Am Tag als der Regen kam en Allemagne, A little love and understanding en Angleterre, etc.

Il collabore avec Neil Diamond. Ensemble, ils écrivent Love on the rocks, September Morn.

Les adaptations de ses chansons ont été interprétées par Elvis Presley, Shirley Bassey, Bob Dylan, Nina Simone, George Harrison, Marlene Dietrich, Julio Iglesias, Bing Crosby, Frank Sinatra, James Brown… En France, il a été chanté par Patricia Kaas, Johnny Hallyday, Eddy Mitchell, Édith Piaf, Dalida[7]

Albums en hommage à Gilbert Bécaud

  • 1964 : Armand Migiani Grand Orchestre : Bravo Bécaud, LP RCA 430 156
  • 1976 : Maurice Larcange : Larcange joue Bécaud, LP Decca PFS 4369
  • 2002 : Alice Dona : Merci beaucoup Monsieur Bécaud
  • 2011 : Divers artistes : Bécaud, et maintenant, Warner 256 466 2980
  • 2014 : Salvatore Adamo : Adamo chante Bécaud, Polydor 470 674-8
  • 2015 : Mario Pelchat : Et Maintenant... Bécaud, MP3 Disques/Select AMPCD 7915
  • 2016 : Pascal Danel : L'hommage à Gilbert Bécaud, Nacarat
  • 2016 : Gilbert Montagné : Gilbert chante Bécaud, Toucher Musique/EPM Musique/Universal

Vidéographie

  • 2002 : Gilbert Bécaud à l'Olympia, coffret 3 DVD contenant :
    • Rideau Bleu (1988)
    • Rideau Rouge (1988)
    • Olympia 1970
    • Olympia 1969
    • Olympia 1963
  • 2005 : Numéro Un (émission de Maritie et Gilbert Carpentier, 1980)

Cinéma

Filmographie

  • 1956 : Le Pays d'où je viens, de Marcel Carné, avec Françoise Arnoul, Gilbert Bécaud, Claude Brasseur, Madeleine Lebeau, André Gabriello, Alain Ribet (l'enfant de chœur)
  • 1957 : Casino de Paris, de André Hunebelle, avec Vittorio De Sica, Caterina Valente, Gilbert Bécaud
  • 1959 : Croquemitoufle, de Claude Barma, avec Gilbert Bécaud, Mireille Granelli, Micheline Luccioni, Michel Roux, Robert Manuel, Paul Préboist
  • 1972 : Un homme libre, de Roberto Muller, avec Gilbert Bécaud
  • 1973 : Toute une vie, de Claude Lelouch, avec Marthe Keller, André Dussollier, Charles Denner, Carla Gravina, Charles Gérard
  • 1995 : Navarro (série TV), épisode Fort Navarro (saison 7 épisode 1) : Sarkis

Bandes originales de films

  • 1947 - Bande originale des films Banlieue, Goûts et couleurs, Spécial Kandahar et Riviera Dream.
  • 1949 - Bande originale du film Petits ballons, grands voyages.
  • 1950 - Bande originale du court-métrage Jeux de mains.
  • 1954 - Bandes originales des films Moisson éclair, La Sauvagine, Visons.
  • 1956 - Chanson La vie est belle du film du même nom
  • 1956 - Bande originale du film Le Pays d'où je viens.
  • 1957 - Bande originale du film Casino de Paris.
  • 1959 - Bande originale du film Babette s'en va-t-en guerre (Générique - Conciliabule - Londres - La Poursuite - Final - La Marche de Babette…).
  • 1971 - Bande originale du film La maison sous les arbres (Les écluses - Jill's panic - Jill's tears - The accident - The apartment - Mazarine street…)
  • 1980 - Bande originale du film The Jazz Singer : Love on the rocks (L’amour est mort) – Songs of life (Les chansons de ta vie) – On the Robert E. Lee (Un sacré bateau à roues) – Hey Louise – Summerlove.
  • 2007 - Bande originale du film Roman de gare de Claude Lelouch

Distinctions et hommages

  • 1974 — Chevalier de la Légion d'honneur
  • 1983 — Commandeur de l'Ordre des Arts et des Lettres
  • 1985 — Officier de la Légion d'honneur

Hommages à sa mort

  • « Il était l'une des voix les plus fortes et les plus entraînantes de notre temps. » - Jacques Chirac
  • « Bécaud était une personne vivante, nerveuse, suractive, il avait les défauts de ses qualités. C'était surtout un mélodiste et un harmoniste extraordinaire, il avait le don de trouver instantanément une mélodie. » - Pierre Delanoë
  • « On me demande souvent : « Qu'est-ce que ça vous fait d'être le fils de Gilbert Bécaud ? ». Je dis toujours : « Je ne peux pas vous répondre, je n'ai jamais eu un autre père ! ». Ce qu'il nous a transmis, à mon frère, mes sœurs et moi, c'est une énergie dans le travail. » - Gaya Bécaud
  • « Gilbert Bécaud est sans conteste un des grands de la chanson française. Il laisse en héritage un catalogue de quelque quatre cents chansons et le souvenir d'une présence intense sur scène. » - Radio-Canada

Autres

  • La commune de La Bussière (Vienne) où Gilbert Bécaud possédait une résidence secondaire et fut conseiller municipal, a renommé sa place en Place Gilbert Bécaud au sein de laquelle trône un buste du chanteur. La salle municipale porte le nom de Grange Gilbert Bécaud.
  • Les communes de Chevigny-Saint-Sauveur, Trignac, Châtellerault, Beaupréau ont une Rue Gilbert Bécaud
  • Il existe une Place Gilbert Bécaud à Villiers-sur-Marne
  • Il y a une Salle des fêtes Gilbert Bécaud à Margency

Bibliographie

  • 1963 - Rythme et rêve avec Gilbert Bécaud, [de] Jacques Charpentreau, collection « Vie, amour, chansons », 1 - Éditions Foyer Notre-Dame, Bruxelles
  • 1970 - Gilbert Bécaud - Seul sur son étoile, collection « Vedettes à la une » - Paul-Xavier Giannoli, Librairie Saint-Germain-des-Prés
  • 1972 - Gilbert Bécaud par Christophe Izard, collection « Chansons d'aujourd'hui », Seghers Éditeur
  • 1982 - Et ce sera ta passion de vivre - Louis Amade. Hachette
  • 1995 - Bécaud, l'homme à la cravate à pois, préface de Gilbert Bécaud - Bernard Réval. Éditions du Voyage
  • 2001 - Gilbert Bécaud, Jardins secrets, préface de Pierre Delanoë - Annie et Bernard Réval. France-Empire
  • 2010 - Gilbert Bécaud, baladin magnifique, in Les grands interprètes - Claude Frigara. Christian Pirot éditeur
  • 2011 - Bécaud, la première idole, de Kitty Bécaud et Laurent Balandras, Éditions Didier Carpentier
  • 2016 - Gilbert Bécaud, 15 ans déjà - Annie et Bernard Réval. Version 2016 des Jardins secrets sur Facebook Bernard Reval

Notes et références

  1. Hommage à Gilbert Bécaud, sur le site franceinter.fr du 5 décembre 2011, disponible jusqu'au 30 aout 2014
  2. Voir explications en page de discussion
  3. En hommage à cet artiste, une placette Gilbert-Bécaud a été installée à proximité de cet établissement de musique
  4. Gilbert Bécaud, Jardins secrets, préface de Pierre Delanoë - Annie et Bernard Réval. France-Empire
  5. The Gaylords Mecque,mecque, [1]
  6. 88 notes pour piano solo, Jean-Pierre Thiollet, Neva Éditions, 2015, p. 206. (ISBN 978 2 3505 5192 0)
  7. Bécaud, la première idole, de Kitty Bécaud et Laurent Balandras, 2011, éditions Didier Carpentier
  8. http://www.purepeople.com/article/gilbert-becaud-est-mort-il-y-a-8-ans-pourquoi-est-il-deja-tombe-dans-l-oubli_a59463/1
  9. Charley Marouani, Une vie en coulisse, 2011, Fayard
  10. [2] Archives Cinememorial
  11. Gilbert Bécaud (1927-2001) Archives INA - Bécaud et le nouvel Olympia
  12. L'hommage de l'Olympia à Gilbert Bécaud, quelques jours après sa mort survenue le 18 décembre..., sur le site purepeople.com du 28 septembre 2011
  13. Biographie de Gilbert Bécaud, sur ramdam.com.
  14. Brigitte Bardot, Initiales B.B., 1996, Grasset.
  15. [vidéo] Dix maisons de vedettes, sur le site ina.fr.
  16. Non trouvé le 30 mai 2013, sur le site mairie-puteaux.fr.
  17. [vidéo] « Je suis chien chez Gilbert Bécaud », sur le site ina.fr.
  18. Gilbert Bécaud (péniche Aran au lendemain de sa mort) et île Seguin, décembre 2001, mis en ligne le 27 novembre 2011 sur youtube.com.
  19. Notice biographique de Gilbert Bécaud, sur le site radio-canada.ca
  20. Annonce de sa mort, sur le site de Radio-Canada.
  21. « Le monde parle de Bécaud », Revue de presse internationale, par Catherine Pouplain-Pédron.
  22. Aperçu biographique de Bécaud sur RFI Musique, Paris.

Liens externes

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